Eh oui, si les aficionados de lutte sur petit écran savent déjà de quoi on va parler, il est l’heure d’initier tous-tes les autres à cette pratique qui a fait son trou dans la culture française.
L’esport donc, est la pratique de jeux vidéos au niveau professionnel. Nous avons donc à faire à de véritables performers au même titre que des sportifs professionnels.
La différence ? Le terrain. Ici pas de pelouse, pas de terre battue, non. Une console/Un PC et une manette/clavier souris en main pour s’affronter sur des adaptations de sports classiques (FIFA ou NBA 2K) ou sur des titres créés directement par le média en question.
Parmi les jeux les plus prisés on retrouvera League of Legends, jeu de stratégie en 5 contre 5 où le but est d’exploser la base adverse, Valorant, un autre jeu en 5 contre 5, cette fois-ci de tir, ou encore Rocket League, un jeu spectaculaire avec un concept tout simple mixant football et voiture défiant la gravité.
Pour tous ces jeux, il existe une myriade de compétitions tant au niveau local (la LFL par exemple en France pour League of Legends) qu’au niveau international (Major de Rocket League).
Et loin de ce que l’on pourrait imaginer, l’esport n’est pas un secteur niche ! Il s’agit d’un véritable pilier dans l’industrie du jeu vidéo qui représentait en 2022 plus d’un milliard d’euros !
À titre d’exemple, des matchs de Valorant attirent parfois jusqu’à 500 000 spectateurs, qui restent toujours loin en comparaison des 100 millions de spectateurs uniques pour la finale des mondiaux de League of Legends de 2018. Pour comparer, c’est plus que la finale d’un Superbowl, et sans Rihanna !
Un essor qui, s’il est relativement récent en Europe, a déjà une place bien installée dans une partie des pays asiatiques, dont la Corée du Sud, où les joueurs d’esport sont de véritables superstars, comme Faker, l’un des joueurs les plus connus et les plus forts de League of Legends.