Logo Ekwateur
Calendrier de l'avent
Calendrier de l'avent

La volonté de tout quitter pour faire un métier en rapport avec la nature et non avec l’argent

Calendrier de l’avent des articles : jour 19 🎅

« Je quitte Paris pour m’installer en Corrèze et ouvrir une ferme en permaculture », vous avez déjà entendu cette phrase ? Figurez-vous que ce n’est plus si rare.

Pour ce dix-neuvième jour du calendrier de l’avent des articles, nous vous aidons à aborder le sujet avec vos proches si c’est la vie qui vous tente.


« Ne pas perdre sa vie à la gagner »

Une étude réalisée par Randstad et publiée en avril 2019 avant la crise sanitaire donc a mis en évidence qu’un français sur cinq considérait son travail comme un « bullshit job », c’est-à-dire un emploi inutile et dont on ne perçoit pas le sens.

La crise sanitaire a amplifié ce phénomène. Le lot de confinements et de télétravail a entrainé de nombreuses personnes à se remettre en question, notamment côté carrière et valeurs.

Dans une société où nous vivons à 100 à l’heure, quitter un train de vie alimenté par des revenus confortables pour se consacrer à quelque chose qui nous importe vraiment, comme l’écologie, n’est plus si insensé. L’expression « ne pas perdre sa vie à la gagner » prend tout son sens.

Quitter son confort pour se consacrer à l'écologie

Si vous souhaitez vous lancer, il est possible d’avoir à faire face à quelques incompréhensions en abordant le sujet avec ses proches.

Simplement, vous pouvez leur expliquer que l’écologie a pris une place importante dans la vie que vous souhaitez mener et que pour ce faire, il est important de faire un métier qui a un rapport direct avec la transition écologique, même si cela implique de faire des concessions, notamment au niveau de vos revenus.

Une fois le cap passé, ils seront sans aucun doute rassurés et heureux de voir que vous vous épanouissez dans votre nouvelle vie.

Faut-il tout abandonner pour être écolo ?

La réponse est évidemment non. Et d’ailleurs, la grande majorité des gens qui souhaitent se reconvertir pour faire un métier en rapport avec l’écologie ne changent pas radicalement de vie. La sociologue Sophie Denave explique dans le magazine Slate que « la plupart des mobilités sont des petites reconversions vers des modèles voisins, il n’y a pas tant de gens qui font des reconversions radicales ».

Et si vous ne vous sentez pas encore prêt à sauter le pas, vous pouvez tout à fait commencer par mettre en place des actions écologiques dans votre entreprise. Un mode de vie « classique » avec un travail « classique » n’est pas incompatible à des valeurs écologiques. 😉

Nos derniers articles de la catégorie

Voir plus d'articles