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L'avatar Ekwateur de Lucia
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De journaliste à développeuse Java chez Ekwateur : le parcours de la pétillante Lucia

Globe-trotteuse à l’esprit curieux, Lucia a commencé par des études en journalisme et développement informatique à Madrid en Espagne, avant de rejoindre Paris et Ekwateur en juin 2017 après un détour par l’Angleterre. Déterminée et ambitieuse, elle a rapidement pris ses marques chez Ekwateur en tant que développeuse Java. Présentation d’une nana qui en impose dans l’univers plutôt masculin de la tech.


Hola Lucía ! Il paraît que tu es madrilène mais parisienne d’adoption, journaliste de formation mais aussi développeuse ... Peux-tu nous parler un peu de toi et de ton parcours atypique ?

Petite, mon rêve était d’être journaliste. J’ai toujours voulu faire ça, j’adorais les langues, j’aimais aussi beaucoup les mathématiques, ce qui peut sembler paradoxal car on a tendance à opposer les matières littéraires d’un côté et scientifiques de l’autre.

Du coup, à 18 ans, j’ai hésité : l’informatique ou le journalisme ? Finalement, j’ai choisi le journalisme dans un premier temps, car je trouvais que cela correspondait plus à ma personnalité. Mais mon attrait pour les mathématiques était toujours présent, c’est pourquoi, durant ma troisième année de journalisme j’ai décidé en parallèle de suivre des cours à distance d’informatique.

Par la suite, je suis partie une année en Angleterre pour améliorer mon anglais et j’ai mis ce projet de côté. Mais en revenant à Madrid, il me manquait quelque chose pour être pleinement satisfaite professionnellement et l’informatique me restait dans un coin de ma tête.

J’ai beaucoup réfléchi et hésité à cette période mais j’ai finalement décidé de reprendre des études après avoir fini mon école de journalisme. Je me suis donc lancée dans un BTS en développement.

Comment as-tu fini par poser tes valises en France et rejoindre Ekwateur ?

Le français et moi, c’est une véritable histoire d’amour. Je l’ai pratiqué lors de mon séjour en Erasmus à Metz, durant lequel j’ai véritablement découvert la langue mais aussi et surtout la culture française. C’est donc tout naturellement que lorsque mon école m’a proposé de finir notre BTS par un stage à l’étranger, j’ai fait mes valises pour Paris dont je suis immédiatement tombée amoureuse.

Mon stage de fin d’études se déroulait dans une entreprise de magie. Ça prête à sourire mais mon travail consistait à réaliser une application pour faire des tours de magie. Étant la seule à faire du développement informatique, j’ai mené le projet de A à Z : c’était très enrichissant.

Par la suite, comme je voulais rester en France, j’ai postulé chez Ekwateur. Dès les entretiens, j’ai su que je voulais vraiment m’investir dans cette entreprise. Je me rappelle m’être dit que les professionnels qui m’ont interrogée m’inspiraient et que je voulais être formée par eux. De plus, le côté start-up dans les énergies renouvelables qui cherche à s’imposer dans un secteur dominé par des grandes entreprises ça correspondait totalement à ma nature combative !

Il faut croire qu’ils ont décelé cela chez moi car j’ai été retenue et depuis, j’ai beaucoup appris. J’ai de la chance de travailler dans un environnement aussi stimulant.

Le métier de développeuse Java n’est pas très parlant pour un néophyte. Peux-tu nous expliquer en quoi il consiste ?

Pour être schématique, parmi les développeurs, on distingue essentiellement deux grandes familles : les développeurs “front” ou web et les développeurs “back” dont font partie les développeurs Java. 

Les premiers sont chargés de réaliser les parties visuelles des sites web ou des applications. Les seconds réalisent les mécanismes de traitement des demandes des utilisateurs. Plus concrètement, pour illustrer, on peut prendre l’exemple d’une personne qui souscrit chez Ekwateur. Pour valider son inscription, elle doit cliquer sur un bouton, réalisé grâce aux codes des développeurs web. Puis, après avoir cliqué, la demande est traitée grâce aux codes des développeurs “back”. 

