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Photo de la cascade de l'Ugine et de la centrale de La Motte en Haute-Savoie
Photo de la cascade de l'Ugine et de la centrale de La Motte en Haute-Savoie

Qui sont nos « petites centrales de production » d’énergie renouvelable ?

Rencontre avec Pierre et Marius Pasteris, concessionnaires de la Microcentrale hydroélectrique de la Motte en Haute-Savoie.


La microcentrale hydro-électrique de La Motte

Chez Ekwateur, nous vous fournissons de l’énergie 100% renouvelable : de l’électricité, du gaz et même du bois de chauffage. Ce n’est pas tout ! Nous vous permettons également de choisir vous-même le type et la provenance de votre électricité grâce à nos garanties d’origine locales, émises par des petites centrales de productions d’énergie verte 100% française, que nous avons sélectionnés avec amour pour vous !

À ce sujet… vous vous demandez peut-être ce que c’est exactement, une petite centrale de production d’énergie ? Chez Ekwateur, on vous dit tout de l’origine de notre énergie verte, alors nous partons aujourd’hui à la rencontre de l’un d’entre eux, concessionnaire d’une microcentrale hydroélectrique.

On vous emmène avec nous ?  😉

Qu’est-ce que c’est au juste, l’électricité hydraulique ?

La filière hydraulique, c’est aujourd’hui la première source d’électricité renouvelable en France : plus de 25,5 GigaWatts de puissance installés sur notre territoire [1] ! Le principe de l’hydroélectricité repose sur l’exploitation de l’énergie des flux d’eau (fleuves, rivières, chutes d’eau, courants marins, etc.), qui est transformée en électricité. C’est précisément le cas de cette centrale : la microcentrale hydroélectrique de La Motte produit depuis 1972 de l’électricité 100% renouvelable à partir de la rivière de l’Ugine.

Direction la Haute-Savoie, au pied du Mont-Blanc. Rendez-vous est pris à Passy (700 m d’altitude), dans la vallée de l’Arve, avec Pierre Pasteris, fondateur et concessionnaire de la centrale, et son frère Marius.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces deux enfants du pays, tous deux ingénieurs de formation, ont la passion de leur métier et de leur région ! Ils sont originaires du Hameau de Marlioz, un petit village à quelques kilomètres de là, dont l’histoire est marquée par l’usine électro-chimique qui a longtemps appartenu au groupe Pechiney. établie à la fin du XIXe siècle, cette usine se trouve sur le bord de l’Arve, une rivière dont le courant alimente de puissantes turbines électriques.

Une inspiration sans doute pour ce producteur !

Comment on décide de créer sa propre centrale de production d’électricité verte ?

Son diplôme d’ingénieur en poche, Pierre Pasteris s’installe dans un bureau d’étude en Bretagne. De là, il sillonne la France et travaille sur différents chantiers de génie civil, dont plusieurs constructions hydroélectriques : de grosses centrales, dont celle de Saint-Aulaye en Charente par exemple, mais aussi des installations plus « modestes », comme une microcentrale dans les Pyrénées pour l’un des frères Guerlain. Finalement, l’électricité hydraulique, c’est un peu comme s’il avait toujours baigné dedans 😉 Et dans les années 1960, il mûrit le projet de « rentrer au pays » avec le rêve de construire un jour sa propre installation.

L’histoire de la centrale hydroélectrique de La Motte est intimement liée à plusieurs passions. Celle de Pierre pour sa région, et en particulier pour un site spectaculaire, la cascade de l’Ugine, un cours d’eau alimenté par la fonte des neiges, qui prend sa source à 1750 m d’altitude dans la montagne de Platé. La fondation de La Motte doit aussi beaucoup à la passion de Pierre pour son métier : « Sur le plan technique, relever ce genre de défi, c’est un peu comme gravir l’Everest ! » nous confie Marius, en repensant aux années de création de la centrale.

