Logo Ekwateur
Bûches et copeaux de bois
Bûches et copeaux de bois

Pourquoi le bois est-il une énergie renouvelable ?

Si vous nous lisez depuis un certain temps vous connaissez sans aucun doute les éoliennes, les panneaux solaires ou encore les centrales hydrauliques. Et pourtant, l’énergie renouvelable numéro un en France n’utilise ni le vent, ni le soleil, ni l’eau…


Qu’est-ce qui fait du bois une énergie renouvelable ?

Ce que l’on appelle le bois énergie est issu de la biomasse, car nous l’obtenons à partir d’une matière organique (en l’occurrence le bois) après une réaction chimique (sa combustion).

Le bois est une énergie renouvelable, car son exploitation (ou sa production) est neutre en carbone. Durant toute sa vie, le bois absorbe du CO₂ qu’il rejette seulement lors de sa décomposition (donc quelques centaines voire milliers d’années plus tard). Un arbre est donc neutre en émissions de carbone. De plus, la combustion du bois dans une cheminée ou une chaudière ne rejette pas plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère que sa décomposition naturelle, ce qui fait du bois une énergie propre et renouvelable (au même titre que les autres énergies renouvelables) sous certaines conditions que nous allons vous donner.

Comment utilisons-nous le bois en tant qu’énergie renouvelable ?

Nous l’avons dit dans l’introduction, le bois est la source d’énergie renouvelable la plus utilisée en France. Pour les particuliers, le bois génère de la chaleur et sert donc surtout à chauffer et/ou à cuire vos aliments.

Pour les industriels, le bois sert au chauffage, à sécher des produits ou des matériaux voire à produire de l’électricité.

Il faut également savoir que tous les types de bois n’ont pas tous la même utilité. Le bouleau et le frêne par exemple brûlent vite en offrant de très belles flammes. C’est la raison pour laquelle on les retrouve souvent dans les cheminées. Le chêne quant à lui donne de très bonnes braises. Vous n’êtes pas sans savoir que les braises sont à l’origine de ce combustible essentiel pour vos barbecues d’été : le charbon. En effet, les braises issues de la combustion permettent ainsi la création du charbon solide que nous connaissons tous-tes.

Les résineux et les feuillus tendres brûlent très rapidement et permettent ainsi aux appareils de chauffage qu’ils alimentent de monter plus rapidement en température. Leur inconvénient ? Ils sont fragiles et sont donc difficilement stockables sans se détériorer.

Enfin, il est également possible d’utiliser le bois énergie sous différentes formes. Vous connaissez certainement la traditionnelle bûche utilisée pour alimenter les cheminées, les cuisinières à bois ou encore les poêles cheminées. Sachez qu’il est également utilisable sous forme de petites plaquettes (issues des branches ou d’autres résidus forestiers) servant à alimenter certaines chaudières automatiques. Et enfin, il peut aussi être consommé sous forme de granulés de bois qui résultent de copeaux ou de la sciure de bois. Ces derniers alimentent aussi les chaudières électriques et sont beaucoup moins gourmands en espace de stockage. Un argument non négligeable pour les petits logements.

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez une sélection d’articles sur la transition énergétique.

Faut-il craindre une déforestation plus importante avec le bois énergie ?

Bien que la France soit recouverte à 28% de forêts et que les forêts européennes ne cessent de s’étendre depuis 150 ans (selon le Syded du Lot), si certaines conditions ne sont pas respectées, les conséquences sur les écosystèmes peuvent effectivement être considérables.