Chez Ekwateur, nous utilisons les langages informatiques Java et PHP pour le travail de développeur back principalement. Les deux font partie des langages informatiques les plus connus en Europe.

Au final, le métier de développeuse Java consiste à automatiser les procédures de traitement des demandes des utilisateurs de sites web. Sans cela, les sites seraient des coquilles vides, des interfaces ne permettant aucune utilisation. 

Comment se déroule une journée type ? Qu’est-ce qui t’anime au quotidien chez Ekwateur ?

Généralement, les journées commencent par une courte réunion avec l’équipe Java, composée de sept personnes. De temps en temps, on a également des réunions supplémentaires pour développer de nouvelles fonctionnalités comme c’est le cas par exemple depuis qu’on a gagné l’offre d’achat groupé de UFC-Que-Choisir. Puis, une fois les objectifs du jour établis, on peut commencer à coder. 

Pour ma part, je suis chargée de réaliser les lignes de code destinées à automatiser la communication avec les gestionnaires de réseaux de distribution (GRDF, Enedis et les petits distributeurs indépendants). Mes missions consistent d’une part à assurer la facturation des clients et d’autre part à traiter les informations contractuelles. 

En somme, je suis chargée de faire circuler les informations relatives à la consommation des clients entre les gestionnaires de réseaux et le service comptabilité d’Ekwateur et garantir que les demandes de souscription et de résiliation soient transmises au service clients. Pour cela, nous avons développé une application nommé Flux. Ce logiciel pour lequel on écrit des lignes de code, et nous les compilons(pour être plus clairs on pourrait dire qu’on les ajoutons) de façon hebdomadaire. C’est la façon de créer de nouvelles fonctionnalités ou apporter des rectifications. Je sais que pour ceux qui ne sont pas du métier, cela peut sembler rébarbatif et assez peu concret mais j’adore ça ! 

Le web est un univers qui a la réputation d’être plutôt masculin. Est-ce difficile de s’imposer en tant que femme ?

Chez Ekwateur, non, il n’est pas difficile d’être développeuse. La bonne ambiance, la volonté d’assurer la parité dans le recrutement : tout est fait pour que les hommes et les femmes se sentent en sécurité. Si je précise que ce n’est pas difficile chez Ekwateur, c’est parce que dans de nombreuses entreprises et même à l’école, être une fille dans l’informatique peut être compliqué. 

Durant ma scolarité notamment, j’étais la seule fille de ma classe et j’ai subi des remarques du type : « Pourquoi tu as arrêté le journalisme ? Les filles sont fortes en langues, les garçons en maths ». Sous-entendu : tu ne peux pas être bonne en maths. J’ai même eu droit à des remarques déplacées sur le genre féminin de la part d’enseignants ! C’est dire qu’il y a encore des progrès à faire… Donc oui, cela peut être difficile, tout dépend de l’environnement dans lequel on évolue. 

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S’il ne fallait donner qu’un seul conseil aux femmes qui veulent se lancer dans le développement, ce serait lequel ? 

Ma réponse est directement en lien avec la question précédente : le meilleur conseil que j’ai à donner aux filles est de ne pas s’énerver face aux commentaires machos de certains. Oui c’est injuste, oui c’est inadmissible d’en être encore à devoir subir des remarques déplacées aujourd’hui, mais cela doit être une source de motivation. 

Bien entendu, aucune femme n’a à prouver aux garçons qu’elle est digne de faire du développement, mais mieux vaut en faire une force et se dire : « Ok, ils pensent que j’ai besoin d’aide car je suis une fille ? Que je ne suis pas légitime ? Mon travail va leur prouver le contraire ». 

Les femmes sont tout autant capables que les hommes. La plus grande difficulté au final, c’est d’oser se lancer.

Gracias Lucia pour cette interview ! On retient que chez Ekwateur, la seule chose qui compte pour rejoindre l’équipe, c’est la motivation et les compétences quel que soit le corps de métier.

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