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Image d'illustration pour le développement durable
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Le développement durable : qu’est-ce que c’est et où en est-on ?

La semaine du 21 au 29 septembre met à l’honneur le développement durable pour notre plus grand plaisir ! 😉 Chez Ekwateur, comme on aime toutes les initiatives prises en faveur de l’environnement (et on aime encore plus les partager avec vous), on s’est dit qu’on allait lever le voile sur ce qui se cache derrière l’expression développement durable. Suivez-nous.


Le développement durable : un enjeu international

Qu’est-ce que le développement durable ?

On en parle beaucoup, un peu partout, mais sa définition reste un peu floue. Et comme c’est la semaine du développement durable on s’est dit qu’il était de bon aloi de revenir sur sa définition : 😉

Expression apparut pour la première fois en 1987 dans le rapport Bruntland (rapport des Nations Unies), le développement durable se définit comme : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

Cette forme de développement économique se veut donc plus respectueuse de l’environnement via une exploitation rationnelle et modérée des ressources de notre belle planète. Actuellement, les dimensions économique et environnementale du développement durable permettent de s’attaquer, entre autres, aux conséquence de la dégradation de l’environnement.

Le développement durable est à l’origine du concept de transition écologique et énergétique. Ce dernier a été instauré après la mise en place d’un cadre autour du développement durable. Pour le coup, si vous nous connaissez, vous connaissez forcément la transition énergétique qui vise à abandonner petit à petit les énergies émettrices de CO₂ au profit des énergies renouvelables (notre combat en somme 😉).

Des menaces climatiques internationales

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), plus la température augmentera sur la planète plus de nouvelles menaces telles que : la raréfaction de l’eau potable, la réduction des terres habitables - un rapport datant de mars 2018 de la banque mondiale annonce 143 millions de réfugiés climatiques (personnes contraintes de quitter leur lieu d’habitation actuel) d’ici 2050, l’ONU gonfle ce chiffre jusqu’à 1 milliard sur la même période - la récurrence des catastrophes naturelles, la fonte des glaces notamment de la couche permafrost augmenteront. 

Ces menaces en question concernent notre belle planète dans son ensemble et n’épargnent personne. C’est pourquoi, en tant que problème international, chaque pays doit prendre ses responsabilités et le changement climatique doit être traité globalement. Pour répondre à cela, de nombreux pays ont accéléré le développement du droit à l’environnement.

Qu’est-ce que le droit à l’environnement ?

Le droit à l’environnement est international et représente l’étude ou l’élaboration de toutes lois et/ou règles juridiques visant à protéger l’environnement terrestre, aquatique, naturel, voire même spatial (bon là on s’éloigne un peu du sujet quand même 😉). Cependant, le droit à l’environnement reste complexe et très abstrait (il n’existe pas encore de juge de l’environnement même si, dans certains pays, il existe des polices, douanes ou garde-côtes avec une spécialisation environnement) bien que ce droit soit matérialisé dans de nombreux pays par un code de l’environnement écrit.

Et qui dit problème international dit solution internationale et donc objectifs internationaux d’où la création en 2015 des 17 objectifs développement durable (ODD).

Qu’est-ce que les ODD ou objectif développement durable ?

Adoptés en 2015 par l’ONU lors de l’Agenda 2030 (recensant des objectifs en faveur de la transition écologique prévisibles et réalisables à horizon 2030), les Objectifs de Développement Durable ou ODD représentent 17 priorités permettant un développement social plus équilibré d’un point de vue environnemental, économiquement prospère et inclusif.

Ces 17 objectifs prennent la suite des « Objectifs du Millénaire » regroupant les huit plus grands enjeux humanitaires (réduction de la misère, de la famine, développement de l’accès à l’éducation ainsi qu’un meilleur accès aux soins) et à destination des pays en voie de développement sur la période 2000-2015. Les ODD, au nombre de 17, entendent bien dépasser les limites de ces huit objectifs (sur la réduction des inégalités notamment). Ces objectifs ont vu le jour pour guider la progression internationale vers un monde plus durable et vivable pour tous-tes. Ils sont tous connectés entre eux et tous les objectifs et cibles de ces derniers doivent être atteints d’ici 2030.

Cependant, l’objectif 17 : « partenariat pour la réalisation des objectifs » est un peu différent car il représente les fondations de ces ODD. Il est indispensable à l’atteinte des autres objectifs. Chez Ekwateur on le dit régulièrement, c’est ensemble que l’on fait la différence et chaque geste compte (vous saviez qu’on allait dire ça pas vrai ? Vous nous connaissez par cœur 😉).

