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Poêle à granulés dans un jardin
Poêle à granulés dans un jardin

Entretien d’un poêle à granulés : comment procéder ?

Un poêle à granulés, c’est l’allié idéal pour un chauffage efficace et économe… à condition de bien l’entretenir ! Eh oui, un appareil encrassé, mal réglé ou négligé peut vite perdre en rendement, consommer plus de granulés et même devenir un risque pour votre sécurité. Alors, quels sont les signes qui indiquent qu’un bon nettoyage s’impose ? Comment assurer un entretien optimal pour éviter les pannes et prolonger sa durée de vie ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour garder votre poêle au top et éviter les mauvaises surprises cet hiver !


Poêle à granulés : quels signes indiquent qu’il est temps de l’entretenir ?

Plutôt chic et esthétique dans un intérieur, le poêle à granulés, c’est aussi (et surtout) un allié de taille pour chauffer votre logement de manière économique et écologique. Seulement, pour qu’il fonctionne de façon optimale et dure dans le temps, un entretien régulier est indispensable. Un poêle encrassé, mal réglé ou qui fonctionne mal en perte de performance peut entraîner des surconsommations, une baisse de rendement et même des risques pour votre sécurité. Rien que ça !

Alors, comment savoir s’il est temps de lui offrir un bon coup de propre ou un entretien plus poussé ?

Une baisse de rendement et une surconsommation de granulés

Si vous avez l’impression que votre poêle chauffe moins bien qu’avant, qu’il met plus de temps à atteindre la température souhaitée ou encore qu’il consomme plus de granulés que d’habitude, ce n’est probablement pas le signe d’une dépression saisonnière : c’est plutôt un premier indice qu’il a besoin d’un bon entretien.

Un poêle à granulés fonctionne grâce à un apport d’air calibré qui permet la combustion des granulés. Cependant, au fil du temps, les résidus de cendres et de suie peuvent obstruer les conduits et limiter cet apport d’air, ce qui diminue le rendement de l’appareil. Résultat : votre poêle brûle plus de granulés pour compenser et maintenir la chaleur.

Bon à savoir

Nettoyez le creuset (le réceptacle dans lequel brûlent les granulés) et videz régulièrement le bac à cendres. Si la baisse de rendement persiste, un ramonage du conduit d’évacuation est peut-être nécessaire.

Une vitre qui s’encrasse trop vite

Normalement, la vitre d’un poêle à granulés reste propre plusieurs jours grâce à un système d’auto-nettoyage qui limite l’accumulation de suie (cette fonctionnalité n’existe malheureusement pas encore chez les humains 🤓). Néanmoins, si vous remarquez qu’elle noircit rapidement après chaque utilisation, c’est un signe qu’il y a un souci au niveau de la combustion.

En réalité, cette déconvenue peut être due à plusieurs problèmes : 

  • Un encrassement du poêle : la suie et les cendres obstruent les arrivées d’air, ce qui entraîne une combustion incomplète et plus de dépôt sur la vitre.
  • Un mauvais réglage de l’apport d’air : trop d’air ou pas assez peut perturber la combustion et provoquer un excès de suie (vous pouvez faire appel à un professionnel).
  • Des granulés de mauvaise qualité : eh oui, des pellets bas de gamme et de mauvaise qualité peuvent encrasser plus vite votre appareil, voire, lui tirer une sacrée balle dans le pied à terme ! Alors, pour éviter ça, commencez par vous tourner vers un fournisseur soucieux de la qualité de ses produits. C’est le cas de (on dit ça au pif 🙄)... Ekwateur !

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Quoi qu’il en soit, une vitre qui s’encrasse à vitesse grand V, c’est le signe qu’un bon nettoyage s’impose, ainsi qu’un check de votre combustible.

➡️ Vérifiez la qualité de vos granulés (préférez ceux d’Ekwateur, par exemple 😉) et nettoyez le poêle en profondeur. Si le problème persiste, un réglage du poêle par un·e professionnel·le peut être nécessaire.

Une mauvaise évacuation des fumées

Un poêle qui refoule de la fumée ou qui dégage une odeur à vous piquer les narines lors de son fonctionnement est un signal d’alerte à ne pas prendre à la légère. L’évacuation des fumées doit être fluide pour assurer une bonne combustion et éviter les risques d’incendie.

La première cause possible d’une telle situation, c’est un conduit d’évacuation obstrué : l’accumulation de suie ou un nid d’oiseau peuvent bloquer la sortie des fumées. Il se peut également que le ventilateur soit encrassé. En effet, les poêles à granulés utilisent un ventilateur pour évacuer les fumées, et si celui-ci est sale, il ne fonctionnera plus correctement (comme votre nez pendant un gros rhume 🤧).

