Calendrier de l’avent des articles : jour 1 🎅
Premier rendez-vous de notre calendrier de l’avent où nous répondons à une question qui fait débat lors des repas de Noël, aujourd’hui nous traiterons le sujet des … (suspense) voitures électriques ! Oui, c’est écrit dans le titre mais nous voulions savoir si vous suiviez. 😉
Le sujet de la mobilité électrique qui n’est pas « propre » est une réflexion qui revient souvent et pour cause, elle n’est pas infondée. Nous allons vous donner tous les arguments nécessaires pour faire face à votre oncle, tante, nièce ou autre membre de votre famille lors des repas de fêtes.
1 décembre 2021
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Une voiture électrique a un cycle de fabrication au même titre qu’une voiture thermique. Aussi, si l’on veut vraiment regarder son impact environnemental il est primordial de considérer ce cycle dans son ensemble.
La voiture électrique se définit souvent comme une voiture zéro émission c’est-à-dire que, lorsqu’elle roule, elle n’émet aucune émission de CO₂ (le gaz à effet de serre en grande partie responsable du changement climatique) ou aucune autre particule fine. D’ailleurs, elle ne possède même pas de pot d’échappement et il n’y a pas de combustion au sein de son moteur (qui est totalement différent de celui d’une voiture thermique).
Les voitures thermiques, elles, émettent de nombreuses particules fines toxiques allant de PM10 pour les plus grosses à PM0.1 pour les particules ultra fines. Notons par ailleurs que ce sont malheureusement les plus fines qui sont les plus dangereuses.
Néanmoins, la voiture électrique n’est pas non plus exempte de pollution. En effet, elle a aussi son impact sur l’environnement. Sa production nécessite deux fois plus d’énergie qu’une voiture thermique classique compte tenu de sa batterie et de sa motorisation.
« Le processus de production d’une Renault Zoé zéro émission entraînera le rejet de 6 tonnes de CO₂ contre seulement 3 tonnes pour une voiture thermique » selon Guillaume Devauchelle, l’un des meilleurs connaisseurs des technologies automobiles.
Quoi qu’il en soit, la production d’un véhicule demande de l’énergie et des ressources au même titre que tout autre objet comme les ordinateurs ou les smartphones par exemple. Ce type de production a donc forcément un impact sur la planète.
Et c’est là où la voiture électrique prend tout son sens. On a vu précédemment qu’elle n’émettait pas de CO₂ en roulant. Les recherches menées par l’Agence européenne de l’énergie ont montré que, malgré la production d’électricité nécessaire, les émissions carbone d’une voiture électrique sont inférieures à celles d’une voiture thermique à essence ou diesel d’environ 17% à 30%.
Plus l’électricité utilisée pour la recharge est verte et décarbonée, plus ce pourcentage tend à augmenter en faveur des véhicules électriques. La recharge via de l’électricité verte est donc un excellent moyen de diminuer encore plus l’impact environnemental de votre moyen de transport.
Le moyen de recharge de votre véhicule électrique joue donc un rôle crucial dans l’impact environnemental de la voiture électrique. Plus l’énergie utilisée pour la recharge est décarbonée, plus la voiture électrique obtient un bilan positif en comparaison à la voiture thermique.
Conclusion : la voiture électrique n’est pas « propre » c’est un fait, car, comme tout objet, elle nécessite des ressources et de l’énergie pour être produite. Néanmoins, si elle est alimentée avec de l’énergie renouvelable, son bilan carbone est bien inférieur à celui d’une voiture thermique, n’en déplaise aux sceptiques. 😉