Tout d’abord, d’où est partie cette idée de Dream Act et pourquoi ce nom Dream Act ?
Dream Act est née en 2016, alors que Diane et moi finissions nos études et nous demandions comment agir dans notre travail et dans nos vies quotidiennes pour avoir un impact positif sur le monde qui nous entoure.
Nous décidons d’abord de créer l’Association des Dream Acteurs, une association qui référence les bonnes adresses responsables de proximité pour permettre à chacun(e) de soutenir les savoir-faire et artisans locaux.
Epiceries en vrac, fabricants de savons artisanaux, restaurants locavores, créateurs de vêtements éco-responsables et solidaires… Nous découvrons des dizaines d’initiatives inspirantes qui peinent à se développer par manque de solutions de distribution adaptées à leurs contraintes : à prix de vente égal des marges plus faibles ; peu de stocks ; de la fabrication artisanale à la commande...
De l’autre côté, nous réalisons que près de 70% des français souhaitent consommer plus responsable, plus local, plus durable, mais manquent d’information et de confiances dans les labels pour le faire.
Et si on créait la solution ?
La marketplace de la consommation responsable Dream Act est née un an plus tard : un lieu pour permettre à toutes ces marques engagées de faire connaître leurs créations (maroquinerie vegan, cosmétiques zéro déchet, vêtements made in France...) et de se développer. Un lieu aussi pour mieux s’informer et comprendre les coulisses de fabrication de chacun de nos achats.
Quant au nom, il est venu assez naturellement. En discutant avec beaucoup d’entrepreneurs du changement, nous avons réalisé que l’action citoyenne, l’entrepreneuriat social se résumait à ces deux mots : un rêve (de changement, d’amélioration), et des actions concrètes pour qu’il se réalise. Nous avons choisi ce nom en anglais parce que nous pensons que la consommation responsable ne doit pas être uniquement française. Nous souhaitons promouvoir une économie locale à l’échelle française autant que possible, mais aussi à l’échelle européenne. De plus, nous n’avions pas envie de faire du greenwashing avec un nom français mais pas 100% de nos produits fabriqués en France.