Nous n’allions quand même vous priver d’un récapitulatif des bonnes nouvelles de l’année. 😉 2020 aura fait parler d’elle et marqué l’histoire. La crise sanitaire a chamboulé nos habitudes, notre économie ainsi que notre rapport à l’environnement. Alors, quelles ont donc été les plus grandes avancées de l’année pour la planète ? Nous avons, malgré cette pandémie, plusieurs raisons de nous réjouir.
Voici une liste des petits pas de l’humanité qui peuvent changer les choses. Avec ça, on espère que vous regarderez 2020 d’un meilleur œil. 😉
5 janvier 2021
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Le parc Hwange n’est pas riche que de ressources fossiles, il abrite aussi une des plus importantes populations d’éléphants sauvages au monde. On n’en décompte pas moins de 45 000 dans la réserve. Les exploitations de minerais ainsi que le tourisme de type « Safari » dégradent l’écosystème dans lequel évoluent ces pachydermes. Cette mesure est bénéfique à la préservation de ces espèces et de leur environnement ainsi qu’à la préservation de ressources fossiles rares. L’interdiction a pris effet immédiat en septembre dernier.
Il s’agit de la journée fatidique où l’humanité consomme l’ensemble des ressources que la terre est capable de produire en 1 année. Selon WWF (World Wild Fund), ce surprenant recul a été causé par la crise du coronavirus et ses impacts sur les activités humaines. Cette date n’avait pas connu de recul depuis 1970.
La Thaïlande, pays du sourire, a été un des premiers pays d’Asie à être victime de son succès. Depuis le tournage de plusieurs films sur ses îles paradisiaques, les touristes affluent en masse et le paradis s’est peu à peu désagrégé. Les coraux colorés se font de plus en plus rares et les déchets plastiques ravagent les plages où se concentrent des hordes de visiteurs. La première crique victime de cette attractivité fut Maya Bay, lieu de tournage mythique du film « La plage », depuis foulée par près de 5000 personnes par jour. Malgré une économie très dépendante du tourisme étranger, le gouvernement a décidé de fermer 150 de ses parcs nationaux ainsi que de nombreuses plages et baies plusieurs mois par an pour permettre à aux écosystèmes de se régénérer. Cette décision est assez surprenante venant de l’un des plus mauvais élèves en termes de lutte contre la pollution plastique. Le pays est en effet connu pour son usage intempestif d’emballages et de sacs en plastique. La Thaïlande n’est pas le seul pays d’Asie du Sud-Est à prendre des mesures en faveur de l’environnement, certains de ses voisins tels que l’Indonésie et la Malaisie ont aussi décidé d’agir 😊.
La vie sous-marine a subi d’innombrables dommages depuis le début de la révolution industrielle. La pollution plastique, la surpêche et la chasse illégale d’espèces protégées ont poussé les océans à un point de rupture. Pourtant, une étude menée par le CNRS et publiée en avril dans la revue Nature « Rebuilding marine life », affirme qu’il est possible que les océans se régénèrent en 30 ans. Le recul des activités humaines durant la pandémie mondiale aura permis à la nature d’avoir un peu de répit et de se régénérer doucement. Les plages et baies très touristiques ont retrouvé leur calme, des coraux ont repoussé et les mammifères marins et poissons réinvestissent des lieux qu’ils avaient désertés. Les mesures politiques et économiques ainsi que les actions des organisations et associations de protection maritime semblent, peu à peu, porter leurs fruits. Selon le chercheur et co-auteur de cette étude, « Les océans sont plus résilients que ce que l’on croit ». Cette étude recommande une série d’actions et de dispositifs à mettre en place pour leur permettre de se régénérer d’ici 2050. En voilà une nouvelle qui donne de l’espoir. À nous de jouer ! 😉
Les scientifiques ont accidentellement découvert un enzyme naturel « l’Ideonella sakaiensis » qui raffole du plastique. Cet ensemble de bactéries si joliment nommé est capable de dévorer des tonnes de plastiques qui mettraient des siècles à se dégrader naturellement. Il est actuellement en train d’être développé en laboratoire afin d’être diffusé dans le monde.
C’est une première dans l’histoire des États-Unis, une femme, Kamala Harris, est devenue vice-présidente de la première puissance économique mondiale. Elle s’inscrit dans la suite des suffragettes américaines et leur fait honneur. Elle est également l’instigatrice de certaines actions en faveur de l’environnement menées par Joe Biden notamment la réintégration des Accords de Paris. Étant donné ses origines et son parcours, la nomination de Kamala Harris devient un véritable symbole et elle compte bien ouvrir la voie à de nombreuses femmes derrière elle 😊.
7 pays ont reconnu légalement les droits de la nature afin de pouvoir en punir les abus : l’Équateur, la Nouvelle-Zélande, la Colombie, l’Australie, les États-Unis (certains états), le Bangladesh et enfin l’Inde. Dans ces 7 pays, la nature devient une véritable personne morale avec un droit et un devoir de protection. De nombreuses actions sont désormais mises en place pour préserver l’environnement et en punir pénalement la dégradation. Nous espérons que la France pourra rejoindre cette liste dès l’année prochaine avec la reconnaissance légale de l’écocide 😉.
Ville cosmopolite la plus connue du pays-continent, Sydney nous a surpris par la complète conversion aux énergies propres de l’un de ses plus gros arrondissements « City of Sydney » qui ne compte pas moins de 250 000 habitants. Cette opération permet à la mégapole de réduire ses émissions de CO2 de 20 000 tonnes par an. Le passage à une énergie plus responsable de cette ville-monde très touristique a un véritable impact sur la manière dont sont perçues les énergies renouvelables. Cette action ne se limitera pas à un arrondissement, et sera étendue à la ville et même au pays dans son entièreté.
Après l’Allemagne, qui s'est engagée à fermer sa dernière centrale à charbon d'ici 2038, c’est au tour de l’Autriche de se débarrasser de sa dernière centrale thermique. Celles-ci ont un impact considérable sur l’environnement et leur progressif abandon au bénéfice d’autres sources d’énergie plus responsables est une réelle bonne nouvelle. Plus particulièrement quand cet abandon provient des pays les plus industrialisés d’Europe.
Cette maladie virale touchant principalement les jeunes enfants a, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) disparue du continent africain. Véritable fléau, la poliomyélite a depuis les années 60, ravagé le continent et est devenue une des causes d’invalidité les plus importantes au monde. En effet, elle attaque le système nerveux des enfants et cause la paralysie. 4 ans après l’apparition des derniers cas en Afrique, la maladie est désormais considérée comme disparue et on souhaite qu’elle le reste !
Tient-on enfin la solution ? Les chercheurs, virologues et épidémiologistes du monde entier se sont lancés dans une course contre la montre pour trouver le remède tant attendu au Coronavirus. Il semblerait que les efforts payent et qu’une première version du vaccin mise au point par le groupe pharmaceutique Pfizer, soit enfin disponible. La distribution de celui-ci a déjà débuté dans plusieurs pays d’Europe dont la France depuis fin décembre. Pourtant au cœur des controverses, ce vaccin pourrait potentiellement être mettre fin à cette crise sanitaire sans précédent. 2021 nous en dira plus 😉.
Nous espérons vous avoir communiqué notre bonne humeur et vous avoir donné envie de découvrir ce que nous réserve 2021 tous-tes ensemble. Toute l’équipe d’Ekwateur vous souhaite une très bonne année pleine de projets, de découvertes et de bonnes nouvelles ❤️.