Enfin, votre poêle est peut-être sujet à un problème d’arrivée d’air. Si l’air neuf ne rentre pas bien, la combustion sera incomplète et l’évacuation des fumées perturbée.

Bon à savoir

Faites ramoner votre conduit au moins une fois par an et vérifiez l’état des grilles d’aération de la pièce.

Des bruits inhabituels

Votre poêle se met à grincer, vibrer, ou produire des bruits anormaux ? Ce n’est pas bon signe ! Un poêle à granulés bien entretenu fonctionne de manière fluide et relativement silencieuse. Si vous entendez des bruits étranges, ça peut signifier plusieurs choses : 

  • Le ventilateur est encrassé : des poussières accumulées peuvent provoquer des frottements ;
  • La vis sans fin est fatiguée : cette pièce qui alimente le foyer en granulés peut s’user avec le temps et faire du bruit ;
  • Le moteur de soufflerie est défaillant : si le poêle souffle de l’air chaud de façon saccadée ou bruyante, un nettoyage ou un remplacement peut être nécessaire.

➡️ Quand votre poêle est froid, dépoussiérez les ventilateurs et les conduits internes avec un aspirateur et un pinceau. Si le bruit persiste, contactez un·e professionnel·le.

Des erreurs ou alarmes sur l’écran du poêle

Ah, c’est beau la technologie… La plupart des poêles à granulés modernes sont équipés d’un écran de contrôle qui affiche des messages d’erreur ou des alarmes en cas de problème. Si votre poêle affiche un code erreur, surtout, ne l’ignorez pas (pas comme ce voyant rouge inconnu qui clignote sur l’écran de votre voiture depuis 6 mois 👀). Les erreurs les plus courantes concernent :

  • Un manque de granulés : parfois, un capteur encrassé peut détecter à tort un réservoir vide ;
  • Un problème d’évacuation des fumées : si le tirage est insuffisant, le poêle peut se mettre en sécurité ;
  • Une température anormale : un capteur de surchauffe peut couper le poêle si les températures sont trop élevées.

Bon à savoir

Ne tentez pas une impro (même si on n'a aucun doute sur vos talents de comédien·ne) et consultez le manuel de votre poêle pour interpréter le code erreur. Ensuite, suivez les instructions. Si besoin, faites appel à un·e technicien·ne.

Quand faut-il entretenir mon poêle à granulés ?

Aucun signe particulier ne vous indique qu’un nettoyage ou un entretien de votre poêle s’impose ? Eh bien, malheureusement pour vous (et heureusement pour votre appareil), vous devez tout de même vous astreindre régulièrement à un bon coup de propre. Parce que, ne l’oublions pas, un poêle à granulés bien entretenu, c'est l’assurance d’un chauffage performant, économique et sécurisé et qui dure dans le temps.

L'entretien annuel du poêle

Une fois par an, un entretien complet réalisé par un·e professionnel·le qualifié·e est obligatoire pour garantir le bon fonctionnement de votre poêle à granulés. Cette révision inclut notamment :

  • Le nettoyage en profondeur des conduits, du ventilateur et des différentes pièces internes ;
  • Le contrôle des réglages pour optimiser la combustion et éviter la surconsommation de granulés ;
  • La vérification des composants de sécurité (capteurs, joints, évacuation des fumées).
  • Un diagnostic de performance pour détecter d’éventuels dysfonctionnements avant qu’ils ne deviennent problématiques.

En plus d’être essentiel pour garantir le bon état de l’appareil, cet entretien annuel est aussi obligatoire pour être couvert par votre assurance en cas de sinistre. D’ailleurs, comme pour votre chaudière au gaz, vous pouvez tout à fait opter pour un contrat d’entretien annuel pour votre poêle à pellets.

L’idéal est de programmer cet entretien pendant l’intersaison, au printemps ou à l’été, lorsque l’appareil n’est plus utilisé quotidiennement. Histoire d’anticiper et d’éviter la cohue des demandes hivernales.

Le ramonage de son appareil

En plus de l’entretien annuel, le ramonage du conduit d’évacuation des fumées est une autre obligation légale. Il doit être effectué au moins une fois par an (et deux fois dans certaines communes, notamment en période de chauffe).

Le ramonage est souvent effectué en même temps que l’entretien annuel. Cependant, si vous utilisez votre poêle de manière intensive, un second ramonage peut être nécessaire en fin de saison.

