Quels labels pour l’immobilier vert ?
Ils en existent plusieurs, qui valorisent des caractéristiques différentes. On ne compte pas moins de 7 labels Effinergie, qui visent à « identifier les bâtiments dont les très faibles besoins énergétiques contribuent à atteindre les objectifs de 2050 : réduire les émissions de gaz à effet de serre par 4. »
Le label Effinergie + : C’est le plus répandu. Il a été instauré en 2012 pour dépasser les exigences de la réglementation thermique d’alors, la RT 2012. Concrètement, il est accordé pour l’accroissement de l’efficacité du bâtiment d’au moins 20 % par rapport à la norme RT 2012 avec une consommation d’énergie qui doit être réduite de 40 % par rapport à la réglementation d’alors.
La certification HQE (haute qualité énergétique) : décernée aux promoteurs ou au constructeurs, la certification qualité poursuit l’objectif de distinguer les professionnels de l’immobilier qui ont des pratiques vertueuses. Il s’agit là de récompenser une démarche globale liée à la qualité de vie du bâtiment dans son ensemble, qualité qui s’étend de la conception à la fin de vie du bâtiment, de son coût financier et environnemental.
Le label Habitat & Environnement : assez proche du label HQE, il engage les promoteurs immobiliers ou les constructeurs à prendre en considération les mêmes points que ceux de la certification HQE. Il n’y a pas de limites chiffrées contraignantes.
La Norme RT 2020 : c’est la petite dernière. Autrement plus ambitieuse, elle sera mise en place en janvier 2021. L’idée est la suivante : construire des logements neufs à énergie positive, c’est-à-dire des logements qui produisent « plus d’énergie qu’ils n’en consomment ». L’objectif ici poursuivi est d’avoir un bilan énergétique nul (en prenant en compte la construction). Pour y parvenir, la norme RT 2020 compte sur les énergies renouvelables (capteur solaires thermiques pour la production d’eau chaude par exemple, usage de poêle ou chaudière à bois, de panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité, etc.)