En effet, la mobilité durable est un terme parapluie englobant plusieurs approches du déplacement de demain. Bien que ces notions concernent les modes de transport, leurs objectifs diffèrent. Focus. 🔎
Commençons par quelques définitions (promis, on ne sera pas longs 😉). Mobilité durable, active, douce ou encore alternative : qu’est-ce qui les différencie ? Ces notions font-elles toutes partie de ce que l’on appelle la mobilité durable ? En effet, la mobilité durable est un terme parapluie englobant plusieurs approches du déplacement de demain. Bien que ces notions concernent les modes de transport, leurs objectifs diffèrent. Focus.
Qu’est-ce que la mobilité durable ?
Ce terme est né de la prise de conscience des individus quant à l’impact de leurs déplacements sur l’environnement. En effet, les infrastructures et les réseaux de transport font partie des activités humaines les plus polluantes. La mobilité durable a pour principe de permettre à tous-tes de se déplacer en fonction de leurs besoins avec des moyens de locomotion plus respectueux de l’environnement.
Qu’est-ce que la mobilité active ou écomobilité ?
La mobilité active englobe les formes de transports non motorisés qui n’utilisent que la force physique humaine, telle que : la marche à pied, le vélo, la trottinette, le pédibus ou encore les rollers.
À la différence de la mobilité durable, qui a été pensée dans un but de préservation de l’environnement, la mobilité active a pour but de préserver notre corps. L’hyper industrialisation des sociétés modernes apporte un confort quotidien conséquent qui peut parfois nuire à notre santé.
Cette mobilité dite active a deux vertus : des émissions de CO₂ quasiment nulles, donc un impact environnemental minime et l’encouragement de l’activité physique, nécessaire à notre bonne santé.
Qu’est-ce que la mobilité douce ?
La mobilité douce englobe, en plus des moyens de locomotion non motorisés, les modes de transport silencieux et plus respectueux de l’environnement comme les vélos et voitures électriques, les véhicules hybrides ou encore les bus alimentés au gaz naturel.
Cette troisième approche n’a pas de visée écologique ou sanitaire, elle cherche à lutter contre les nuisances citadines inhérentes à l’hyperdensité des déplacements, à savoir : la pollution sonore et la pollution de l’air.
Qu’est-ce que la mobilité alternative ?
Enfin, la mobilité alternative est, quant à elle, liée à l’idée que les modes de transports et l’hyperdensité du trafic sont néfastes aux villes, à notre corps et à la planète. La mobilité dite alternative est donc un consensus des trois approches précitées. Elle encourage chacun-e à se déplacer en fonction de ses besoins et capacités physiques, en utilisant des moyens de locomotion plus écoresponsables.