Que de termes différents pour définir le gaz ! Est-ce que cela change vraiment quelque chose ? Ou est-ce juste un nouveau stratagème du monde de l’énergie pour vous embrouiller ? Quels sont les différences, les avantages et les inconvénients de ces différents gaz ?
Votre fournisseur de gaz ekWateur vous répond en toute transparence sur le sujet. 😉
Le gaz naturel aussi appelé parfois (à tort) gaz de ville, vous le connaissez certainement (si, si, on vous assure 😉) car c’est généralement celui qui arrive chez vous. Alors, quels sont ses avantages ? Ses inconvénients ? Son prix ou encore son niveau de pollution ? Si vous n’aviez qu’une vague définition du gaz naturel jusqu’à maintenant, vous allez devenir des expert-e-s. 😉
Le gaz naturel est un mélange gazeux présent de façon naturelle dans certaines roches poreuses. C’est une énergie fossile qui provient de la nature (d’où le terme naturel).
Le gaz que l'on appelle gaz naturel est donc en réalité une énergie fossile au même titre que le pétrole.
À ce titre, et parce que les réserves dans la nature sont limitées, cette énergie n’est absolument pas renouvelable.
Le gaz naturel est principalement composé de méthane et se forme via la désagrégation des matières organiques enfouies sous le sol (terrestre et/ou marin).
Sous l’effet de la pression et de la chaleur, celui-ci vient se loger dans des roches poreuses et ainsi former des poches de gaz. Il est ensuite extrait de ces gisements avant d’être exploité.
Utilisé pour le chauffage, la cuisson ou l’eau chaude, le gaz naturel est l’une des principales sources d’énergie utilisées dans le monde.
Le gaz naturel est l’énergie fossile la moins polluante. Il émet notamment 22% de CO2 en moins que le fioul domestique tout en restant plus polluant que le bois (qui est l’énergie de chauffage la moins polluante en émettant 20 fois moins de CO2 que le gaz naturel) *.
Par rapport au chauffage électrique, le gaz a une empreinte carbone plus lourde. Néanmoins, il faut prendre en compte le fait que l’électricité (produite à 75% par le nucléaire d’EDF) produit des déchets toxiques difficiles à éliminer. Déchets que ne produit pas le gaz.
En ce qui concerne l’extraction et le transport du gaz naturel, il faut savoir qu’ils ne présentent que peu de risques pour l’environnement. Dans des cas exceptionnels de fuites sur le réseau, le gaz naturel va s’échapper par les airs impactant alors le réchauffement climatique (rappelez-vous de ce que l’on a dit plus haut : le gaz naturel n’est autre que du méthane, un important gaz à effet de serre). Néanmoins, le gaz naturel ne présente pas de risque de contamination des sols ou de marées noires comme le pétrole.
Les installations permettant l’extraction et le traitement du gaz naturel (plateformes gazières, gazoducs, terminaux méthaniers) peuvent également être vues comme une défiguration du paysage.
En effet, ces infrastructures peuvent s’étendre sur plusieurs milliers de kilomètres.
En revanche, l’exploitation du gaz de schiste (mise en place en 2011), présent en faible densité, qui nécessite de fracturer le sol et demande de très grandes quantités d’eau, possède un impact environnemental beaucoup plus élevé.
De plus, l’industrie manque de transparence en ce qui concerne les différents types de produits utilisés et un réel risque de pollution des nappes phréatiques et des rivières existe.
L’exploitation du gaz de schiste, si elle est menée dans de mauvaises conditions, peut donc avoir un véritable impact sur l’environnement.
En France, par exemple, son extraction est interdite. Les pays européens, en règle générale, ont des normes beaucoup plus élevées car la population importante est jugée trop élevée pour pouvoir exploiter le gaz de schiste en toute sécurité. Il faut cependant savoir que ces normes d’exploitations varient d’un pays à un autre.
On entend souvent dire que le gaz est dangereux car il est inflammable ou encore toxique. Voici ce qu’il y a à savoir sur le gaz quant à sa sécurité :
Le prix au kWh du gaz peut varier selon différents critères que nous allons vous présenter.
