Nos astuces pour économiser de l’énergie pendant les vacances

Bye bye les veilles (et les veilleuses) ! 

Même éteints, certains appareils continuent de consommer, oui, c’est le cas de votre micro-ondes qui affiche fièrement l’heure toute l’année. Résultat : jusqu’à 10 % de votre facture annuelle peut partir en fumée¹. Pas sympa, non ?

Avant de partir, on débranche donc tout ce qui n’a pas besoin de bosser en votre absence :

📺 télé, box internet, décodeur, consoles, micro-ondes, ordi bureautique , chargeurs, etc.

Astuce pour feignant·e : regroupez vos appareils en veille (TV, box, consoles…) sur une multiprise avec interrupteur ou prise connectée, et d’un seul clic, tout le monde dort. Évitez en revanche de  dépasser la puissance maximale autorisée de la multiprise ou de la prise connectée. 

Pour les puristes du zéro conso (à condition que vous ayez vidé le frigo, et que vous n’ayez pas d’alarme ni d’aquarium à poisson rouge), coupez carrément le courant au disjoncteur. C’est radical… et redoutablement efficace ⚡

Et si vous voulez faire du sur-mesure, vous pouvez ne couper que certains fusibles : les prises et le gros électroménager, par exemple. Le reste continue de tourner… mais seulement ce qui est vraiment utile.

Même sans canicule, votre facture peut grimper. Frigo et congélateur tournent non-stop, et à eux seuls, ils peuvent représenter jusqu’à 25 % de votre conso électrique hors chauffage. Autant dire qu’ils méritent un petit topo avant le départ.

Bref, qu’il reste ou qu’il parte lui aussi en congé (au sens figuré 😉), préparez-le bien : vous ferez des économies, et lui aussi reviendra de sa sieste prolongée en meilleure forme.

💧 Le chauffe-eau, lui, n’a pas besoin de vacances… alors offrez-lui une coupure !

Le chauffe-eau, c’est un peu le sportif de fond de la maison : il carbure non-stop pour garder l’eau à 60 °C… même quand personne n’en profite. Résultat ? Il peut représenter jusqu’à 20 % de la conso d’énergie du foyer, soit environ 270 € par an¹.

🩴 Avant de partir, offrez-lui des vacances bien méritées :

L’ADEME le confirme : à partir de 2 ou 3 jours d’absence, éteindre son ballon d’eau chaude est rentable et sans risque⁴. Bref : mettez-le sur pause, il vous le rendra bien.

Le chauffage, c’est un peu le roi 👑 du budget énergie : à lui seul, il représente 66 % des dépenses énergétiques d’un ménage¹. Alors, pourquoi le laisser jouer les tyrans pendant que vous sirotez un cocktail ?

Inutile de chauffer un salon vide à 19 °C (sauf si votre canapé a froid, mais on doute). Passez le thermostat en mode hors gel (6 à 8°C) ou éco/absence, et basta.

Petit rappel : –1°C = –7 % de conso alors imaginez le jackpot en baissant de plus de 10°C pendant plusieurs semaines !

La clim a tendance à vivre sa meilleure vie pendant votre absence. Mauvaise idée ! Éteignez-la avant de partir, et laissez la chaleur se débrouiller sans vous.

Certains·es conseillent d’aérer la nuit puis de tout refermer dans la journée… ce qui marche très bien si vous avez des dons de télékinésie. Sinon, vos meubles survivront sans clim, promis, ils ne fondront pas et votre facture ne s’en portera que mieux.

(pas très) Fun fact : d’après l’ADEME, une climatisation utilisée 20 jours (≈ 500 h) consomme 300 à 500 kWh, soit plus qu’un réfrigérateur en marche toute l’année⁵.

On ne veut pas vous alarmer, mais une fuite pendant vos vacances, c’est le bingo de la galère : facture qui grimpe, dégâts des eaux, voisin·e·s pas ravis... Bref, fermez l’arrivée d’eau. Un petit geste (juste à côté du compteur), et hop, tranquillité garantie.

Et pendant qu’on y est : coupez aussi le gaz. Mieux vaut éviter qu’il joue les libres penseurs en votre absence.

🚨Si votre chauffage est une chaudière à gaz, pendant vos vacances d’hiver, laissez le mode hors gel activé plutôt que de couper totalement l’arrivée (sinon, vos canalisations risquent de faire un remake de La Reine des Neiges version c’est le compte en banque qui fond).

