L'électricité verte au prix juste
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Si le vert est bien entendu la couleur de l’espoir, c’est aussi celle qui est utilisée pour représenter l’énergie renouvelable (enfin, métaphoriquement). Une chose est sûre, cette énergie faible en CO₂ a un bel avenir devant elle. D’ailleurs, Alors, pour bien comprendre à quoi correspond cette énergie verte, qui représentera peut-être un jour 100 % de notre consommation, faisons le point !
7 mai 2024 à 16:00
Lecture 6 mn
Pour faire simple, l’énergie verte est une énergie produite à partir de sources renouvelables, c'est-à-dire capables de se reconstituer encore et encore (c’est que le début, d’accord, d’accord 🎶). Par définition, les sources d’énergie renouvelables sont donc inépuisables et réutilisables à l’infini. Dans la grande famille des énergies renouvelables, on retrouve par exemple :
Maintenant que nous avons fait un point sur la définition de l’électricité verte, voyons pourquoi elle nous intéresse tant. Savez-vous quel est l’inverse d’une énergie renouvelable ? Une énergie non renouvelable, me direz-vous. Plus précisément ? Eh bien, une énergie dite « fossile ». Alors l’énergie fossile, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une énergie provenant de l'exploitation de gisements, issus de la décomposition d’organismes vivants (notamment des plantes) dans les sols, le tout sur plusieurs centaines de millions d'années. Parmi elles, on compte donc le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Or, si la combustion de ces ressources permet de produire de l’énergie, elle contribue également au réchauffement climatique. Et pas qu’un peu. D’après Carbone4, 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre associées à l’utilisation de l’énergie proviennent du CO₂ dégagé dans l’atmosphère par la combustion d’énergies fossiles². Ça fait froid dans le dos 🥶. Maintenant, revenons à nos énergies renouvelables. Contrairement à leurs homologues fossiles, elles n'émettent pas de dioxyde de carbone ni d'autres gaz à effet de serre, qui contribuent au réchauffement planétaire. CQFD.
Nous nous sommes intéressé-e-s aux énergies fossiles, attardons-nous désormais une petite minute sur le nucléaire. Parce que oui, en France, on produit davantage d’électricité via le nucléaire que via les énergies fossiles. On parle de « mix électrique ». C’est ce qui recense les sources d'énergie utilisées dans la production d'électricité d'un pays. En 2023, sur l’Hexagone, il ressemblait à ça :
Alors, vous me direz peut-être que l’énergie nucléaire (qui est une énergie décarbonée), finalement, c’est aussi bien que l’électricité verte et mieux que les énergies fossiles sur le plan environnemental. Sauf que c’est un peu comme comparer le sucre en poudre et l’aspartame. L’index glycémique est à 0, cependant, on ne peut pas dire que ce soit bon pour la santé. Pour le nucléaire, c’est un peu pareil. Pour commencer, la production d’électricité d’origine nucléaire génère de grosses quantités de déchets (23 000 m³ chaque année)⁴. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d’années. Sans compter les problématiques de sécurité pointées du doigt. En témoignent les accidents de Tchernobyl, puis de Fukushima. Enfin, pour produire de l’électricité nucléaire, il faut de l’uranium et… il s’agit là encore d’une ressource épuisable.
Nouveau bon point pour l’électricité verte, puisque ses sources sont inépuisables, ne produisent que très peu de déchets et le risque de catastrophe est incomparable.
Parce qu'il n'y a pas que l'électricité dans la vie, du côté des énergies renouvelables, on peut également compter sur le biogaz. Essentiellement produit par fermentation de matières organiques, le biogaz peut être utilisé pour produire de l’électricité, de la chaleur, et même de l’engrais ! Ce qu'il y a de plus beau dans tout ça, c'est qu'il émet cinq fois moins de gaz à effet de serre que le gaz naturel.
Comme nous l’avons déjà évoqué, il n’existe pas une seule façon de produire de l’énergie verte. L’énergie solaire, hydraulique, éolienne, la géothermie ou encore le gaz vert (ou biogaz), sont autant de sources d’énergie renouvelables. Comme on ne voudrait pas gâcher votre précieux temps, on ne va pas s’attarder sur chacune d’entre elles. Concentrons-nous sur les principales (en France, tout du moins), à savoir :
En France, nous sommes plutôt bien équipés en barrages hydrauliques. D’ailleurs, en 2023, nous avons produit pas moins de 58,8 TWh d’électricité hydraulique. Alors, comment cette prouesse est-elle possible ? Pour cela, on utilise la force de l'eau. Une centrale hydraulique est composée de 3 parties :
Pour résumer, l'eau emprunte un conduit, puis son mouvement entraîne la rotation d'une roue ou d'une turbine, laquelle, combinée à un générateur, produit un courant continu. Enfin, un onduleur permet de convertir ce courant continu en courant alternatif, qui peut être stocké dans des batteries ou renvoyé vers le réseau.