Actuellement il existe différentes classes de consommation en fonction de l’alimentation au gaz dont dispose votre logement. Les voici :
Il existe différentes zones tarifaires selon que vous soyez proches du réseau de distribution du gaz ou non.
Concrètement, plus vous êtes proches du réseau de distribution moins votre prix au kWh sera élevé à l’exception de l’option Base et B0 dont le prix au kWh du gaz reste invariable quelle que soit votre zone tarifaire.
En septembre 2019, 37% des Français-es étaient encore abonné-e-s au tarif réglementé du gaz.
31% des Français-es étaient abonnés à une offre du fournisseur de gaz historique Engie autre que celle au TRV.
Enfin, 32% des Français-es étaient abonné-e-s à un fournisseur de gaz alternatif, soit un concurrent d’Engie (dont nous faisons partie 😉).
Voici les prix en fonction de votre classe de consommation pour les classes de consommation Base et B0 (tarifs au premier mai 2021) :
Pour les classes de consommation B1 et B2i (tarifs au premier mai 2021) :
🚨 Depuis novembre 2019, il n’est plus possible de souscrire à une offre aux TRV du gaz. En effet, le tarif réglementé du gaz va prendre fin d’ici 2023 et tous-tes les client-e-s encore au tarif réglementé devront alors choisir une offre de marché.
Pour proposer leurs offres de marché, les fournisseurs de gaz se basent sur le prix au kWh des TRV afin de proposer des prix plus ou moins compétitifs. Chaque fournisseur est libre de fixer ses propres tarifs. Le mieux est encore de vous renseigner directement sur les sites des fournisseurs ou en faisant une estimation via les sites des fournisseurs.
Voici maintenant venu le temps de vous donner un aperçu plus large de cette énergie fossile afin que vous puissiez vous faire votre avis en toute connaissance de cause. 😊
Cette énergie fossile possède différents avantages. Les voici :
Personne n’est parfait et ce n’est pas non plus le cas du gaz naturel qui possède également des inconvénients. Les voici :
Le gaz de ville qui servait autrefois notamment pour les éclairages publics, le chauffage et la cuisson des citadain-e-s, n’est aujourd’hui plus utilisé.
En effet, celui-ci dégageait une forte concentration de monoxyde de carbone, un gaz extrêmement dangereux pour nous. Il a donc été remplacé par le gaz naturel que nous connaissons aujourd’hui.
Arrivé sur le marché depuis maintenant quelques années, le gaz vert est un autre type de gaz jugé plus renouvelable. Attention, lire la suite vous expose au risque de devenir un-e as du gaz vert. 😉
Le gaz vert est également appelé biogaz. Celui-ci est un gaz produit à partir de la fermentation de matières organiques (déjections animales, déchets agroalimentaires, boues de station d’épuration, etc…,) processus que l’on nomme la méthanisation.
Ces matières servant à la production du biogaz sont disponibles en quantité très importante sur la planète, suffisamment importante pour que l’on estime renouvelables ces sources de production. L'appellation gaz vert provient donc de l’aspect renouvelable de cette énergie.
Le biogaz est fabriqué via la méthanisation. Alors, quels sont les impacts environnementaux du processus de méthanisation ?
Une étude réalisée récemment par l’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes démontre que la production de biogaz par méthanisation ne représenterait que 0,3% des émissions totales de méthane en Auvergne-Rhône-Alpes. Cette étude à échelle locale prouve donc que la production de gaz vert est peu polluante par rapport à son homologue fossile.
Il convient également de noter que le gaz vert assure exactement le même rôle que notre gaz naturel bien connu et est totalement compatible avec notre réseau de gaz. Son exploitation et son origine en font donc une énergie beaucoup moins polluante.
L’ADEME estime même que son facteur d’émissions est d’environ 44,1 g CO₂ équivalent / kWh PCI (pouvoir calorifique inférieur).
La composition du biogaz ou gaz vert n’est pas exactement fixe. En effet, elle peut varier selon l’origine des intrants et de leur traitement. On pourrait presque dire que chaque type de biogaz est unique 😉.
