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Quel est le prix du gaz vert ?

Le gaz vert, c’est 10 fois moins de CO₂ que le gaz naturel. Un argument de taille pour se tourner vers cette alternative renouvelable et nettement plus douce pour l’environnement que le gaz naturel. Seulement, avant de vous lancer, vous vous posez forcément une question incontournable : combien ça va me coûter ? Le gaz vert, est-ce que c’est forcément plus cher que le gaz naturel ? Alors, on fait le point ?


Le gaz vert, un gaz 10 fois moins carboné que le gaz naturel ?

Ces dernières années, vous n’avez pas pu passer à côté du gaz vert, cette alternative plus écolo au gaz naturel. Il faut dire que le gaz vert (ou biométhane) a droit à moult honneurs, à commencer par un compliment de taille : il serait « 10 fois moins carboné » que le gaz naturel. Mythe ou réalité ? Spoiler : c’est vrai, et c’est plutôt une bonne nouvelle pour la planète !

Qu’est-ce que le gaz naturel ?

Le gaz naturel, vous le connaissez déjà très bien : c’est celui qui alimente majoritairement nos chauffages, nos cuisinières et certaines industries. Eh oui, sur l’Hexagone, le gaz naturel représente en moyenne 17 % de la consommation énergétique finale, ce qui en fait une source d'énergie majeure aux côtés de l'électricité nucléaire¹. Pour la faire courte, il est principalement composé de méthane (CH₄) et provient de la décomposition de matières organiques enfouies sous terre depuis des millions d’années.

Si d’aucuns présentent le gaz naturel comme une énergie de transition, au prétexte qu’il est moins polluant que le charbon (en même temps, qu’est-ce qui l’est davantage ?), rappelons que chaque tonne de méthane relâchée dans l’atmosphère crée un effet de serre 84 fois plus important que la même quantité de dioxyde de carbone sur 20 ans². Sans compter la combustion de cette source d’énergie, qui libère du dioxyde de carbone (CO₂) stocké depuis des millénaires et qui contribue directement au réchauffement climatique. En clair, on remet en circulation du carbone qui aurait dû rester bien caché sous terre. Le gaz naturel et l'environnement, ça ne fait indéniablement pas bon ménage !

Qu’est-ce que le gaz vert ?

On passe maintenant au gaz vert ou biométhane. Cette énergie renouvelable est produite à partir de déchets organiques (agricoles, alimentaires, boues d’épuration…). Plutôt que d’être enfouis ou brûlés, ces déchets sont transformés en gaz grâce à un processus naturel appelé méthanisation.

Ce biométhane a exactement les mêmes propriétés que le gaz naturel et peut être injecté dans les réseaux existants. La différence ? Son cycle carbone est beaucoup plus court ! En effet, le total de gaz à effet de serre (GES) libéré par le gaz vert est de 23,4g de CO2eq/kWh, soit un contenu carbone 10 fois inférieur au gaz naturel et comparable aux autres énergies renouvelables. Comment expliquer ce bilan positif ? En réalité, le biométhane émet beaucoup moins de CO₂ lors de sa combustion, car il ne libère que du carbone récemment absorbé par les plantes, contrairement au gaz naturel, qui repose sur des réserves fossiles enfouies depuis des millions d’années.

Pour ne rien gâcher, ce gaz est produit en France ! Consommer du biométhane permet ainsi de réduire notre dépendance face aux pays exportateurs de gaz naturel, comme l’Algérie, le Nigeria, le Qatar, les États-Unis ou la Russie… Plutôt utile par les temps qui courent n’est-ce pas ?

Avec le gaz vert, on réduit donc les émissions de gaz à effet de serre, on contribue à la transition énergétique et on favorise notre autonomie en matière énergétique. Qui aurait cru que nos déchets avaient autant de pouvoirs ? Nous ! On était d’ailleurs les premiers à proposer une offre de gaz 100% renouvelable et locale 😎.

Le gaz vert, plus cher que le gaz naturel ?