Car à l’époque, le projet de Pierre Pasteris paraît fou. Il lui faut obtenir une « concession » d’exploitation du lieu, et les démarches administratives sont très longues et fastidieuses. Sans compter que la construction à flanc de montagne avec peu de moyens relève quasi de l’exploit ! On lui prédit aussi que l’essor de la production nucléaire va faire chuter le prix de l’électricité et qu’il va se ruiner avec son installation « artisanale »…

Aucun argument ne détourne pourtant ce Savoyard déterminé de son « rêve de gosse ». Il faut dire que Pierre, qui vit depuis toujours sans montre et sans téléphone portable, a le goût de l’aventure : une autre de ses passions, c’est l’aviation et la voltige aérienne, qu’il a pratiquée durant des années à bord de son biplan Stampe !

Et en 1972, le défi technique est relevé : la centrale donne son premier tour de turbine, l’Ugine commence à produire à La Motte ses tout premiers kWh. À l’époque, EDF lui achète son électricité 5 centimes (de Franc 😉) le kWh…

Il est ensuite rapidement rejoint par son frère Marius, lui aussi ingénieur, qui l’accompagne encore aujourd’hui dans l’exploitation de la centrale.

Quels sont les critères à prendre en compte pour établir une centrale hydraulique ?

La centrale de La Motte dispose aujourd’hui de 4500 kW de puissance électrique installée grâce à ses trois turbines. Elle produit en moyenne 12 millions de kWh par an. Ça ne vous parle pas beaucoup ? Voilà de quoi vous faire une idée : à plein rendement, la centrale peut couvrir les besoins électriques d’environ 7000 foyers !

Pour évaluer la capacité de production hydroélectrique d’un site, il y a deux critères majeurs à prendre en compte : la hauteur de chute et le débit d’eau. Plus ils sont importants, plus la pression d’eau sera forte, plus la puissance est importante.

La hauteur de la cascade

Vous pouvez le constater sur la photo : la cascade de l’Ugine est un site splendide ! Ce lieu a d’ailleurs été immortalisé par Victor Hugo en 1839 dans son récit En voyage dans les Alpes et Pyrénées.

Le meilleur emplacement pour l’installation de la centrale aurait été au pied même de la chute d’eau : exploiter la hauteur totale de la cascade, c’est la garantie du meilleur rendement possible… Mais il aurait été dommage de dénaturer la beauté de ce site exceptionnel. La première turbine a donc été installée à une cinquantaine de mètres au-dessus du point de chute de la cascade. Et vous aurez beau chercher sur la photo : vous ne parviendrez pas à l’apercevoir ! Elle est souterraine et bien cachée derrière l’abondante végétation du lieu. 😉

L’hydrométrie de l’Ugine

L’autre critère qui impacte le rendement de la centrale hydraulique, c’est l’hydrométrie, c’est-à-dire la mesure du débit des cours d’eau. Lorsque Pierre Pasteris revient à Chedde avec son projet de centrale en tête, personne ne s’était encore intéressé à l’hydrométrie de l’Ugine. Qu’à cela ne tienne : toute l’année 1967, il réalise lui-même des relevés chaque semaine, pour analyser le niveau et le débit d’eau au fil des saisons.

Aujourd’hui, les trois turbines installées à La Motte lui permettent d’optimiser les différences de débit de la rivière au cours de l’année. Car c’est aussi ça, le principe des énergies renouvelables : suivre les saisons et s’adapter à la capacité naturelle du site !

Au printemps et en été, quand le débit du cours de l’Ugine est alimenté par la fonte des neiges, toutes les turbines tournent à plein régime et leur puissance  peut atteindre 4500 kW.

En hiver, le débit chute (jusqu’à 90% parfois), et la centrale met alors à l’arrêt une ou deux de ses turbines : la puissance peut alors tomber à seulement 150 kW… soit un rapport de presque 1 à 30, selon les saisons !

Comment ça fonctionne au juste, une centrale hydroélectrique ?

La technique de production d’électricité hydraulique a été inventée au début du XXe siècle, et elle n’a pas beaucoup évolué depuis. Son principe est simple : l’énergie cinétique d’un courant d’eau est transformée en énergie mécanique à l’aide d’une turbine, puis en énergie électrique grâce à un générateur.

Le point de prise d’eau et la vanne, 290 m au-dessus du point de chute de la cascade de l'Ugine. L'eau qui "déborde" au-dessus de la vanne permet le maintien de la biodiversité de la rivière.

Photo de la vanne de la centrale hydroélectrique de La Motte

1re étape : la prise d’eau

Capter de l’eau, avant de la diriger dans une turbine, c’est donc la première étape de la production d’électricité hydraulique.