Ça paraît évident… jusqu’au moment où l’avion décolle et que vous vous demandez si la fenêtre de la cuisine est restée ouverte. Donc : on vérifie fenêtres, volets, portes, garage, cellier, trappe secrète dans l’armoire menant vers Narnia, tout.

Pourquoi ?

Petit bonus anti-gaspi : coupez les lumières extérieures si elles ne sont pas utiles. Sauf si vous tenez à devenir “the place to be” pour tous les moustiques du quartier. 🪩

Faut-il couper la VMC en partant ? Tentant, mais pas forcément une bonne idée.

La VMC, c’est ce petit souffle discret qui évacue l’humidité et renouvelle l’air, même quand vous êtes loin. Certes, elle consomme un peu (~438 kWh/an)⁶, mais sur deux semaines, c’est l’équivalent d’un café en terrasse… sans les olives (mais qui boit son café avec des olives ?).

Parce qu’un logement fermé, confiné et humide, c’est le starter pack des moisissures. Et au retour, il faudra chauffer ou ventiler deux fois plus pour retrouver un air sain.

Laissez-la tourner en petite vitesse, histoire qu’elle garde le logement frais et respirant, même en votre absence.
Exception : si votre logement est bien ventilé naturellement et totalement insensible à l’humidité, vous pouvez tenter la coupure. Mais pensez à la rallumer en rentrant, sauf si vous rêvez d’un intérieur façon hammam moisi et papier peint qui fait des vagues.

Avant de quitter les lieux, faites un dernier tour du proprio : lumières éteintes partout ? (Oui, même celle du cellier que personne n’utilise jamais).

Ça peut sembler basique, mais l’éclairage représente ~12 % de la conso électrique d’un foyer (hors chauffage, eau chaude, etc.). Et une ampoule qui reste allumée pour rien pendant 3 semaines ? C’est un peu comme payer un resto à une chaise vide. 🪑💡

Certains laissent une lampe allumée en continu pour simuler une présence. Mauvais plan : ça consomme beaucoup, et ça n’arnaque plus personne depuis Maman, j’ai raté l’avion.

Et n’oubliez pas : veilleuses, guirlandes, néons stylés mais énergivores… on coupe tout. (Sauf si la rave party pour insectes, vous y tenez absolument.)

En résumé : on coupe tout, sauf la VMC, l’alarme, les caméras de surveillance … et l’aquarium de ce petit poisson rouge. Voici une checklist pour ne rien oublier !

Vous avez blindé votre logement contre le gaspillage ? Bravo 👏
Et l’aventure continue : le vrai impact, c’est aussi pendant le voyage et sur place. Voici quelques pistes malines pour prolonger votre démarche jusqu’au retour et voyager responsable :

🚆 Train, vélo, covoit : vos vacances peuvent rouler plus vert : Un Brest–Paris ? En avion : 131 kg de CO₂. En TGV : 1,83 kg. 72 fois moins d’émissions pour le train. En plus, le paysage défile et les destinations sont nombreuses !

Privilégiez les transports doux et les hébergements éco-engagés : c’est bon pour la planète et pour le moral.

♻️ Sur place, restez léger… même sans valise cabine : gourde, sac réutilisable, barbecue solaire ? Le kit du vacancier responsable.
Éteignez la clim quand vous partez, limitez l’eau chaude, et préférez des repas sans four si vous êtes sous 35°C. Moins de conso, plus de farniente.

🌿 Et vos plantes, alors ? : un pot de basilic abandonné, c’est triste. Mais un arrosage automatique en mode Niagara, c’est pire.Pensez bouteilles retournées, voisin·e·s sympas ou ollas en terre cuite (pots poreux à enterrer qui diffusent l’eau lentement)pour arroser vos plantes quand vous n’êtes pas là. Vos plantes survivent, votre facture d’eau aussi.

Bon, soyons clairs : ce n’est pas une newsletter plan-plan.
Pas de pub pour des rideaux thermiques ou des ampoules LED de 2012.
Non. Ici, on parle d’astuces pour économiser l’énergie sans se prendre la tête, de bons plans, de brèves sur la transition écolo, et parfois même… de nous.

🎁 En bonus : des offres spéciales, du fun, et zéro spam (promis, juré, sur le panneau solaire de mamie).

Abonnez-vous. Sinon on écrira des haïkus tristes à nos panneaux solaires… puis on ira pleurer sous des ampoules basse consommation.

“Soleil sans abonné,

Mon capteur brille en silence.

LED froide, cœur lourd.”

Il n’est pas trop tard pour cliquer… et sauver un panneau de la déprime. 😉⚡