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Des arbres en forme de maisons de différentes couleurs
Des arbres en forme de maisons de différentes couleurs

Qu'est-ce que l'immobilier durable ?

Immobilier vert, immobilier écologique, durable, écohabitat et écoconstruction : les terminologies ne manquent pas et évoluent au fil des années. Il en va de même pour les labels qui accompagnent cette évolution, à défaut de révolution. L’occasion de faire un point sur la question : c’est quoi l’immobilier vert et où en est la France ?


Qu’est-ce que l’immobilier vert ?

Quel que soit le nom qu’on lui attribue, l’immobilier durable est lié aux performances énergétiques du bien et à l’empreinte carbone nécessaire à sa construction.

A l’initiative d’une association de notaires (DINAMIC), le site officiel des notaires de France définit la valeur verte d’un logement par « l’augmentation de la valeur d’un bien engendrée par une meilleure performance énergétique et environnementale par rapport à un autre logement similaire (même surface, nombre de pièces, etc.) ».

Le classement des bâtiments en fonction de leur consommation énergétique

Si l’on se posait la question de l’intérêt d’investir dans l’immobilier vert, la réponse est toute trouvée : les derniers chiffres publiés sur le site font état des différences de prix de vente entre des biens étiquetés A-B sur le Diagnostic de performance d’une part, et des biens évalués en D. On ne parle pas ici de logements neufs :

  • les maisons évaluée A-B se sont vendues en moyenne de 6 % à 14 % plus cher que les maisons d’étiquette D
  • les appartements diagnostiqués A-B se sont vendus, eux, en moyenne de 6 % à 22 % plus cher que les appartements avec une évaluation niveau  D.

Cette augmentation du prix du logement sur le marché immobilier s’accompagne de vertus écologiques (diminution des gaz à effet de serre, baisse de l’empreinte carbone) et économique (baisses des factures d’électricité notamment).

Quels labels pour l’immobilier vert ?

Ils en existent plusieurs, qui valorisent des caractéristiques différentes. On ne compte pas moins de 7 labels Effinergie, qui visent à « identifier les bâtiments dont les très faibles besoins énergétiques contribuent à atteindre les objectifs de 2050 : réduire les émissions de gaz à effet de serre par 4. »

Le label Effinergie + : C’est le plus répandu. Il a été instauré en 2012 pour dépasser les exigences de la réglementation thermique d’alors, la RT 2012. Concrètement, il est accordé pour l’accroissement de l’efficacité du bâtiment d’au moins 20 % par rapport à la norme RT 2012 avec une consommation d’énergie qui doit être réduite de 40 % par rapport à la réglementation d’alors.

La certification HQE (haute qualité énergétique) : décernée aux promoteurs ou au constructeurs, la certification qualité poursuit l’objectif de distinguer les professionnels de l’immobilier qui ont des pratiques vertueuses. Il s’agit là de récompenser une démarche globale liée à la qualité de vie du bâtiment dans son ensemble, qualité qui s’étend de la conception à la fin de vie du bâtiment, de son coût financier et environnemental.

Le label Habitat & Environnement : assez proche du label HQE, il engage les promoteurs immobiliers ou les constructeurs à prendre en considération les mêmes points que ceux de la certification HQE. Il n’y a pas de limites chiffrées contraignantes.

La Norme RT 2020 : c’est la petite dernière. Autrement plus ambitieuse, elle sera mise en place en janvier 2021. L’idée est la suivante : construire des logements neufs à énergie positive, c’est-à-dire des logements qui produisent « plus d’énergie qu’ils n’en consomment ». L’objectif ici poursuivi est d’avoir un bilan énergétique nul (en prenant en compte la construction). Pour y parvenir, la norme RT 2020 compte sur les énergies renouvelables (capteur solaires thermiques pour la production d’eau chaude par exemple, usage de poêle ou chaudière à bois, de panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité, etc.)

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Quelle part de l’immobilier vert aujourd’hui ? Quid de la gestion locative ?

Aujourd’hui, plus de 945 000 logements neufs sont concernés par un label environnemental Effinergie (dont 60 000 par un label Effinergie +). Dans le tertiaire, ce sont plus de 14,5 millions de m² homologués. On constate que les labels environnementaux les plus ambitieux connaissent une forte croissance, mais les volumes restent faibles.

Concernant les autres secteurs professionnels de l’immobilier, et notamment la gestion locative, à moindre échelle, certaines entreprises, comme Mon Bel Appart, s’engagent dans des démarches similaires. L’automatisation et la numérisation des process permet notamment des progrès en matière de :

  • Réduction de l’usage du papier avec la signature électronique sécurisée et le dépôt de dossier en ligne.
  • Recours à des artisans engagés dans cette même démarche vertueuse.

Le chemin est encore long, mais chaque geste compte. 😊

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