Nous empruntons avec Pierre et Marius Pasteris une petite route à flanc de montagne et nous arrêtons plus haut sur le plateau d’Assy, haut-lieu des anciens sanatoriums alpins, face au Mont Blanc.

Nous voici à la prise d’eau, 400 m au-dessus du point d’installation de la centrale. C’est ici que l’eau est captée et s’engouffre dans la conduite forcée pour alimenter les turbines de la centrale. Pas de barrage en ce lieu mais une vanne, avec une retenue d’eau de 250 m3, qui permet de réguler le débit du lit naturel de l’Ugine. Jusqu’à 1600 litres d’eau sont dérivés chaque seconde ! Le surplus, pendant deux mois, passe par-dessus la vanne.

En été comme en hiver, une partie de l’eau de l’Ugine est restituée au pied de la vanne telle quelle dans le lit naturel de l’Ugine : c’est ce que l’on appelle le « débit réservé pour la préservation de la vie aquatique », qui est encadré par la loi. Et ce débit réservé est très important : il est la garantie du bon fonctionnement de l’écosystème naturel de l’Ugine ! Ici, et comme dans toutes les installations de production hydroélectrique, on a le souci de maintenir la biodiversité de la rivière et de préserver la vie animale et végétale locale 😊

2e étape : la production d’électricité

Une fois captée, l’eau de l’Ugine est dirigée dans une longue canalisation de 700 mètres de longueur et 71 cm de diamètre, en partie sous-terraine. Dans cette « conduite forcée » l’eau est sous pression, ce qui lui permet de restituer son énergie potentielle aux turbines.

La troisième turbine, installée dans les années 1990, se trouve 40 mètres au-dessus du premier équipement. C’est celle que vous pouvez voir sur la photo 😉 L’énergie mécanique produite par la turbine est ensuite transformée en électricité par un générateur, qui produit du courant à 5500 volts.

Et voilà comment la jolie rivière de l’Ugine parvient à générer de l’énergie renouvelable…

Ci-dessous, la turbine (en vert) est alimentée par l'eau de l'Ugine. L'énergie qu’elle dégage est ensuite transformée en électricité par le générateur électrique (en jaune).

Photo de l'une des turbines de la centrale de La Motte

3e étape : l’injection dans le réseau

À ce stade, pourtant, l’électricité ne peut pas encore rejoindre le « réseau ». Car La Motte est une centrale « au fil de l’eau » : l’électricité qu’elle produit à partir de l’Ugine est directement injectée dans le réseau de RTE (Réseau de transport d’électricité), la société qui gère le transport d’électricité haute tension en France. Il n’existe qu’un seul et unique réseau de transport d’électricité et tous les producteurs, petits et gros, renouvelables ou non, y injectent le courant électrique qu’ils produisent. Sur ce réseau, le courant qui circule a une tension de 20000 volts (c’est pour cela que l’on parle de lignes à « moyenne et haute tension » 😉)… C’est quatre fois plus que celle de l’électricité qui sort du générateur de notre centrale !

Une étape est donc encore nécessaire : la transformation du courant 5500 volts en courant « haute tension alternatif ». Cette opération est réalisée à l’aide d’un transformateur. Directement rattaché au réseau, le transformateur injecte l’électricité sur la ligne 20000 volts.

À compter de cet instant, l’électricité produite à La Motte entame son trajet pour aller alimenter les foyers français… et peut-être le vôtre !

Comment fonctionne le marché de l’énergie et de quelle façon Ekwateur achète leur électricité verte ?

Un marché qui s’est progressivement ouvert

Pendant près de 40 ans, les Pasteris ont revendu leur électricité à EDF via le système d’obligation d’achat : ce système, prévu aux articles 314-1 et suivants du code de l’énergie, instituait l’obligation pour EDF d’acheter à un tarif fixé par la loi l’énergie d’origine renouvelable des producteurs français. Pourquoi EDF ? Parce que la vente d’électricité est restée longtemps un monopole en France, jusqu’à l’ouverture totale du marché finalisée en 2007 !