Pour bien comprendre comment cela fonctionne il faut séparer les forêts en trois catégories :

  • Les jeunes forêts en croissance qui captent le dioxyde de carbone et qui luttent donc efficacement contre la pollution.
  • Les forêts plus matures qui ont un bilan carbone neutre, et qui constituent un « grand réceptacle » de carbone. Ces forêts-là ne doivent pas être touchées, car attaquer ces arbres revient à libérer tout le carbone stocké par ces derniers et pourrait s’avérer extrêmement polluant.
  • Les forêts possédant un nombre important d’arbres mourants. Pour ceux-là, la meilleure façon pour éviter le rejet de carbone est encore de valoriser le produit bois et donc de l’utiliser pour la menuiserie. Cette utilisation du bois permet de continuer à stocker le carbone à l’intérieur de celui-ci durant encore quelques dizaines voire centaines d’années.

Une forêt qui lutte contre le réchauffement climatique est donc une forêt gérée de manière durable qui optimise la séquestration de carbone ainsi que la valorisation du bois pour la menuiserie.

Et ce type de forêt est totalement compatible avec l’exploitation du bois énergie à condition, bien sûr, de respecter l’écosystème de la forêt et de couper des arbres de façon raisonnée. Par exemple couper certains arbres pour permettre à d’autres arbres plus grands et plus beaux de se développer ou encore replanter des arbres lorsque certains arrivent en fin de vie. Il faut également veiller à replanter des variétés d’arbres compatibles avec le climat ainsi que la terre dans laquelle ils se trouvent.

Une belle forêt verte avec du soleil

Enfin, les problématiques actuelles de déforestation que l’on connaît, en seulement 3 décennies 80% de la couverture forestière mondiale originelle a été dégradée ou détruite (selon le World Ressource Institute), sont principalement dus à l’exploitation agricole et non à l’utilisation du bois comme énergie.

Le bois présente-t-il un risque de pollution ?

Le bois énergie est la première source d’énergie renouvelable utilisée en France et son développement peut permettre d’atteindre les objectifs énergétiques et climatiques. Cependant, pour cela, il faut surveiller les rejets atmosphériques du bois et éliminer les appareils polluants y compris ceux qui sont vendus neufs.

En effet, la fumée dégagée par la combustion du bois n’est pas inoffensive. Le bois est composé à 48% de carbone et produit des goudrons lors de sa combustion. De plus, la fumée qui s’échappe d’un poêle à bois, d’une cheminée ou d’un feu de jardin continent des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques et des particules fines. En fonction de la quantité d’air, la température du lieu où brûle le bois ainsi que l’humidité de celui-ci, la combustion qui en résulte va générer différents types de particules fines. Si la combustion est complète, le bois produira des particules dites « salines » qui prennent la forme de cendres et dont la nocivité est très faible. Si la combustion est incomplète en raison d’un niveau d’oxygène trop bas, de la suie se formera. Cette dernière peut s’avérer toxique pour l’homme selon une étude de 2005 menée par Nussbaumer. Enfin, si le bois est humide, cela entraînera la formation de Composés Organique Condensables (COC) qui se déposent dans les conduits mais aussi dans l’atmosphère et qui sont très polluants et nocifs pour l’homme.

Néanmoins, une étude de 2010 réalisée par Milijevic a démontré que plus le bois de chauffage dispose d’une capacité calorifique élevée, plus la capacité des particules fines à oxyder les protéines du corps diminue.

Si l’on veut donc développer cette source d’énergie renouvelable, il est nécessaire d’utiliser des équipements de chauffage possédant des filtres pour ces particules ou d’utiliser du bois de très bonne qualité. C’est le cas d’Ekwateur qui propose la livraison de bois de chauffage compressé issues de forêts éco-gérées et de qualité supérieure rejetant ainsi moins de particules dans l’atmosphère. En tant que fournisseur d’énergie renouvelable il était impensable pour nous de manquer de respect à notre belle planète bleue.

Vous êtes intéressé.e par notre démarche ? On vous accueille (très chaleureusement et avec grand plaisir) ici. 😉

Sources

https://syded-lot.fr/energie/en-savoir/pourquoi-le-bois-est-il-la-source-dune-energie-verte-et-renouvelable

https://www.wri.org/

Nos derniers articles de la catégorie

Voir plus d'articles