Strasbourg a planté 6000 arbres pour lutter contre les îlots de chaleur urbains

En 2020, la ville de Strasbourg a lancé son plan Canopée. Objectif : planter 10 000 arbres d’ici 2030 afin de lutter contre les îlots de chaleur urbains, offrir plus d’ombre et de fraîcheur et adapter la ville au réchauffement climatique. 

Pour y parvenir, la ville s’est fixé trois grandes missions : 

Cinq ans après le lancement, la municipalité annonce avoir planté près de 6 000 arbres (plus de 50% de l’objectif) dans les rues, les cours d’école et les places.¹ 

C’est bien connu, il fait beaucoup plus chaud en ville qu’à la campagne. 🥵D’après l’Ademe, les différences de température peuvent parfois atteindre 10 degrés !² La faute à la concentration des activités humaines (voitures thermiques, bâtiments etc.) et à l’utilisation de matériaux qui absorbent la chaleur et la restituent la nuit (béton, bitume).
La preuve avec ce graphique 👇🏽 qui montre l’évolution des températures annuelles dans la région de Strasbourg. On constate bel et bien une hausse graduelle du thermomètre au fil des ans, entre 1979 et 2024.³

Résultat : un inconfort thermique généralisé, voire un véritable problème de santé publique. Ainsi, lors de la canicule de 2003, la surmortalité a été de 141% à Paris, alors qu’en zones rurales, elle était de 40%⁴. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! Deux fois plus de vagues de chaleur sont à prévoir en France d’ici 2050 d’après Météo-France.⁵

Dans ce contexte, lutter contre le réchauffement urbain est un enjeu majeur pour les villes.

Plusieurs études ont montré que végétaliser les espaces urbains permet de faire baisser les températures et créer des îlots de fraîcheur dans la ville.

Et c’est bien connu : les arbres sont nos meilleurs alliés face au réchauffement climatique. On estime qu’ils absorbent chaque année environ 30% des émissions mondiales de CO₂, ce qui en fait des puits de carbone majeurs.⁶

Eh oui, pour limiter le réchauffement urbain, la végétalisation est un bon début mais elle doit être accompagnée de solutions “grises” et “douces” comme l’explique l’Ademe :

Les solutions grises viennent modifier les infrastructures de la ville en les remplaçant par des dispositifs qui piègent moins la chaleur ou captent plus le vent : 

Les solutions douces agissent sur les usages et pratiques de la ville à l’échelle individuelle et collective : 

Bref, vous l’avez compris, Strasbourg doit, pour se doter d’une politique écologique ambitieuse et cohérente, conjuguer les trois types de solutions : 

Vous vivez en ville et vous souhaitez contribuer à réduire le réchauffement climatique ? Commencez par adoptez une solution douce à votre échelle : souscrivez à notre offre d’électricité verte, certifiée par des garanties d’origine. Vous êtes assuré·e que chaque kWh consommé est ainsi réinjecté dans le réseau sous forme d’électricité renouvelable. 

Or, soutenir la production d’électricité verte, c’est réduire la production d’énergie fossile, responsable de l’accélération du réchauffement climatique !