Un poil plus cher que le gaz naturel parce que sa production coûte plus cher que l’extraction du gaz naturel ! Cependant, si on ne regarde que ce prix, on passe à côté d’une réalité : les coûts environnementaux du gaz naturel, eux, sont énooooormes. Et à long terme, c’est la planète (et notre porte-monnaie collectif) qui paie la facture.

Autre point et pas des moindres : dans une offre de gaz naturel, il n’y a pas de garantie d’origine. Ce certificat de traçabilité est exclusif au gaz vert.

Prix du gaz vert : quelles composantes ?

On distingue trois grandes composantes des coûts du gaz vert : 

  • La fourniture et la commercialisation
  • Le transport, la distribution et le stockage
  • Et enfin, les taxes 

La fourniture et la commercialisation

Tout d’abord, il y a le coût de l’énergie réellement utilisée, exprimé en kilowattheures. Il varie en fonction de la quantité de gaz consommée et du type d’utilisation. 

À cela s’ajoute le coût de la garantie d’origine. Elle est essentielle, car, avec un seul réseau de gaz pour tout le monde, il est impossible de distinguer physiquement le gaz vert du gaz fossile. La garantie d’origine permet donc de certifier que tout ou partie du gaz consommé est bien du biométhane. 

En plus du prix du kWh et de la garantie d’origine (GO) s’ajoute le coût des CEE, un dispositif qui vise à encourager les économies d’énergie. Le dispositif impose aux fournisseurs d’énergie la promotion de l’efficacité énergétique auprès de leurs clients. Tout comme les GO, cette dépense est répercutée sur la facture.

Et enfin, la partie visible de l’iceberg : “l’abonnement”, qui permet au fournisseur de gaz d’assurer la relation clientèle, la gestion du contrat, la facturation des différentes taxes. Il s’agit de la portion fixe de tout contrat de gaz, facturée chaque mois, même si vous ne consommez pas — au même titre que les coûts d’accès aux réseaux.

Les coûts de réseaux de transport, de distribution et de stockage

Le gaz, avant d’arriver à sa destination finale, doit parcourir plusieurs kilomètres, et il est parfois stocké pour être réutilisé. Ces opérations entraînent des coûts non négligeables. On parle notamment de :

  • L’ATRT : Accès des Tiers aux Réseaux de Transport
  • L’ATRD : Accès des Tiers aux Réseaux de Distribution
  • L’ATS : Accès des Tiers aux Stockages

Il s’agit tout bonnement des tarifs liés au transport et à la distribution du gaz. Ils couvrent la gestion et le développement des infrastructures nécessaires pour acheminer le gaz. Ces coûts sont collectés par le fournisseur, puis reversés à des acteurs comme GRDF, Natran (ex-GRTgaz) ou encore Terega, qui s’assurent que le gaz arrive à bon port ⚓️.

Parce que les consommations ne sont pas les mêmes tout au long de l’année, il est nécessaire de stocker du gaz en été pour une utilisation en hiver⁶. Ce coût correspond à l’ATS, ou Accès des Tiers aux Stockages. Facturé à tous les consommateur.trice en proportion de leur consommation. L’ATS est reversé aux opérateurs de stockage, dont les principaux sont Storengy, Teréga.

Les taxes

Gaz ou électricité, pas moyen d’échapper aux taxes ! Comme le disait Benjamin Franklin : « En ce monde, rien n’est certain, à part la mort et les impôts. » Et du côté du gaz vert, les impôts prennent plusieurs formes.

Commençons par la CTA, ou Contribution tarifaire d’acheminement. Elle sert à financer l’assurance vieillesse du régime des industries électriques et gazières.

Vient ensuite l’accise sur le gaz, ou TICGN, dont l’objectif principal est d’inciter les ménages à réduire leur consommation de gaz naturel, une énergie fossile.

Là où ça coince : jusqu’en 2021, les foyers ayant souscrit une offre de gaz vert étaient exonérés de cette taxe. Logique, me direz-vous : le biométhane est une énergie renouvelable, donc non concernée par une taxe visant le gaz naturel, qui est une énergie fossile. Bien vu, Sherlock !