 

L’ODD 7 pour une énergie renouvelable à un coût abordable

Pourquoi faisons-nous un aparté sur cet ODD ? Tout simplement parce que c’est celui qui nous concerne tout particulièrement puisqu’il vise l’énergie. Il faut savoir que l’énergie n’a pas été intégrée dans les Objectifs du Millénaire car elle est jugée, pour certains, comme l’une des sources des problèmes environnementaux. Or le problème ne réside pas vraiment dans l’énergie mais plutôt dans sa production et son transport d’un point de vue émissions carbone. C’est pourquoi l’énergie est devenue un point clé des Objectifs Développement Durable proposés par les Nations Unies. Cette dernière est utilisée notamment pour le chauffage, l’éclairage, l’alimentation des moteurs et le transport. Garantir l’accès à cette énergie à tout le monde permettrait de créer des emplois, de faciliter l’accès à l’éducation en améliorant les écoles, de permettre aux hôpitaux de fournir de meilleurs services, de soutenir le système agricole et donc de réduire la pauvreté qui existe notamment là ou l’énergie n’est pas disponible, fiable ou à un coût accessible à tous-tes. Et de notre côté, nous sommes très fiers de participer à rendre cette énergie (renouvelable en plus 😉) accessible au plus grand nombre.

Voici donc les cibles de cet ODD 7 sur l’énergie à horizon 2030 :

  • Des services énergétiques fiables, modernes et durables à un coût abordable
  • Une part plus grande de l’énergie renouvelable dans le mix énergétique mondial
  • Une amélioration de l’efficacité énergétique multipliée par deux
  • Créer une coopération internationale plus forte afin de faciliter l’accès à la recherche et aux technologies relatives à l’énergie propre, notamment l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique et promouvoir les investissements dans ces domaines-là.
  • Permettre un approvisionnement en service énergétique modernes et durables pour tous-tes (notamment les pays en difficulté) en développant les infrastructures et en améliorant la technologie.
  • L’ODD 7 donne donc le cadre pour parvenir à accéder à l’énergie propre à un coût abordable pour chacun-e. C’est la feuille de route des États, des entreprises et collectivités locales pour agir à leur échelle dans un souci de responsabilité environnementale.
  • C’est en quelque sorte une réponse à la question fondamentale du traitement des énergies.

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La division puis l’union des pays par les ODD

Pour les pays, se mettre d’accord d’emblée a été un peu délicat (ce que l’on peut comprendre car nous avons tous des problématiques différentes). Par exemple, les pays en voie de développement se retrouvent freinés dans leur croissance par ces objectifs de développement durable ce qui leur semble difficilement acceptable.

Pour citer un second exemple, les États-Unis sont les premiers émetteurs de gaz à effet de serre (20% du total). Certains membres du parti républicain font preuve de climato-scepticisme et martèlent que le dérèglement climatique n’est pas d’origine humaine. De plus, ils avaient dans l’idée de mettre en place un permis d’émission qu’ils n’ont jamais ratifié et leur concurrence avec la Chine n’a fait qu’augmenter leurs émissions carbone. Difficile donc pour ce pays d’envisager un changement.

Néanmoins, au fil de plusieurs discussions et négociations, les différents pays ont commencé à s’entendre et à mettre en place un consensus collectif et international. Une belle preuve de solidarité 😉. 

À présent, les ODD sont là pour tou.te.s. Tous les États de la planète, industrialisés ou en développement, doivent engager les moyens de la puissance publique pour réaliser ces objectifs. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent jouer un rôle majeur dans cette transition. Toutes les collectivités locales, toutes les associations et tous leurs habitants. Ce cadre, qui regroupe tout le monde, nous permet à tous-tes d’agir à notre échelle pour aider nos voisins et notre belle planète sans pour autant nous sentir lésé-e-s. Les ODD ont tracé une feuille de route claire : l’Agenda 2030, qui est très largement partagé et qui propose des solutions concrètes à horizon 2030. Ce plan d’action assure une sécurité globale pour l’avenir de l’humanité et de la planète dont nous seront tous-tes bénéficiaires (eh oui, il ne faut pas croire que nos actes en faveur de notre planète n’ont pas d’intérêts pour nous, bien au contraire. Enlevez-vous donc cette idée reçus de la tête tout de suite 😉).

Plus personne (du mois en Europe) ne doute encore aujourd’hui de l’urgence climatique (ce qui est, selon nous, une belle prise de conscience).

On notera que le lien entre croissance et le niveau de consommation d’énergies est tel que toute menace sur l’approvisionnement énergétique des pays industrialisés s’apparente généralement à une atteinte à leurs intérêts essentiels. La question est d’autant plus sensible que la faiblesse des capacités disponibles est une source permanente de tensions sur les cours boursier et de menace sur l’activité économique et sociale.

Dans ce contexte, la promotion et l’accès à l’énergie renouvelable et propre sont plus que jamais nécessaires car elles offrent une première solution au défi de la transition énergétique. L’électricité verte, le biométhane ou encore le bois de chauffage (issu de forêts gérées durablement) ont une excellente empreinte carbone et peuvent contribuer à notre utilisation quotidienne de l’énergie que nous soyons un particulier ou un entreprise. Elles peuvent également répondre aux enjeux de mobilité (le développement des voitures électriques par exemple).

 

Chez Ekwateur, plus que jamais, on s’investit dans l’objectif 7 des ODD afin qu’il puisse être atteint à l’horizon 2030. Nous avons toujours été mobilisé-e-s en faveur de la transition écologique en vous transmettant tous nos conseils pour faire des économies d’énergie ou en vous offrant d’autres services/canaux de consommation (l’autoconsommation par exemple). Et nous ne lâcherons rien, car la planète est notre bien le plus précieux ! Vous pouvez compter sur nous ! 💪

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