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 Les 5 R
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Zéro-déchet : la règle des 5 R

Le gaspillage des ressources et l’accumulation des déchets sont de véritables fléaux qui affectent la planète et les conditions de vie de nombreuses personnes. Comment adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement sans se priver de tout ? Béa Johnson a une solution. Cette blogueuse a cassé les codes avec la publication de son livre « Zéro-déchet » en 2013.  

Son exploit ? Faire tenir les déchets de sa famille dans un bocal en verre. Son secret ? Le respect de 5 principes fondamentaux : les « 5 R ». Alors, le zéro-déchet est-il si inaccessible que ça ? Faisons le point ensemble car comme dirait l’ADEME, ça suffit le gâchis 😉 !


Refuser : ce dont nous n’avons pas vraiment besoin

C’est la base du zéro-déchet : refuser ce dont nous n’avons pas un réel usage ou besoin. Nous sommes constamment inondé-e-s d’informations et les tentations et sollicitations sont monnaie courante.

Il nous faut donc redéfinir nos véritables besoins afin de supprimer ce qui est superflu :

  • Refuser d’acheter et d’utiliser des objets à usage unique : cotons tiges, sacs, couverts ou encore bouteilles en plastique. En 2021, ce sont près de 500 milliards de bouteilles qui seront jetées par an si les modes de consommation ne changent pas. Les alternatives à ces produits sont très nombreuses, moins polluantes et surtout moins onéreuses !
  • Refuser les journaux et flyers dans la rue : moins de déchets papiers et moins de choses qui trainent à la maison.
  • Refuser les publicités à votre domicile en plaçant un Stop Pub sur votre boite aux lettres pour éviter le gaspillage de papiers.
  • Refuser d’acheter des produits emballés de 30 couches de plastiques.

Réduire : ce dont nous avons besoin et que nous ne pouvons pas refuser

Cette règle, malgré ses similitudes avec la première, présente quelques nuances. Il y’a des choses dont nous pouvons difficilement nous passer. L’objectif de ce deuxième R est donc de nous pousser à réduire notre « surconsommation », que ce soit en termes de nourriture, d’eau, de vêtements, d’appareils électriques et connectés…

Les bonnes questions à se poser :

« Cette robe noire ZARA est fort jolie et me fait envie. En ai-je réellement besoin ? » Si cette robe noire est la 8ème de votre dressing, alors il n’est peut-être pas essentiel de l’acheter. La tentation a beau être forte, vous aurez la satisfaction personnelle d’avoir résisté à cet énième achat compulsif 😉.

Même réflexion avec la consommation d’objets connectés. Si votre téléphone fonctionne bien, avez-vous vraiment besoin du dernier iPhone pour capturer des clichés ultras précis de Yaya, votre chat ? Votre portefeuille a la réponse à cette question.

Réutiliser (ou réparer) : ce que nous consommons et que nous ne pouvons ni refuser, ni réduire

Ce troisième R succède aux deux premières étapes et concerne ce que nous n’avons pas pu refuser ou réduire. Il permet de valoriser et d’utiliser ce qui existe déjà plutôt que d’exploiter de nouvelles ressources. De plus, il est souvent plus intéressant financièrement de réparer un objet plutôt que de le racheter 😉.

  • Réutiliser ce que vous possédez tant que possible.
  • Réutiliser des objets déjà existants : n’hésitez pas à acheter d’occasion, vous ferez des économies tout en utilisant moins les ressources de la planète.
  • Réparer les objets qui sont abimés plutôt que de les jeter afin de rallonger leur durée de vie. 
  • Des solutions existent pour tous types de biens : smartphones, vêtements, meubles etc.

Tout se réutilise, rien ne se jette et ce sans contrainte.

Recycler : ce que nous ne pouvons ni refuser, ni réduire, ni réutiliser

Si vous avez correctement suivi les trois premières étapes, il ne vous reste plus grand-chose à faire 😊 ! Il est désormais temps de recycler ce que vous n’avez pas pu refuser, réduire ou réutiliser. Non la poubelle sans distinction n’est pas une option !

  • Renseignez-vous sur le cycle de vie de l’objet dont vous n’avez plus besoin : quand, comment et où le recycler.
  • Triez les déchets restants minutieusement et fonction de leur nature (bouchons, cartons, métal, tissus ...).

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Rendre à la terre : ce qu’elle peut prendre

Nous atteignons ensemble (avec émotion), la dernière étape de notre démarche zéro-déchet : le compostage. Il ne vous reste plus rien d’autre que des déchets organiques et donc, biodégradables.

Il vous suffit d’isoler ces déchets dans une poubelle à cet effet pour ensuite la vider dans votre composteur ou dans celui le plus proche de chez vous. Les bénéfices sont multiples, moins d’odeurs, moins de poubelles à descendre et un futur engrais pour vos plantes !

Nous avons tendance à penser que « zéro-déchet » rime avec contrainte. Cette règle des 5 R casse les codes en résument parfaitement les étapes d’une démarche zéro-déchet simple, non contraignante et à la portée de tous-tes. Il suffit de quelques bons réflexes pour changer les choses. Même si, nous sommes bien d’accord, le meilleur des déchets est celui que l’on ne produit pas. 😉

Sources

https://expertises.ademe.fr/ca-suffit-le-gachis

https://www.lesechos.fr/2017/07/les-chiffres-dementiels-de-la-consommation-de-bouteilles-en-plastique-dans-le-monde-175073

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