Néanmoins, il est essentiellement composé de :
Les zones de tarification ainsi que les classes de consommation sont les mêmes que celles appliquées pour le gaz naturel. Le prix est donc défini de la même façon pour le gaz vert que pour le gaz naturel.
Le tarif réglementé est le même pour le biogaz que pour le gaz naturel. Nous vous invitons donc à vous reporter à la partie concernant le prix du TRV pour le gaz naturel.
Dans l'ensemble, le tarif du gaz vert est très proche de celui du gaz naturel.
Comme pour le gaz naturel (oui, oui, d’un point de vue tarif, le gaz vert fonctionne sensiblement de la même façon que le gaz naturel), le gaz vert possède des offres de marché et chaque fournisseur fixe librement ses prix.
Nous vous invitons donc à vous renseigner directement sur le site du fournisseur via une estimation ou tout simplement en retrouvant le prix au kWh qu’il applique pour le gaz.
Néanmoins, voici les 2 types d’offres qui peuvent être proposées :
Le gaz vert a aussi son lot d'avantages et d’inconvénients. Nous vous les listons ici (quand on vous disait que vous alliez devenir un-e expert-e du gaz vert 😉).
Le gaz vert, considéré comme une énergie renouvelable d’avenir, possède de nombreux avantages que nous allons voir tout de suite ensemble.
Bien que ces avantages soient nombreux, le gaz vert dispose également de quelques inconvénients à connaître :
Sachez cependant que des recherches sont toujours en cours afin d’améliorer ce procédé d’exploitation.
Oui, vous avez bien lu. Lorsque l’on vous parle de gaz bio, il s’agit en fait de gaz vert, biogaz ou gaz renouvelable. Le gaz bio est donc simplement une autre appellation pour le gaz vert ou biogaz (comme s’il n’avait pas suffisamment d’appellations comme ça 😉).
Ses caractéristiques sont donc les mêmes que celles du gaz vert. Il ne s’agit pas vraiment d’un gaz biologique, néanmoins, l’aspect renouvelable et valorisation des déchets en fait une énergie plus “propre” et plus proche de ce que l’on appelle la “bio” que le gaz naturel.
Vous en avez marre de vous retrouver avec des factures de gaz toujours plus importantes les unes que les autres ?
Il existe des solutions, notamment faire des économies d’énergie (surveiller son chauffage s’il est au gaz par exemple en conservant une température de 19°C dans la pièce à vivre et de 17°C dans les chambres). Néanmoins, il peut aussi être judicieux de changer de fournisseur de gaz.
Pour cela, nous vous conseillons de faire un comparatif de tous les fournisseurs de gaz pour choisir l’offre la plus adaptée à vos habitudes de consommation. Naturellement, si votre offre est adaptée à vos besoins, votre facture de gaz sera moins élevée.
Une fois que vous avez jeté votre dévolu sur une offre, il vous suffit simplement de contacter le fournisseur de gaz détenteur de cette offre en vue d’une souscription.
Sachez que cette démarche n’entraîne aucuns frais de résiliation car aucune offre d’énergie n’est soumise à un engagement.
De plus, chez ekWateur, on s’occupe même de la résiliation avec votre ancien fournisseur. Pourquoi se priver ? 😉
Ekwateur a été le premier fournisseur d’énergie en France à proposer une offre de gaz 100% biométhane ou gaz bio.
Sans changer d’installation ni d’habitude, vous pouvez ainsi passer à un gaz 100% renouvelable produit en France.
En tant que fournisseur de biogaz nous proposons deux offres de gaz, où vous pouvez choisir le pourcentage de biométhane présent.
Alors, on vous l'avait bien dit que vous alliez devenir un-e expert-e du gaz à la fin de cet article non ? Toutes nos félicitations pour être arrivé-e jusqu’ici ! Il ne vous reste plus qu'à opter pour le gaz et le fournisseur qui vous convient le mieux. Vous pouvez aussi faire un devis chez nous si le cœur vous en dit. 😉