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Qu'est-ce que le gaz vert ?

On vous voit venir avec vos blagues de mauvais goût et vos jeux de mots douteux (on ne va pas se mentir, on y a pensé aussi) ! Plaisanteries mises à part, le gaz vert est une alternative 100 % écologique au traditionnel gaz naturel, dont les conséquences sur notre planète sont pour le moins dévastatrices. Eh oui, produit à partir de sources renouvelables, comme la biomasse, les déchets organiques ou la digestion de matières agricoles, le gaz renouvelable (ou vert, du coup, c’est la même chose) promet de tout péter (on n’a pas pu s’en empêcher) ! On vous en dit plus…


Le gaz vert : petite définition entre ami·e·s

Le gaz vert désigne un gaz d'origine 100 % renouvelable, issu de ressources organiques. Véritable alternative écologique au gaz naturel, il est donc produit à partir de sources renouvelables comme la biomasse, les déchets organiques ou encore les résidus agricoles. 

Contrairement au gaz fossile, dont l'exploitation émet des gaz à effet de serre, le gaz vert se distingue par sa capacité à réduire l'empreinte carbone et donc… à contribuer à la transition énergétique. Ce gaz est généré grâce à un processus de méthanisation (on y reviendra un peu plus tard). En plus de sa faible empreinte carbone, le gaz vert - ou gaz renouvelable - participe à soutenir une économie circulaire. En effet, il valorise des déchets tout en répondant à une demande énergétique croissante. Grosso modo, le gaz vert est un maillon essentiel d’un cercle vertueux ✨.

Son développement est un atout majeur pour atteindre les objectifs climatiques de l’Europe et des pays soucieux de leur impact environnemental.

Gaz vert, biométhane ou biogaz : quelle différence ?

Le « gaz vert », le « biométhane » et le « biogaz » sont souvent utilisés de manière interchangeable. Pourtant, ils désignent tous (plus ou moins) des étapes différentes dans la production de gaz à partir de matières organiques.

  • Le biogaz : il s'agit du gaz brut issu de la décomposition de matières organiques (déchets agricoles, alimentaires, boues d'épuration, etc.) par des micro-organismes dans un processus appelé méthanisation (on vous le redit : on y reviendra). Le biogaz est principalement constitué de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Toutefois, il contient aussi des impuretés qui le rendent impropre à la consommation. C’est un peu comme boire du café qu’on n'aurait pas filtré. Bon, vous n’allez pas en mourir, certes. Cependant, vous risquez d’en garder un peu entre les dents.
  • Le biométhane : cette fois-ci, il s’agit du biogaz épuré (le café filtré). Après la production du biogaz, il subit un processus de purification pour éliminer les impuretés et séparer le dioxyde de carbone et d'autres gaz. Le biométhane ainsi obtenu présente une qualité comparable à celle du gaz naturel et peut être injecté dans le réseau de gaz. C’est ce biométhane, une fois purifié, qui est souvent désigné sous le nom de gaz vert.
  • Gaz vert : ce terme désigne spécifiquement le biométhane une fois qu’il a été épuré et qu’il est injecté dans le réseau. Le gaz vert est considéré comme une énergie renouvelable, car il est produit à partir de ressources organiques et contribue à la réduction des émissions de CO2.

Si on résume, le biogaz, c’est le gaz brut (le café sans filtre), le biométhane, c’est le biogaz épuré (le café filtré) et le gaz vert, c’est le biométhane injecté dans le réseau, une fois qu'il a atteint la qualité requise pour être utilisé comme gaz naturel (le café servi ☕💁).