Les consommateur.trice de gaz vert ne sont malheureusement plus exonérés de cette taxe. Pire, après une légère baisse de la TICGN en 2021, due notamment à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine, la hausse est repartie de plus belle. Le gaz naturel ayant retrouvé ses prix habituels, le gouvernement a décidé en janvier 2024 de doubler cette taxe, la faisant passer de 8,37 €/MWh en 2023 à 16,37 €/MWh en 2024. Une hausse qui pénalise injustement celles et ceux qui font le choix de la transition énergétique en optant pour le biométhane.

Chez Ekwateur, lorsqu’on ne comprend pas et qu’on n’est pas d’accord, on n’hésite pas à le dire. Nous avons écrit au gouvernement pour demander des explications… et surtout davantage de mesures en faveur du biométhane. Pour le moment, notre courrier est resté lettre morte…

On a aussi lancé en janvier 2024 une pétition sur change.org afin de permettre à tous et toutes de s’exprimer sur le sujet. Aujourd’hui, elle a recueilli près de 6000 signatures, parmi lesquelles on compte peut-être la vôtre. 😊

Une exonération de la TICGN ne pourra qu’aider à l’adoption du biométhane comme énergie de substitution au gaz naturel. Ce qui est essentiel à la transition énergétique. 

À noter qu'il existe aussi une TVA de 5,5 % sur l’abonnement au gaz vert et 20 % sur sa consommation, exactement comme pour le gaz naturel.

La production du gaz vert augmente : une bonne nouvelle

Début septembre 2024, la France comptait pas moins de 704 sites de méthanisation en injection, pour une capacité installée de biométhane injecté de 12,9 TWh/an. Grosso modo, c’est l’équivalent de plus de 3,2 millions de logements neufs chauffés⁴. En 2021, cette capacité était 2 fois plus faible ⁵ ! Autrement dit, le gaz vert a le vent en poupe et ça, ça permet d’alléger les prix !  

Grâce à ce boom de la production de gaz vert, certains fournisseurs - comme nous 😉 - peuvent proposer des offres renouvelables (en tout ou en partie) à des tarifs justes et compétitifs ! Qui a dit qu’il fallait nécessairement se ruiner pour préserver la planète ?! Ça vous dit, un petit tour d’horizon de nos offres de biométhane ?

Nos offres de gaz vert

Chez Ekwateur, nous sommes très fier·e·s d’avoir été les premier·e·s à commercialiser une offre de gaz 100 % renouvelable. Elle est - vous avez suivi - 10 fois moins carbonée qu’une offre classique de gaz naturel 🌍. 

Nous proposons aussi une offre plus abordable, composée de 15 % gaz renouvelable et 85 % gaz naturel. Ainsi, chacun.e peut soutenir la transition énergétique et contribuer à une économie circulaire plus responsable selon ses moyens. 

Nous proposons également 2 types d’évolution du prix du kWh : un prix fixe pendant 1 an ou un prix variable qui évolue tous les mois en fonction des prix du marché. En voici le détail pour le mois d'avril 2025 par classe de consommation :


Offre

Base (très faible conso)
B0
(conso sans chauffage au gaz)
B1
(conso modérée avec chauffage individuel)
B2I
(grande conso, chauffage collectif ou usage pro)
Gaz 15 % renouvelable - prix variable 0,14551 0,14551 0,11011 0,11011
Gaz 100 % renouvelable - prix variable 0,16447 0,16447 0,12907 0,12907
Gaz 15 % renouvelable - prix fixe 0,14443 0,14443 0,11203 0,11203
Gaz 100 % renouvelable - prix fixe 0,16291 0,16291 0,13063 0,13063

Prix du kwh pour le mois d'avril 2025

Pour estimer le prix de votre offre en quelques clics, c’est par ici que ça se passe…

Du gaz vert ou biométhane au prix juste

Optez pour notre offre 100% biométhane issu de la valorisation de déchets organiques !

Sources

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006418127?etatTexte=VIGUEUR&etatTexte=VIGUEUR_DIFF 

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000880200

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