Quelles sont les couleurs des fils électriques ?

Dans le grand arc-en-ciel des câbles électriques, chaque couleur a son rôle bien précis¹-² : pas question de choisir au hasard, sinon gare aux étincelles !

🔵 Bleu : c’est le neutre. Un peu le retour à la maison du courant : il boucle le circuit et permet à l’électricité de repartir sagement vers la source.

🟢🟡 Vert/jaune : le fil de terre. Le super-héros de l’installation : il intercepte les fuites électriques pour les envoyer direct sous terre, évitant chocs et incendies.

🔴/🟤/⚫ Rouge, marron, noir : les fils de phase. Ceux-là sont les moteurs de l’histoire : ce sont eux qui amènent l’électricité jusqu’à vos appareils pour qu’ils fonctionnent.

🌈 Et les autres ? Gris, blanc, violet, orange… ils peuvent aussi être utilisés pour les phases. Mais attention : le bleu et le vert/jaune sont des VIP, réservés uniquement au neutre et à la terre.

Si les fils électriques ont pris des couleurs, ce n’est pas par souci de déco mais par nécessité. Depuis les années 1970-1980 et la mise en place de la norme NF C-15-100, la réglementation a imposé un code précis pour éviter que chacun y aille de sa fantaisie³. 

Résultat : fini le neutre en rouge ou la phase en jaune-vert qu’on pouvait croiser dans les vieilles installations. 

👋 Comme ces anciennes pratiques traînent encore dans certains logements, un testeur reste souvent la meilleure précaution avant de bricoler.

Aujourd’hui, ces couleurs servent d’abord à identifier immédiatement chaque conducteur. Bleu = neutre, vert/jaune = terre, et toutes les autres teintes pour la phase. 

Simple, efficace, et surtout vital : confondre une phase et un neutre peut provoquer court-circuit, électrocution… voire incendie.

Et ce n’est pas un simple conseil de bon sens : c’est une obligation inscrite dans la norme NF C 15-100 en France et harmonisée à l’échelle européenne via la norme CENELEC HD 308 S2.

Le code couleur est tout sauf un détail : c’est ce qui garantit la sécurité de votre installation et sa conformité aux règles. Il faut respecter le schéma pour chaque manipulation : quand on change une prise ou lorsqu’on branche un disjoncteur différentiel par exemple.

Pas vraiment. Chaque coin du monde a sa petite recette électrique.

Depuis les années 1970, la norme NF C 15-100 (et son équivalent européen CENELEC HD 308 S2) harmonise les couleurs : bleu pour le neutre, vert/jaune pour la terre, toutes les autres couleurs pour les phases. Simple, clair, et désormais uniforme dans toute l’Union.

Le National Electrical Code (NEC) impose seulement deux règles4 : le neutre doit être blanc ou gris, et la terre doit être verte, vert/jaune ou nue. Pour les phases (les Américains disent “hot”), pas de couleur obligatoire : la pratique veut que l’on utilise noir, rouge et bleu en triphasé 208 V, et marron, orange, jaune en triphasé 480 V.

Depuis 2004, le pays s’est aligné sur la norme européenne⁴ : marron pour la phase, bleu pour le neutre, vert/jaune pour la terre. Mais dans les anciennes installations, on trouve encore l’ancien code couleur : rouge pour la phase et noir pour le neutre.
Moralité : si vous changez d’horizon ou si vous mettez les mains dans une installation des années 60, ne vous fiez pas qu’aux couleurs. Un multimètre est votre meilleur ami.

Un fil rouge branché comme un neutre ? C’est la catastrophe assurée : court-circuit, fusible qui saute, voire incendie. Pas pour rien que l’INRS rappelle que respecter les couleurs est une question de sécurité vitale⁵.

Un coup de ruban adhésif pour “corriger” une couleur, et hop, on croit que c’est réglé. En réalité, le ruban finit par sécher, glisser ou se décoller. Résultat : isolation qui lâche et étincelles garanties. Ça brille… mais pas dans le bon sens.

Dans les logements construits avant les années 80, le neutre en rouge ou la phase en jaune/vert, c’était monnaie courante. Sans vérification, difficile de savoir qui fait quoi. Dans ces cas-là, le multimètre, c’est comme une lampe torche : indispensable pour ne pas avancer à l’aveugle.

Chaque année, l’électricité reste l’un des grands suspects derrière les sinistres domestiques. Selon l’Observatoire national de la sécurité électrique (ONSE, 2025)⁶ :

Si votre installation n’est pas aux normes, vous multipliez les risques d’incendie et vous vous exposez à un second choc : voir votre assurance réduire ou refuser l’indemnisation.

Dans les fils électriques, le vert/jaune c’est la terre. Son rôle ? Dévier la moindre fuite de courant vers le sol pour éviter les accidents. En clair : il veille sur votre maison en toute discrétion.

🌎 Chez nous, le vert a une autre mission : protéger notre maison commune, la planète. 

Avec une électricité 100 % renouvelable, chaque kWh que vous consommez chez vous est compensé par un kWh solaire, éolien ou hydraulique injecté dans le réseau via le mécanisme des garanties d’origine. Le tout, pour moins de CO₂, plus d’air pur et un coup de pouce direct à la transition énergétique.

Derrière ce code couleur électrique, il n’y a ni fantaisie ni hasard : juste des règles simples pour que le courant circule en toute sécurité. Bleu pour le neutre, vert/jaune pour la terre, rouge, noir ou marron pour la phase… un petit arc-en-ciel normé qui protège vos appareils, votre maison… et vous-même.

Et si les couleurs ont leur importance dans un tableau électrique, elles en ont aussi sur votre facture. Chez Ekwateur, on a choisi le vert ; pas celui des câbles, mais celui de l’électricité 100 % renouvelable, produite en France et bonne pour la planète.

Comme quoi, dans l’énergie comme dans le câblage, respecter les bonnes couleurs, c’est toujours le meilleur choix. 😉