Avant de nous plonger dans des équations compliquées (bien entendu, nous allons nous épargner cette épreuve), il faut comprendre comment la plante absorbe le dioxyde de carbone et le transforme en oxygène (mais pas seulement).
Si, nous autres mammifères, utilisons la respiration, les plantes font exactement le contraire.
Lorsque l’on inspire, l’oxygène présent dans l’air aide nos cellules à brûler le glucose de notre corps, nous donnant l'énergie pour jouer au curling par exemple (mais si, vous connaissez ce sport qui mélange le bowling avec le ménage !).
Nous assimilons donc de l’oxygène comme “combustible” de notre glucose avant de l’expulser sous forme de dioxyde de carbone.
À l’inverse, les plantes, elles, absorbent l’eau et les sels minéraux dans la terre pour former ce que l’on appelle la “sève brute”.
Cette sève va voyager dans l’arbre jusqu'à atteindre les feuilles. Pleines de sève, celles-ci absorbent alors la lumière et le CO₂ présents dans l'atmosphère. Avec un peu d‘énergie du soleil, la magie opère et le CO₂ est transformé en glucose et les rejets s’effectuent sous la forme d’oxygène !
La capture de dioxyde de carbone par les plantes est donc un fait scientifique qui incite à la plantation des milliards d'arbres sur la planète.
C’est en partant de ce principe que l’interrogation sur la consommation de CO₂ d’un seul arbre peut être discutée.
Pour autant, les calculs sont bien entendus assez compliqués et souffrent de la multitude des espèces végétales, mais aussi de la différence entre les arbres d’une même essence.
Que ce soit le lieu de vie, les conditions météorologiques durant les premières années de l’arbre, ou encore d’autres paramètres, chaque arbre est unique et absorbe donc une quantité de CO₂ qui lui est propre.