L’autoconsommation, c’est la chance de pouvoir produire une partie de ses besoins en énergie et de pouvoir alimenter ses appareils électriques (chauffage, chauffe-eau, lumières, appareils électroménagers). L’autoconsommation est un moyen de produire en partie ses besoins en électricité pendant les périodes de production de votre appareil, par exemple lorsqu’il y a du soleil ou du vent. L’autoconsommation, c’est aussi un moyen de dire qu’on produit sa propre énergie, et ça, c’est très classe.
L’autoconsommation peut être totale ou partielle et il existe plusieurs types d’installations qui vous permettent de produire votre propre électricité : panneaux solaires photovoltaïques, éoliennes, centrales hydrauliques...
Si vous vous posez encore plus de questions ou désirez en savoir encore plus (parce qu’on veut toujours en savoir plus), nous vous recommandons de lire cette F.A.Q spéciale autoconsommation ou de vous renseigner sur les démarches pour devenir autoconsommateur et maitre de votre propre production.
Les bases de l’autoconsommation
C’est bon, vous avez votre matériel, il fait beau ou il vente et vous devez mettre en service votre installation, mais comment faut-il faire ?
Avant ou pendant l’installation de votre matériel, il est obligatoire de conclure un contrat avec ENEDIS, le gestionnaire du réseau public d’électricité en France ou avec l’Entreprise Locale de Distribution de votre zone afin de déclarer votre installation. L’installation et la signature se réalisent en même temps afin de savoir sur quel type de contrat vous voulez vous engager et pour pouvoir remplir au maximum les critères d’éligibilité. Attention, si vous signez votre contrat après avoir déjà utilisé votre installation à des fins d’autoconsommation vous ne pourrez plus bénéficier du contrat en obligation d’achat et donc bénéficier d’un tarif préférentiel avec EDF ! Il est donc important de savoir lequel des deux contrats suivants vous souhaitez signer.
Si vous souhaitez mettre en service votre équipement pour vendre votre propre électricité (et ainsi vous sentir comme un maraîcher vendant ses propres tomates), vous devez faire un Contrat de Raccordement d’Accès et d’Exploitation (CRAE) avec le gestionnaire de réseau.
Qu’est-ce que l’autoconsommation totale ?
L’autoconsommation totale signifie que l’on consomme soi-même la totalité de la production d’électricité de son installation, cela arrive généralement lorsque l’équipement a bien été dimensionné par rapport à ses usages et à ses besoins.
Depuis 2017, il est obligatoire de signer une Convention d’AutoConsommation Sans Injection (CACSI) avec ENEDIS afin de déclarer votre installation. Lors de la signature de ce contrat, le producteur s’engage à ce que l’énergie électrique produite par l’installation de production soit totalement consommée.
Compte tenu de cet engagement, il convient de choisir une installation à la puissance nettement inférieure à la puissance de l’abonnement électrique, puisqu’il n’y aura pas de rémunération pour le surplus non consommé mais surtout qu’il n’est PAS censé avoir de surplus (au vu de votre précédent calcul sur vos usages/besoins).
Information importante : La prime à l’investissement n’est PAS accessible aux installations à l’autoconsommation totale.
Qu’est-ce que l’autoconsommation partielle ?
L’autoconsommation partielle est la possibilité de consommer sa production d’électricité et d’obtenir une rémunération spécifique pour le surplus ainsi qu’une prime à l’investissement reversée par l’état. Il s’agit de l’autoconsommation partielle, avec injection du surplus au réseau moyennement rémunération.
L’autoconsommation est une science peu exacte, car elle dépend essentiellement d’un facteur très variable : la météo, il est donc très difficile – pour ne pas dire limite impossible – de faire concorder sa production avec sa consommation. Plus clairement, soit on sous-estime sa consommation, soit on la sur estime et on accepte qu’une fraction de son électricité ne soit pas consommée sur place. Et pourquoi ça ? Parce que la courbe de production solaire n’est pas la même que notre courbe de consommation ! Eh oui, votre consommation est à son pic en soirée/ matinée lorsque le soleil n’est pas encore levé et la production solaire est à son maximum en milieu de journée lorsque vous êtes à l’extérieur (à moins de travailler chez vous). Savez- vous que grâce à un gestionnaire de pilotage de l’énergie vous pouvez mettre en marche ou éteindre vos appareils en fonction de votre production ? Cela vous permettra d’améliorer votre taux d’autoconsommation et de mettre en adéquation vos phases de consommation et de production.
Une autre particularité de l’autoconsommation partielle est qu’une rémunération fixe est prévue. En effet, le tarif d’achat destiné aux installations en vente en totalité (vous choisissez de vendre la totalité de ce que vous produisez) bénéficie d’un tarif d’achat indexé sur l’évolution des prix de la production. Contrairement à la rémunération du surplus qui est fixe et qui s’élève à 0.10cts/kWh injecté dans le réseau public ou à 6cts/kWh pour les installations > à 9kWc.
Le raccordement au réseau
L’un des nombreux avantages de l’autoconsommation partielle avec vente du surplus est qu’elle offre un raccordement au réseau beaucoup plus simple, mais aussi beaucoup moins cher qu’une vente en totalité ! Les frais de mise en service d’un raccordement au réseau sont de 50.10€ TTC (sauf en cas particulier).
Une installation pour l’autoconsommation avec vente du surplus utilise le compteur de consommation, rendant l’installation des panneaux photovoltaïques directement liée à l’installation domestique. Il est donc nécessaire d’avoir un compteur capable de pouvoir compter dans les deux sens (consommation et production), en clair il vous faut posséder : un compteur Linky.