Après chaque ramonage, le ou la professionnel·le doit vous remettre un certificat attestant que l’opération a bien été réalisée. Ce document peut être demandé par votre assurance en cas d’incident.

Comment nettoyer et entretenir mon poêle à granulés ?

En plus de ces grandes étapes que sont l’entretien annuel et le ramonage de votre poêle à granulés, si vous voulez avoir l’assurance de maintenir votre appareil en vie (et 100% sécure) le plus longtemps possible, vous devez vous astreindre à un coup de propre au quotidien. Certains gestes tout bêtes permettent de maintenir votre poêle en bon état entre deux visites professionnelles. Faites attention à vos vêtements, faire ce nettoyage peut s’avérer assez salissant !

  • Chaque jour ou après deux à trois utilisations, le creuset doit être nettoyé. C’est la partie où les granulés brûlent, et si elle est encrassée, la combustion devient moins efficace, avec un risque d’allumage difficile. Une fois le poêle éteint et refroidi, il suffit de retirer les cendres et résidus avec un aspirateur à cendres (attention à ne pas utiliser votre aspirateur domestique au risque de l’encrasser) ou une brosse, en veillant à ce que les trous du creuset ne soient pas obstrués.
  • Une à deux fois par semaine, le bac à cendres doit être vidé. Trop de cendres empêchent l’évacuation des fumées et réduisent l’efficacité du poêle. Il suffit de retirer complètement le tiroir, d’aspirer les résidus fins et de vérifier que l’intérieur du poêle reste propre.
  • Une fois par mois, l’échangeur thermique et le ventilateur doivent être dépoussiérés. L’échangeur récupère la chaleur pour la diffuser dans la pièce, et s’il est encrassé, le rendement du poêle diminue. Un pinceau ou une brosse douce permet d’enlever la poussière accumulée sur les ailettes, tandis qu’un aspirateur permet de nettoyer les grilles d’aération et les conduits.
  • Enfin, la vitre du poêle mérite aussi un petit coup de propre. Un chiffon humide avec un peu de cendre fine fait office de nettoyant naturel et évite les traces de suie sans produits chimiques agressifs (oui oui, des cendres pour nettoyer votre poêle qui en produit 😉).

Entretien d’un poêle à granulés : combien ça coûte ?

L’intervention d’un chauffagiste ou d’un ramoneur pour l’entretien annuel d’un poêle à granulés coûte en moyenne entre 120 et 250 €, selon la région et le prestataire. Si vous procédez au ramonage du conduit d’évacuation séparément, notez que cette intervention coûte entre 50 et 150 €, selon la complexité du conduit et la localisation.

Certaines entreprises proposent également des contrats d’entretien à l’année, incluant une ou deux interventions et parfois un dépannage en cas de panne. Ces contrats coûtent généralement entre 150 et 300 € par an. Seulement, ils offrent la tranquillité d’esprit d’une maintenance suivie !

Bon à savoir

Un poêle mal entretenu c’est une surconsommation d’énergie garantie, ce qui augmente directement votre facture de chauffage. Sans compter le remplacement prématuré (et donc coûteux) de l’appareil. En gros, un entretien régulier, c’est un véritable investissement pour faire des économies sur le long terme !

Entretien du poêle à granulés : que dit la loi ?

L’entretien du poêle à granulé, ce n’est pas seulement une question de bon sens (ou d’économies), c’est aussi une question légale. Eh oui, il fallait que ça arrive ! La réglementation impose un entretien annuel obligatoire pour tous les appareils de chauffage à granulés, comme précisé dans le décret n° 2023-641 du 20 juillet 2023. Cet entretien doit être réalisé par un·e professionnel·le qualifié·e, qui effectue un contrôle complet de l’appareil.

À l’issue de cette intervention, l’expert·e doit fournir une attestation d’entretien, document important en cas de sinistre pour votre assurance.

De la même manière, le ramonage des conduits d’évacuation des fumées est obligatoire. Il doit être effectué une à deux fois par an selon la commune et les recommandations de l’assurance habitation. Si vous êtes locataire, c’est d’ailleurs parfois précisé dans votre bail.

À la fin du ramonage, là encore, le ou la professionnel·le délivre un certificat de ramonage, que vous devez conserver précieusement. En cas d’incendie, l’assurance peut refuser l’indemnisation si vous ne pouvez pas prouver que l’entretien a bien été réalisé.

Le non-respect de l'obligation d'entretien annuel est également passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 €, et de 450 € en ce qui concerne le ramonage !

À vos balais ! 🧹

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