Saviez-vous que vous pouviez être aidé-e pour acquérir un vélo électrique ? Eh bien oui, se faire aider pour pédaler, c’est bien, se faire aider financièrement pour un vélo qui vous aide à pédaler, c’est encore mieux !
Certaines de ces aides sont cumulables, d’autres non, en fonction de votre lieu de résidence. Nous allons voir tout ça ensemble, allez, en route ! 🚲
3 novembre 2020
Lecture 4 mn
L’achat d’un vélo électrique, aussi appelé vélo à assistance électrique (VAE), présente de multiples avantages comparé à une voiture. A titre indicatif, un trajet quotidien de 14 Km c’est 85 € d’essence par mois et un peu plus de 1 000 € à l’année pour une voiture contre seulement 30 centimes d’électricité par mois et 3,50 € à l’année pour le vélo électrique. Même pas besoin de faire de calcul pour voir à quel point les économies sont considérables ! Et même avec une batterie, le vélo électrique produit moins de CO₂ que la voiture. Tout ça sans forcer sur la pédale.
Vous pouvez, dans un premier temps, vous tournez vers votre commune.
En effet, cela va faire quelques années que des grandes villes mettent à disposition des subventions pour l’acquisition d’un vélo électrique. Chaque ville a ses propres conditions et sa propre procédure. On vous a quand même fait une liste exhaustive des grandes villes de France qui proposent leur aide.
Notez que pour certaines communes telles que Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Ville-d’Avray, Sèvres et Vanves, une subvention d’une valeur de 200 €, quel que soit le montant du vélo, peut être attribuée selon certaines conditions.
Nous vous conseillons tout de même de vous rendre sur le site internet de votre mairie ou bien de la contacter afin de tout connaitre dans les moindres détails, car la liste des villes participantes change assez régulièrement et les conditions d’obtention sont propres à chaque commune.
Hé oui, la région s’y met aussi ! Entre 150 et 600 € peuvent être alloués selon la région, cependant, le montant ne peut dépasser la moitié du prix du vélo.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie ou encore Centre-Val de Loire sont les régions qui permettent l’obtention d’une aide pour l’achat d’un vélo électrique.
Par exemple, que vous résidiez à Marseille, Aix-en-Provence ou encore à Istres, tout le monde au même rythme de pédale. Le département des Bouches-du-Rhône propose une subvention de 25 % du prix d’achat, dans la limite de 400 €.
Nous vous recommandons de vous rapprocher de votre mairie afin de savoir ce qui peut vous être alloué.
Enfin, depuis 2019, l’Etat fait également partie du peloton. En effet, l’Etat accorde une aide pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE)*, uniquement si l’on bénéficie déjà au préalable d’une aide locale. Le montant accordé par l’Etat vient tout simplement compléter votre aide communale, sans jamais lui être supérieur. Dans tous les cas, le cumul de ces deux aides ne dépasse pas 20 % du prix TTC de votre vélo ou 200 €.
Cette aide est régie par certaines conditions que vous et votre vélo devez remplir. Oui oui, même votre vélo. En plus de posséder une aide communale, il est important d’être majeur, domicilié en France et pour finir de ne pas être imposable sur le revenu l’année précédant l’achat du vélo.
Place au vélo maintenant. Il doit impérativement être neuf, ne pas être équipé d’une batterie à plomb et enfin, être un cycle à pédalage assisté. « DIS-MOI JAMY, C’EST QUOI UN CYCLE À PÉDALAGE ASSISTÉ ? ». Selon le sens de l’article R.311-1 du Code de la route (oui, on fait aussi du droit chez Ekwateur) votre batterie ne doit pas dépasser les 250 watts et votre alimentation doit se couper si vous arrêtez de pédaler ou si vous atteignez la vitesse de 25 km/h.
Pour finir, vous devez vous engager à ne pas vendre votre vélo dans l’année qui suit son acquisition.
Notez que, si vous voulez bénéficier de cette subvention, vous devez obligatoirement en faire la demande dans les 6 mois après votre achat.
Une fois encore, nous vous conseillons de bien vous renseigner sur votre ville et votre région afin de savoir si différentes subventions sont cumulables.
Après l’acquisition de votre VAE (on parle comme les pros maintenant), votre entreprise peut mettre en place le Forfait mobilités durables*. Pour faire simple, c’est votre employeur qui prend en charge vos frais de trajets professionnels, avec votre vélo bien sûr, dans la limite de 400 € net d’impôt par an. Le plus fantastique dans tout ça, c’est que ce forfait est cumulable avec la prise en charge des abonnements de transports publics et la prise en charge des frais d’alimentation des véhicules électriques. Que demander de plus ?
Envie de se faire sa propre idée ? Sachez qu’Île de France Mobilité propose Véligo location, une offre (comme son nom l’indique) de location de vélo électrique pour 40 € /mois pour une durée de 6 mois minimum afin de se faire sa propre expérience. Avec tout ça, plus d’excuse pour passer au vélo électrique !
Alors, on se retrouve sur la piste, ça roule ? 😉