Pour Pierre et Marius Pasteris, on n’a pas encore fini de voir les effets positifs de l’ouverture du marché. En favorisant l’essor de nouveaux acteurs, elle a permis l’innovation et l’essor de nouveaux mode de consommation, comme l’autoconsommation par exemple, qu’ils voient se développer autour d’eux !

Depuis quelques années, les Pasteris commercialisent leur électricité directement sur le marché de l’énergie via un agrégateur, Solvay. Ils cèdent à la fois leur production de kWh pour l’année et les garanties d’origine qui sont associées à leur production.

 

Les garanties d’origine

Ces garanties d’origine, qui sont délivrées par un organisme de contrôle indépendant mandaté par l’État, attestent la provenance de leur production et son caractère 100% renouvelable.

Pour Pierre et Marius, les garanties d’origine sont une bonne chose : elles reconnaissent la valeur des énergies renouvelables, elles soutiennent les producteurs engagés en faveur de la transition énergétique. Elles sont aussi, aujourd’hui, le seul moyen de traçabilité de l’énergie achetée et consommée en France.

Et c’est de cette façon qu’Ekwateur se procure aujourd’hui leur électricité 😉 En associant l’achat des kWh qu’ils produisent à l’achat de leurs garanties d’origine, nous vous garantissons une électricité verte, française, à l’origine locale certifiée.

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« Nous sommes des petits artisans de l’énergie »

Au fur et à mesure de notre visite et de nos conversations, nous nous trouvons beaucoup de points communs avec nos petites centrales de production. On vous avait dit : on les a bien choisies 😉

 

L’engagement écologique

Pierre et Marius Pasteris vivent au cœur de la nature et l’engagement écologique, pour eux, c’est une évidence. « Il faudrait être fou pour rester insensible aujourd’hui à la préservation de l’environnement ! L’écologie, ce n’est rien d’autre qu’une question de survie », nous confie Pierre.

Les effets du réchauffement climatique, ils les ont constatés au fil des années. L’Ugine est alimentée par la fonte des neiges, alors son niveau d’eau est sensible aux variations climatiques. Lors de la canicule de 2003, l’assèchement de la rivière a par exemple diminué de près de 30% le rendement de la centrale ! L’énergie renouvelable dépend directement des éléments naturels, alors elle vous place forcément au cœur de la fragilité de la planète…

Pour autant, les deux frères sont résolument optimistes : « Il ne faut pas douter du génie humain ! On constate partout le retour de certaines valeurs, le retour à l’humain, la recherche de proximité, la valorisation des circuits courts… »

Et ils nous parlent de l’agriculture de montagne, qu’ils ont vu beaucoup évoluer dans la vallée : les agriculteurs de leur enfance, qui sont passés à l’agriculture intensive sous la pression de la grande distribution, en recourant aux pesticides et à l’alimentation artificielle du bétail… Puis, à partir de 1995, l’essor d’un nouveau mouvement paysan et le développement progressif de méthodes alternatives plus respectueuses de la terre : élevage raisonné, agriculture bio, etc.

 

Le goût de l’innovation

De l’innovation, la centrale en a beaucoup connu depuis qu’elle a été créée !

Progrès technologiques, informatiques… Pierre Pasteris a même fait partie des pionniers : son rêve, c’était de construire une centrale quasiment autonome. Un projet qu’il a en grande partie concrétisé aujourd’hui, avec l’automatisation du fonctionnement de La Motte : contrôles constants du niveau d’eau, pilotage automatique de la vanne grâce à un détecteur installé au pied de la chute, contrôle des températures du générateur électrique, etc.

La centrale est directement raccordée au réseau, et le flux d’électricité qu’elle injecte est transmis à RTE grâce à un compteur communiquant, qui mesure et communique en temps réel les informations. Ce compteur, qui s’appelle Altys, est en quelque sorte la version pour professionnels de l’énergie du compteur Linky que vous avez peut-être chez vous 😉

Si tous ces systèmes d’alerte facilitent beaucoup l’exploitation de la centrale, les Pasteris ont souhaité conserver un pilotage manuel de la centrale. Pierre fait encore un parallèle avec la nouvelle génération paysanne : « L’automatisation a considérablement simplifié l’exploitation de notre centrale ces dernières années. C’est un peu comme l’automatisation de la traite des vaches dans les exploitations agricoles ! Et nous avons aussi les mêmes contraintes que les éleveurs : il faut toujours être là, toujours être disponible. Si un relevé anormal envoie une alarme au milieu de la nuit, la centrale se met à l’arrêt et nous devons nous rendre sur place pour évaluer le problème, faire les opérations nécessaires et relancer la centrale, une fois que nous nous sommes assurés que toutes les conditions nécessaires sont bien réunies. »

