La transition énergétique est donc un axe fondamental de la transition écologique. Et pour cause, tout n’est qu’énergie (pour ne pas citer notre très cher fondateur 😉). Que ce soit pour se déplacer en voiture, s’éclairer, préparer une ratatouille ou fabriquer des objets dans une usine, on a besoin d’énergie (électricité, gaz, pétrole, etc.).
Pour engager la transition énergétique, il faut faire coïncider plusieurs éléments :
- La production d’énergie peu chargée en CO₂, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique ;
- Une diminution de consommation des bâtiments via des réglementations thermiques strictes pour le neuf et la rénovation du parc immobilier ancien;
- Minimiser la consommation des appareils électroménagers ;
- Une réduction de la consommation des véhicules (de l’avion à la voiture, en passant par le train et les bateaux 🚢).
Voyons cela ensemble point par point.
Le nécessaire développement des énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont des énergies en « perpétuel renouvellement » comme l’explique l’Insee. On retrouve là notre idée de cercle. Elles puisent leur force dans la nature. Cercle vertueux + nature, c’est parfaitement dans les clous de la transition écologique 😉.
Toujours selon l’Insee, « on distingue ainsi parmi les sources d’énergies renouvelables, le soleil (photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans (hydraulique, marémotrice, etc.), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur de la terre (géothermie) et celle extraite par des pompes à chaleur. ».
Elles présentent l’avantage de rejeter peu de CO₂. En effet, d’après l’ADEME pour produire un kWh d’électricité avec du charbon, une énergie fossile, on émet 1060 grammes équivalent CO₂ (geCO₂/kWh). À l’inverse, l’éolien génère 7 geCO₂/kWh et l’hydraulique 6 geCO₂/kWh.
Transition énergétique et énergie nucléaire
🙋 Vous levez la main, on voit que vous avez une interrogation. « Le nucléaire, c’est aussi une énergie décarbonée, non ? Peut-on s’en servir pour la transition écologique ? ». Excellentes questions !
Alors oui, l’énergie nucléaire est une énergie peu chargée en carbone. La production d’électricité nucléaire émet 6 geCO₂/kWh.
Pour autant, l’atome ne peut pas être considéré comme une énergie renouvelable permettant de favoriser la transition énergétique. Il produit de nombreux déchets radioactifs enterrés dans le sol, dans la mer, ou en attente de traitement. Selon la Société Française d’Énergie Nucléaire, 7% des déchets sont encore dans « l’attente de solution de stockage pérenne ».
Ces déchets radioactifs sont toxiques. Ils présentent une triple problématique de sécurité, de santé publique et pour l’environnement (tout le monde a malheureusement en tête les images de Fukushima ou de Tchernobyl). En utilisant le nucléaire, on produit effectivement une énergie décarbonée, cependant, on laisse un fardeau aux générations futures.
C’est pourquoi la piste des énergies vertes, qui ne produisent pas de déchets ni de carbone, est bien meilleure pour la survie de la planète.
Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments
Les kWh les moins polluants sont évidemment ceux qu’on ne consomme pas. Et pour cela, il faut diminuer la consommation de nos bâtiments. C’est un enjeu de taille quand on sait que le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire représente 20% de nos rejets de gaz à effet de serre (GES), d’après le ministère de la Transition écologique.
Renforcer la performance énergétique des bâtiments passe d’abord par la rénovation des logements et immeubles de bureau. En général, cela se passe selon les étapes suivantes :
- L’isolation des bâtiments afin de limiter au maximum les pertes d’énergie ;
- L’installation d’un dispositif de chauffage moins énergivore ;
- L’installation d’un système de ventilation pour améliorer la qualité de l’air et réduire la pollution intérieure.
Ensuite, il faut diminuer l’empreinte carbone des bâtiments. Pour cela, la France se base sur des réglementations thermiques. Aujourd’hui, la réglementation thermique en vigueur est la RT 2012. Elle enjoint la construction de bâtiments basse consommation (BBC).
En 2022, la réglementation thermique change. On passera à la réglementation écologique 2020 (RE 2020). Celle-ci ouvre la voie à la construction de bâtiments à énergie positive. Il s’agit d’édifices extrêmement bien isolés, assortis de panneaux solaires et d’un chauffage basé sur les énergies renouvelables (chaudière biomasse, pompe à chaleur, etc.).
Bon à savoir : pour engager les ménages à rénover leur logement, les pouvoirs publics ont mis en place des aides à la rénovation énergétique comme MaPrimeRenov’, la Prime énergie Ekwateur ou les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Ouvertes à tous-tes, ces aides permettent de faire baisser le montant du chantier. Votre maison est mieux isolée, votre facture d'électricité et votre facture de gaz diminuées et la planète protégée. Efficace, non ?
Opter pour de l’électroménager moins gourmand
D’après une étude de la filière DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques) nous disposons en moyenne de 73 appareils électroménagers par appartement en France et 118 dans une maison. Et cela pèse bien évidemment sur notre consommation d’énergie !
Pour que l’électroménager puisse rimer avec transition énergétique, voici quelques astuces :
- réparer au maximum les objets qui dysfonctionnent ou les donner à des associations pour leur offrir une seconde vie (Label Emmaüs, par exemple, reconditionne les appareils électroménagers) ;
- sélectionner des équipements avec une étiquette énergie proche de A, ils seront plus économes ;
- débrancher les appareils en veille. Selon l’ADEME, c’est aussi un moyen de faire jusqu’à 10% d’économies sur sa facture d’électricité. La planète est gagnante et votre porte-monnaie aussi. 😉
Favoriser la mobilité durable
Enfin pour lutter contre le changement climatique, il faut s’orienter vers une mobilité durable. Exit la voiture à essence ou la voiture diesel, il faut passer à autre chose !
En la matière, le vélo est un peu le must. Il permet de vous déplacer rapidement et sans CO₂ pour les petits trajets. Pour les trajets plus longs, on pense à la voiture électrique. Selon l’ONG Transport et Environnement, c’est 77% d’émissions de CO₂ en moins qu’une voiture thermique en France.
Si vous souhaitez participer à la transition écologique et énergétique, rien de plus simple. Cela commence par mettre du soleil dans votre vie (ainsi que du vent et un peu d’eau). Comment ? En consommant l’électricité proposée par un fournisseur d’électricité verte. Vous voulez aller plus loin ? Vous pouvez compléter avec du biométhane, un gaz vert renouvelable. Vous voulez aller encore plus loin ? Vers l’infini et au-delà ? 😉 Il ne vous reste plus qu’à installer des panneaux solaires photovoltaïques pour de l’autoconsommation. Ekwateur vous aidera à dimensionner votre projet en fonction de votre maison et votre budget. En bref, un accompagnement de A à Z !