Bonus Réparation Textile : l'initiative du Gouvernement pour réduire les déchets de la filière textile

Comme évoqué dans notre article sur la fast fashion, l’industrie textile est à l’origine de 10 % des émissions de CO2 à l’échelle mondiale. C’est plus que l’impact carbone combiné des secteurs aérien et maritime. 

Le bonus réparation textile est donc bon pour l’environnement, mais aussi pour le pouvoir d’achat. Comme l’a souligné le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ce mardi. Le dispositif vise à encourager la réparation de vêtements et de chaussures, allongeant leur durée de vie et soutenant l’économie circulaire.

Ce bonus va de 6 à 25 euros pour les habits et de 7 à 25 euros pour les chaussures selon la nature de la réparation. Le gouvernement souhaite, par ce levier, encourager les consommateurs à choisir la réparation plutôt que le remplacement.  À noter également que ce bonus ne peut couvrir plus de 60 % du coût total de la réparation, et il faut que celle-ci ait un prix minimum de 12 euros TTC pour être éligible.

Et tous les vêtements et chaussures sont éligibles au bonus de réparation sauf quelques exceptions : les sous-vêtements et la lingerie, les vêtements en cuir, les vêtements en vraie fourrure…

Pour le moment, l'aide concerne uniquement les réparations, donc les retouches simples comme raccourcir un pantalon n'entrent pas dans le cadre.

Obtenir le bonus est simple : en tant que consommateur-ice, il n'y a pas de démarche à entreprendre. Le montant du bonus est directement déduit de votre facture chez un-e réparateur-ice labélisé-e et référencé sur le site bonusreparation.fr. Quant aux réparateurs-ices, une démarche est à effectuer auprès de l’éco-organisme (refashion) pour se faire rembourser en fin de mois des réductions avancées.