Les deux frères parviennent aujourd’hui à exploiter seuls la centrale avec l’aide d’un ingénieur électronicien qui, aussi passionné qu’eux, a installé lui aussi sa propre microcentrale hydroélectrique. Il y a en permanence un responsable d’astreinte désigné. Et les réveils nocturnes ne manquent pas, comme nous le raconte Marius : « Avec cette centrale, on renait tous les jours ! C’est un perpétuel renouvellement, même avec l’automatisation. Il y a de nouveaux types d’incidents électroniques, des aléas d’intempéries… » Et il nous montre, au passage, les traces d’un arbre tombé sur la vanne lors de la tempête qui a sévi quelques jours plus tôt.

 

La décentralisation

Pierre et Marius Pasteris sont aussi deux ardents défenseurs d’un sujet qui nous tient beaucoup à cœur chez Ekwateur : la décentralisation !

Les deux frères ont connu une époque où on ne jurait que par Paris. Eux-mêmes n’ont pas été encouragés à rentrer dans leur Savoie natale : certains avaient prédit à Pierre qu’il avait peu de chances de travailler à des projets intéressants loin de la capitale. Mais vous savez désormais qu’il est déterminé, notre producteur d’énergie, et qu’il en fallait plus pour le faire changer d’avis 😉 Il a eu raison, car lorsqu’il s’est installé dans un nouveau bureau d’étude à Megève il a piloté des projets de construction de première main, comme le centre d’instruction navale de Toulon, ou encore celui de Querqueville… tous conçus et étudiés depuis sa petite station savoyarde !

Aujourd’hui, ils se réjouissent de l’engouement nouveau pour la décentralisation : leur jolie vallée se développe grâce à l’arrivée ces dernières années de jeunes couples et de familles, attirés par la qualité de vie locale. Et ils nous parlent de nouveau de l’agriculture de montagne et de cette nouvelle génération, qui a fait fleurir les coopératives et les commerces de proximité, en circuit (très) courts, partout dans la vallée. 

 

Et la suite ? Comment la voient-ils ?

Les cas de concessions unipersonnelles comme la leur sont très rares aujourd’hui, car elles apportent moins de garanties de continuité d’exploitation que les centrales gérées par des entreprises. « Nous sommes de petits artisans de l’énergie », nous confient-ils !

Alors comment voient-ils la suite ? Leur centrale sera probablement reprise par une société d’exploitation, qui poursuivra ici leur activité de production d’électricité 100% renouvelable à partir de l’Ugine.

Ci-dessous, Pierre Pasteris (à gauche), concessionnaire de la centrale de La Motte, avec son frère Marius.

Photo de Pierre et Marius Pasteris, concessionnaire de la microcentrale hydroélectrique de La Motte

Pour le reste… Pierre et Marius sont résolument confiants pour l’avenir ! Pour eux, la nouvelle génération a pris conscience des problèmes et ils sont optimistes sur notre capacité à inventer des solutions pour encourager la baisse de la consommation, le développement d’une consommation raisonnée, la décentralisation de la production…

Tiens tiens, ça ressemble beaucoup aux valeurs d'Ekwateur, tout ça 😉

Au moment de quitter Pierre et Marius Pasteris, on s’est sentis fiers chez Ekwateur de vous proposer l’électricité renouvelable de producteurs locaux comme eux.

Vous permettre de choisir leur énergie, c’est l’une de nos actions (il y en a d’autres) pour œuvrer à l’énergie de demain : une énergie verte, collaborative et locale.

Cela vous donne envie d’agir aussi ? N’hésitez plus à rejoindre le mouvement de l’énergie décentralisée avec Ekwateur !

Sources

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006833152&cidTexte=LEGITEXT000006074220

[1] D’après le dernier Panorama de l’électricité renouvelable établi par RTE : https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/le-panorama-de-lelectricite-renouvelable

https://www.powernext.com/search/content?keys=garanties+d%27origine

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