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Vous espériez bénéficier du bonus écologique en 2025 ? Eh bien, sachez qu’il est possible que vous deviez vous contenter d’une enveloppe inférieure à celle à laquelle vous vous attendiez. En effet, si le dispositif qui vise à encourager la transition vers une mobilité verte a rencontré un vif succès dès ses débuts, il pourrait bien être largement amputé d’ici à 2025. On vous en dit plus !
14 octobre 2024 à 17:30
Lecture 4 mn
Le bonus écologique, c’est un peu la pierre angulaire de la politique hexagonale en matière de transition vers une mobilité douce. Si la success story a été au rendez-vous dès ses débuts (le bonus écologique a notamment permis à plus d’un million de Français·ses de troquer leur vieille guimbarde pour un véhicule électrique entre 2018 et 2022¹), le dispositif a cependant été remanié un bon nombre de fois, en peu de temps.
À titre d’exemple, en janvier 2023, le montant de l'aide était fixé à 27 % du coût d'acquisition d’un véhicule électrique, avec un bonus plafonné à 5 000 euros. Depuis la mi-février 2024, celui-ci n’est plus limité qu’à 4 000 euros pour les particuliers. Et il est probable que ça ne s’arrête pas là ! Non seulement le gouvernement s'apprête, semble-t-il, à raboter l'enveloppe du bonus écologique pour l'achat de véhicules électriques, et également à durcir le malus qui s’applique aux modèles jugés les plus polluants. À en croire franceinfo, ces mesures figureraient dans le projet de loi de finances.
Si l’on retourne quelques mois en arrière, cette décision ne marque cependant pas une grosse surprise. En effet, en août dernier, dans sa lettre plafond visant à fixer le budget de l'année à venir de chaque ministère et les dépenses à ne pas dépasser, l’ex-Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, prévoyait déjà de réduire à 1 milliard d'euros en 2025 le montant des aides à l'achat d'une voiture électrique (bonus, prime à la conversion ou encore leasing social). À titre de comparaison, le budget 2024 était d’1,5 milliard d'euros.
Cette fois-ci, la sentence pourrait être encore plus douloureuse, puisqu’à en croire les premières informations, le régime budgétaire pourrait bien être en plus sobre encore. En effet, le budget à répartir entre les différentes aides existantes en 2025 (bonus écologique compris) devrait être de seulement… 🥁… 800 millions d’euros ! Ça vous semble considérable ? Alors, imaginez que le leasing social, promesse phare d’Emmanuel Macron au cours de sa campagne de réélection, a coûté environ 650 millions d’euros à lui seul. Grosso modo, si l’on s’en tient à ces fourchettes, il ne resterait plus que 200 millions d’euros à allouer au reste des aides.
Toutefois, il semblerait que du côté de Michel Barnier, on vise un regroupement des aides, en cumulant par exemple le bonus et la prime à la conversion. Du côté du leasing social à 100 euros par mois, il n’aurait représenté que 50 000 véhicules neufs immatriculés en 2024, pour un coût substantiel. Une question se pose alors : est-ce que cette promesse présidentielle passera également à la trappe l’année prochaine pour respecter les contours d’un budget XXS ? Affaire à suivre.
Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là pour les Français·ses qui espèrent prendre le cap de l’électrique en 2025. En effet, si le bonus écologique en prend pour son grade, le malus risque quant à lui d’être cinglant.
Le gouvernement compte sur un durcissement des règles du malus sur les voitures jugées « les plus polluantes ». Concrètement, cela équivaut à un abaissement des seuils d'émissions de CO2 (en passant de 118 à 113 g) et de poids (en passant de 1,6 tonne à 1,5 tonne). Des mesures qui, d’ici à trois ans, devraient toucher l’immense majorité des modèles non électriques actuellement sur le marché, à en croire l'organisme professionnel Mobilians. Par ailleurs, les voitures essence, diesel ou encore hybrides rechargeables devraient coûter plus cher. De nouvelles baisses progressives des seuils et du poids des véhicules devraient survenir jusqu'en 2027. Le plafond du malus sera également augmenté pour passer de 60 000 à 90 000 euros de taxe lors de l'achat des véhicules les plus polluants. Ouf, ça en fait du nouveau !
« Pour encourager la transition énergétique du parc automobile, les malus sur les émissions de CO2 applicables aux véhicules de tourisme seront renforcés », explique notamment l’exécutif dans le dossier de presse du PLF. La quasi-totalité des véhicules thermiques sera donc concernée, certains voyant la pénalité augmenter, tandis que d’autres seront concernés pour la première fois. Longtemps épargnés par ces mesures, les véhicules hybrides passeront pareillement à la caisse. Plus de passe-droit pour ces autos intermédiaires.
Un durcissement dont on pourrait se féliciter, s’il n’était pas entaché par une diète du côté du 100 % élec. Eh oui, si on résume donc le paradoxe politique de ce changement de cap : un budget amputé pour l’achat d’un véhicule électrique, parallèlement à un malus dopé pour l’achat d’un véhicule… Non électrique.
Pour chiffrer ces nouvelles mesures à venir, Mobilians - l’organisation professionnelle qui représente les métiers de l’automobile - a sorti la calculette et sollicité le spécialiste des données sur la mobilité, Dataneo.
Selon les immatriculations recensées en 2023, les deux organismes ont établi que le malus écologique pourrait être multiplié par sept d’ici à 2027. En 2023, celui-ci a permis à l’État de collecter pas moins de 630 millions d’euros puis 462,5 millions sur les neuf premiers mois de 2024. En 2025, les recettes pourraient cette fois bien atteindre 2,21 milliards d’euros, puis 3,27 milliards en 2026 et enfin 4,44 milliards d’euros en 2027. Ce qui représente une augmentation de… 606 % par rapport à 2023 ! Un x7 sur les comptes, donc.
De plus, en 2023, c’étaient environ 40 % des véhicules qui étaient assujettis au malus. En 2027, cette dernière devrait passer à 80 % des véhicules immatriculés. Enfin, en 2023, le montant moyen du malus était de 803 €. En 2025 il pourrait bien passer à 1 543 €, puis à 2 008 € en 2026 et à 2 524 € en 2027 !
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