En bordure de route, vous êtes sans doute déjà passé-e à proximité d’un champ d’éoliennes. Maintenant, il est grand temps de comprendre comment ça fonctionne. Ces turbines transforment l'énergie cinétique du vent en électricité renouvelable. Sous l’effet du vent (à une vitesse minimale d'environ 15 km/h), le rotor de l’éolienne se met en marche et les pales tournent. Le rotor entraîne un axe dans la nacelle, appelé arbre, relié à un alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la rotation de l'axe, l'alternateur produit à son tour un courant électrique alternatif. Un transformateur, situé à l'intérieur du mât, élève quant à lui la tension du courant électrique produit par l'alternateur, afin qu'il puisse être transporté dans les lignes à moyenne tension du réseau.
Maintenant, « laissons, laissons, entrer le soleil 🎶 » avec l’électricité solaire ou photovoltaïque. Le rayonnement solaire, capté par des panneaux photovoltaïques, peut également produire de l'électricité verte. Les photons de la lumière solaire transfèrent leur énergie aux électrons du silicium présents dans les panneaux photovoltaïques, ce qui crée un courant électrique continu. C'est l'effet photoélectrique.
Vous êtes désormais au point sur ce qu’est l’énergie verte, sur les différentes façons de la produire, ainsi que sur ses bienfaits environnementaux. De quoi, peut-être, vous donner envie d’opter à votre tour pour une offre de gaz ou d'électricité renouvelable et participer à la transition énergétique à votre échelle. Cependant, comment savoir si l’énergie que vous allez consommer (ou consommez déjà) est bien renouvelable, et comment bien choisir votre offre verte ?
En France (comme partout ailleurs), il n’existe qu’un seul et unique réseau électrique de transport et de distribution pour l’ensemble des consommateur-ice-s, ce qui signifie que tous les électrons envoyés sur le réseau sont mélangés. Lorsque vous souscrivez une offre d’électricité renouvelable, elle ne transite pas par un réseau vert alternatif. Autrement dit, chaque consommateur-ice reçoit une électricité produite à partir d’un mix de différentes sources : fossiles, nucléaires et renouvelables, sans toutefois en connaître la proportion exacte. C’est là qu’intervient le système des Garanties d’Origine (GO). Une GO correspond à un certificat officiel électronique, émis par un organisme indépendant. Ce document vise à prouver au client final qu’un pourcentage choisi de sa consommation d'électricité est réinjecté dans le réseau sous forme d’électricité verte. Lorsque vous choisissez une offre d’électricité 100 % verte certifiée par des Garanties d’Origine, vous avez la certitude que pour chaque kWh d’énergie consommée, un kWh d’énergie verte est injecté sur le réseau. Pour le gaz, c'est exactement le même principe !
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Chaque année, l’électricité renouvelable ne cesse de gagner du terrain 🎉 ! Les productions éolienne et solaire ont atteint en 2023 des niveaux record : 50,7 TWh pour l’éolien et 21,5 TWh pour le solaire photovoltaïque. Seconde bonne nouvelle : le volume de production thermique fossile, toutes filières confondues, est passé de 49,2 TWh en 2022 à 32,6 TWh cette même année, soit son plus bas niveau depuis 2014⁵. Côté nucléaire, la filière conserve une bonne tête d’avance.
Du côté de la filière biogaz, fin juin 2023, on dénombrait pas moins de 1046 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz et correspondant à une puissance installée de 585 MW. En outre, 591 installations injectent du biométhane dans les réseaux de gaz naturel, correspondant à une capacité installée de 10,5 TWh PCS/an⁶. Pas mal, non ?
La France se donne pour objectif d'atteindre 33 % d'énergie renouvelable dans son mix énergétique d'ici à 2030, contre 20 % actuellement. Une ambition encore lointaine. Cependant, les capacités de production d’électricité verte se déployant rapidement, tous les espoirs restent permis !
¹https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/les-energies-renouvelables
²https://www.carbone4.com/analyse-faq-energie-climat
³https://analysesetdonnees.rte-france.com/bilan-electrique-2023/synthese
⁴https://www.greenpeace.fr/nucleaire-solution-climat
⁵https://www.rte-france.com/actualites/bilan-electrique-france-2023-nouvel-equilibre-systeme-electrique
⁶https://www.ecologie.gouv.fr/biogaz