Transition énergétique en entreprise : comment la mettre en place ? 

Opter pour un contrat d’énergie verte est une première étape essentielle pour assurer la transition énergétique d’une entreprise. Cela implique de choisir un fournisseur d’électricité pro, comme Ekwateur, qui s’engage à fournir de l’électricité issue de sources renouvelables, comme l’éolien, le solaire ou l’hydraulique. Il est également possible d’opter pour du gaz vert, du biométhane produit en France. En se basant sur le système des garanties d’origine, les offres d’énergies vertes fonctionnent sur le principe suivant : pour 1 kWh d’énergie consommé, 1 kWh d’énergie d’origine renouvelable est injecté sur le réseau. 

En favorisant les énergies renouvelables, l’entreprise réduit son empreinte carbone et soutient le développement de technologies propres. Elle évite le recours aux énergies fossiles qui émettent énormément de gaz à effet de serre. A titre de comparaison, produire 1 kWh d’électricité avec une centrale à charbon émet 1060 grammes de CO2 contre 6 grammes de CO2 pour l’hydraulique. 

Bon à savoir : Passer à l’électricité verte et au gaz renouvelable ne coûte pas forcément plus cher qu’un contrat classique d’énergie. Pour en savoir plus n’hésitez pas à faire une demande de devis afin de déterminer l’offre Ekwateur qui vous convient le mieux.

Les bâtiments anciens sont souvent énergivores. Des travaux de rénovation énergétique, tels que l’isolation des murs, toits et fenêtres, l’installation de systèmes de chauffage et de climatisation plus efficaces, ou encore l’amélioration de l’éclairage, permettent de réduire significativement la consommation énergétique. 

Pour certaines entreprises, ils sont d’ailleurs obligatoire puisqu’ils permettent de se mettre en conformité avec le décret tertiaire. Ce dernier concerne toutes les entreprises avec une activité tertiaire dont les locaux mesure plus de 1000 m2. Elles doivent réduire leur consommation d’énergie selon les modalités suivantes : 

Outre la mise en conformité réglementaire, ces investissements sont rentabilisés sur le long terme par les économies d’énergie réalisées.

La réussite de la transition énergétique passe par l’implication de l’ensemble des collaborateurs. Il est primordial de les sensibiliser aux enjeux énergétiques et de les encourager à adopter des écogestes au quotidien, comme : 

Des campagnes de communication interne et des formations peuvent être mises en place pour renforcer cette sensibilisation.

La mise en place d’un système de management de l’énergie, conforme à la norme ISO 50001, permet de suivre, analyser et optimiser les consommations énergétiques de l’entreprise. Ce système aide à identifier les sources de gaspillage et à mettre en œuvre des actions correctives pour améliorer l’efficacité énergétique.

Il permet également d’identifier les surconsommations liées au dysfonctionnement d’un appareil et de le faire réparer ou remplacer. Particulièrement efficaces, les systèmes de gestion technique du bâtiment offrent aux entreprises un pilotage très précis des consommations. Ces solutions peuvent permettre aux bâtiments de réaliser des économies d'énergie allant jusqu’à 30 à 40 %, selon Mediaconnect, une filiale de l’AFP. Un moyen facile de s’engager dans la transition énergétique en entreprise sans lancer de gros travaux !

Le remplacement des véhicules thermiques par des véhicules électriques ou hybrides contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En plus des avantages environnementaux, les véhicules électriques bénéficient souvent de coûts d’entretien et de carburant plus faibles.

Certaines entreprises y sont désormais contraintes puisque la loi LOM impose parfois l’électrification de la flotte. Cette obligation s'applique à toutes les entreprises, qu'elles soient publiques ou privées, comptant plus de 50 employés et disposant d'une flotte de plus de 100 véhicules de moins de 3,5 tonnes. Ces entreprises doivent progressivement intégrer un pourcentage croissant de véhicules à faibles émissions dans leur flotte :

D’après l’Ademe, les déplacements  sont le « 1er poste d'émissions de gaz à effet de serre liées aux activités de bureau avec 12 millions de tonnes de CO2 ».  

Dans une logique de transition énergétique, l’entreprise, qu’elle possède ou non une flotte de véhicules à tout intérêt à déployer des bornes de recharge sur son parking. Cela permet d’accompagner le développement de la mobilité verte en facilitant la recharge des salariés qui disposent d’une voiture électrique.

L’installation de panneaux solaires en entreprise permet de produire de l’électricité verte directement sur site. Cela permet de couvrir une partie de la consommation de l’entreprise et de contribuer au développement des énergies renouvelables en France.

L’autoconsommation photovoltaïque permet également de s’affranchir des prix de l’électricité sur les marchés puisque l’organisation va réduire ses achats au fournisseur.

Peu visible, la pollution digitale, liée à l’utilisation excessive des technologies de l’information, a un impact non négligeable sur l’environnement. Selon l’Ademe, « 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont dues au numérique d’ici 2025, ce chiffre pourrait doubler ». 

Pour réduire cette pollution numérique, plusieurs stratégies peuvent être mises en place. Il convient de limiter l’envoi de mails, utiliser un serveur informatique vert, faire développer son site de manière écoresponsable, etc. 

Pensez également à limiter les abonnements aux newsletters. Toujours d’après l’Ademe« Entre 10 et 12 milliards de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, dont 60 % ne sont jamais ouverts ».  

Selon l’Ademe, 50 % de la consommation d'énergie au bureau est due au chauffage, tandis que la climatisation représente jusqu'à 20 % dans les grands immeubles de bureaux.

Régler correctement le chauffage et la climatisation permet de réaliser des économies d’énergie substantielles. Il est conseillé de maintenir une température de 19°C en hiver et de ne pas programmer la climatisation en dessous de 26°C l’été. L’installation de thermostats programmables et de systèmes de régulation permet de mieux contrôler les températures et d’éviter les gaspillages.

Comme l’explique l’ONG Zero Waste France, « l’impact climatique des déchets en France est évalué à environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’après le Haut Conseil pour le climat ». Dans une logique de transition écologique en entreprise, une politique de recyclage et de tri sélectif des déchets est essentielle pour réduire l’empreinte environnementale des bureaux. 

Le mieux reste de mettre en place des poubelles de tri pour encourager les salariés à faire le tri sélectif. Il est également possible d’envisager des partenariats avec des entreprises spécialisées pour le traitement de certains déchets particuliers (électroniques, déchets de chantier, etc.).