Combien coûte une chaudière à gaz ?

Comme pour la plupart des équipements, le prix d’une chaudière à gaz à condensation dépend principalement de la marque, de la puissance ou encore des options de confort choisies. En moyenne, voici les fourchettes constatées sur le marché :

À cela, il faut généralement ajouter entre 500 et 1 500 € pour la pose par un professionnel qualifié. Le coût total d’une installation complète tourne donc autour de 2 500 à 5 500 €, selon le modèle et les contraintes techniques du logement.

Notez que la chaudière à gaz à condensation, c’est un peu le fleuron de la chaudière !
Elle se distingue des anciens modèles classiques par sa technologie de récupération de chaleur. Concrètement, elle réutilise la vapeur d’eau contenue dans les fumées issues de la combustion du gaz pour chauffer à nouveau le circuit d’eau, ce qui améliore nettement le rendement énergétique.

Nous allons éviter les faux suspenses. En 2025, la réponse est claire : non, il n’existe plus d’aides nationales pour financer l’installation d’une chaudière à gaz, même à condensation. Après leur exclusion de MaPrimeRénov’ dès 2022, les chaudières gaz ne sont plus éligibles aux primes CEE depuis le 1ᵉʳ janvier 2024.

L’année 2025 a, elle aussi, marqué un nouveau tournant, puisque les aficionados de chaudières au gaz ont dû dire adios à la TVA réduite. Celle-ci a progressivement disparu, passant de 5,5 % à 10 %, puis à 20 % au 1ᵉʳ mars 2025.
Dans le même temps, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), qui permettait encore de financer ce type d’équipement, n’est plus accessible depuis janvier 2025.

Ces évolutions s’inscrivent dans une volonté gouvernementale d’encourager les solutions de chauffage plus vertes, comme les pompes à chaleur (PAC), toujours soutenues par MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ.

Sur le papier, la chaudière à gaz à condensation reste plus performante et moins énergivore qu’un ancien modèle classique (elle permet d’ailleurs de réaliser jusqu’à 25 % d’économies sur la facture d’énergie⁴). Elle récupère la chaleur contenue dans les fumées pour chauffer l’eau du circuit, ce qui permet de réduire sa consommation de gaz de 20 à 40 %⁵. Mais en 2025, la question n’est plus seulement celle des performances : c’est aussi un choix économique et stratégique.

D’après une récente étude de l’Ademe, pour un foyer dont la chaudière au gaz vient de tomber en panne, la remplacer par une pompe à chaleur est plus rentable à moyen terme. Certes, l’investissement de départ est bien plus élevé (autour de 15 000 € contre 3 000 à 5 000 € pour une chaudière à condensation), mais il s’amortit en six ans, voire en deux ans pour les ménages aidés, grâce aux économies d’énergie et aux aides financières encore disponibles pour les systèmes bas-carbone⁶.
Quant à la chaudière haute performance, si l’option s’avère plus économique à court terme, il faut également tenir compte de la hausse constante du prix du gaz. Résultat : à moyen et long terme, l’avantage reste en faveur de la PAC.

Si on résume, la chaudière à condensation reste un choix de transition raisonnable si le logement est déjà raccordé au gaz et qu’il faut remplacer un équipement en urgence. Mais à long terme, les pompes à chaleur s’imposent clairement comme la solution la plus rentable et la plus soutenue. Pour vous faire une idée de la rentabilité de votre chaudière au gaz - même à condensation - on vous laisse jeter un coup d’oeil :