
L’Union européenne revoit ses objectifs climatiques : - 90 % d’émissions de GES d’ici 2040
Le jeudi 13 novembre 2025, le Parlement européen a voté en faveur d’un objectif de réduction de 90 % des émissions nettes de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2040, par rapport à 1990, confirmant une ambition forte pour préparer la neutralité carbone à l’horizon 2050. Au-delà du cadre institutionnel, ce vote envoie un signal clair aux consommateurs et aux entreprises. La transition énergétique doit accélérer.
Toutefois, ce texte n’est pas encore définitivement adopté : la dernière étape de négociation, les trilogues entre le Parlement, la Commission et le Conseil de l’UE, doit encore avoir lieu.
Ces discussions devraient intervenir dans les prochaines semaines, probablement après la COP. Une adoption rapide est donc attendue, mais certaines modalités pourraient encore évoluer à l’issue de cette phase finale.
14 novembre 2025 à 14:58
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Émissions de GES dans l’UE : un nouveau cap pour 2040
Les députés européens ont massivement soutenu l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de - 90 %, avec 379 votes favorables, 248 défavorables et 10 abstentions.
Ce choix intervient dans un contexte de négociations serrées. Certains élus conservateurs avaient tenté de réduire l’ambition climatique à –83 % et de ralentir le calendrier réglementaire. Pour trancher, l’ensemble du processus de vote s’est tenu à bulletin secret pour une partie du texte, révélant la sensibilité du sujet.
Le vote de ce nouvel objectif intervient alors même que la COP30 se déroule au Brésil. L’UE souhaite présenter une vision claire : montrer qu’elle reste un bloc moteur dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Quels nouveaux mécanismes accompagneront la réduction des émissions de GES ?
Davantage de flexibilité grâce aux crédits carbone internationaux
Pour la première fois, l’Union autorisera une partie limitée des réductions d’émissions à provenir de crédits carbone internationaux. À partir de 2036, jusqu’à cinq points de pourcentage pourront être atteints via des projets réalisés dans des pays partenaires.
Cette option élargie offre un levier supplémentaire aux entreprises soumises au marché du carbone. La mesure reste fortement encadrée : les eurodéputés ont insisté sur des critères stricts afin d’éviter que ces crédits ne se substituent à des réductions réelles sur le territoire européen.
Un ajustement du calendrier européen pour le SEQE2
Le Parlement a aussi approuvé le report du SEQE2 appelé aussi “ETS2”, le marché carbone destiné au bâtiment et au transport routier. Sa mise en place est décalée de 2027 à 2028, afin de laisser plus de marge de manœuvre aux entreprises de ces secteurs pour adapter leurs dispositifs.
Une stratégie climatique pensée aussi pour les acteurs économiques
Avec ces nouvelles mesures, l'UE rappelle clairement que transition énergétique et performance économique ne s’opposent pas. Au contraire : en renforçant progressivement les exigences, l’Union cherche à stimuler l’innovation, à accélérer la modernisation des outils industriels et à préparer les entreprises européennes aux attentes des marchés mondiaux.
Le texte prévoit d’ailleurs une révision bisannuelle de l’objectif. Cette évaluation tiendra compte :
- des évolutions scientifiques,
- des tendances des prix de l’énergie,
- des avancées technologiques,
- et des défis rencontrés par les entreprises.
Si nécessaire, la Commission pourra proposer des ajustements, afin de préserver la compétitivité et l’unité économique de l’Union.
Quels changements pour les entreprises de l’UE ?
Pour une grande majorité d’entreprises européennes, les conséquences directes de ce vote resteront limitées dans l’immédiat, puisque seules certaines d’entre elles sont actuellement soumises au marché du carbone. Toutefois, l’entrée en vigueur de l’ETS changera la donne.
En effet, l’ETS2 s'appliquera directement aux fournisseurs de carburants et de combustibles. Ce sont eux qui seront « obligés » du mécanisme. Ils devront acheter des quotas carbone en fonction des volumes qu’ils mettent sur le marché. Le coût sera donc en grande partie répercuté dans les prix, donc sur les factures des consommateurs, y compris les clients professionnels.
En outre, ce nouvel objectif fixe un cap clair : il devient impératif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Un moyen également de se mettre en conformité avec les attentes de leurs clients, puisque désormais « 86 % des Français attendent des marques des solutions aux enjeux environnementaux et sociétaux » selon une étude Kantar.
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- s’aligner sur les trajectoires européennes,
- et répondre à la demande croissante de sobriété carbone des clients et partenaires.
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https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20251110IPR31334/objectif-climatique-2040-le-pe-vise-une-reduction-de-90-des-emissions
https://euractiv.fr/news/les-eurodeputes-soutiennent-une-reduction-de-90-des-emissions-dici-a-2040/
https://www.e-marketing.fr/Thematique/green-1345/rse-2329/Breves/86-des-Fran-ais-attendent-des-marques-des-solutions-aux-385836.htm