Gaz vert : quid de la composition

Le gaz vert, ou biométhane (du coup), est principalement constitué de méthane (CH4), qui est le principal composant énergétique. Néanmoins, sa composition exacte peut varier en fonction des matières organiques utilisées dans le processus de méthanisation. En général, on y retrouve plutôt les éléments suivants : 

  • Du méthane (CH4) : il constitue traditionnellement entre 50 % et 70 % du biogaz brut et devient le principal constituant après épuration. C’est ce qui rend le gaz vert combustible et exploitable.
  • Du dioxyde de carbone (CO2) : il peut représenter une part importante du biogaz brut (entre 30 % et 40 %). La bonne nouvelle, c’est qu’il est éliminé lors du processus de purification pour ne laisser que du méthane de haute qualité dans le biométhane. Le CO2 n'est pas combustible et doit être séparé pour rendre le gaz utilisable.
  • De l’azote (N2) : présent en faible quantité dans le biogaz, l'azote est également éliminé lors du processus de purification.
  • De l’oxygène (O2) : celui-ci est présent en petites quantités dans le biogaz brut et est également retiré lors de l'épuration.
  • Du H2S (sulfure d'hydrogène) : il s’agit d’un gaz indésirable, responsable de la corrosion des équipements et d'odeurs désagréables. La bonne nouvelle, c’est que lui aussi est éliminé lors de l'épuration¹ !


Le gaz vert qui en résulte est principalement constitué de méthane pur, ce qui lui permet d'être injecté dans le réseau de gaz naturel et utilisé comme source d'énergie. En termes de qualité, le gaz vert, une fois purifié, a une composition similaire à celle du gaz naturel, et c’est ça qui le rend parfaitement compatible avec les infrastructures existantes.

Comment produit-on du gaz vert ?

Pour produire du gaz vert, comme pour se lancer dans une recette de cuisine, il faut veiller à respecter plusieurs étapes (enfin, on ne vous conseille pas de recevoir vos invités pour leur servir une grande plâtrée de gaz renouvelable). Découvrez, step by step, comment on s’y prend :

#1 : La méthanisation

C'est la première étape. Les matières organiques, comme les déchets agricoles (fumier, résidus de cultures) ou alimentaires (restes de repas), sont placées dans un réacteur appelé digesteur. Dans ce digesteur, l'absence d'oxygène crée un environnement propice à l'action de micro-organismes qui vont décomposer ces matières organiques. Ce processus s'appelle la méthanisation.

En décomposant ces déchets, les micro-organismes produisent un gaz appelé biogaz, composé principalement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2), ainsi que d'autres gaz en petites quantités.

#2 : La purification du biogaz

À ce stade, le biogaz brut produit dans le digesteur n'est pas encore assez pur pour être utilisé comme source d'énergie. Il contient des impuretés comme du CO2, de l'azote, de l'humidité, et parfois des substances comme le sulfure d'hydrogène (H2S), qui peut endommager les équipements.

Lors de cette étape, le biogaz est purifié grâce à différents procédés, comme la filtration, l'absorption ou l'adsorption pour éliminer le CO2, les autres gaz indésirables et l'humidité. L'objectif est d’obtenir un gaz presque pur en méthane.

#3 : L'injection dans le réseau ou l'utilisation directe

Une fois purifié, le gaz qui reste est du biométhane, ou gaz vert. Ce biométhane peut être directement injecté dans le réseau de gaz naturel pour être distribué aux foyers et entreprises, ou être utilisé comme carburant pour des véhicules.

Si on résume cette fois encore, le gaz vert est produit en décomposant des matières organiques dans un digesteur (méthanisation), puis en purifiant le biogaz pour ne garder que du méthane, qui est ensuite utilisé comme énergie. Ce processus permet de valoriser des déchets tout en produisant une énergie plus propre ♻️.

Gaz vert : quelle utilisation et dans quelle proportion ?

En France (et un peu partout dans le monde), la production de gaz vert est encore un peu timide. Pourtant, cette ressource prometteuse peut s’avérer utile dans de nombreux secteurs !

Quels-sont les différents usages du gaz vert ?

Le gaz vert a plusieurs utilisations possibles, et il représente un atout majeur dans la transition énergétique, comme : 

  • L’injection dans le réseau de gaz naturel : le gaz vert est essentiellement injecté dans le réseau de gaz naturel. Une fois purifié, il peut être distribué comme le gaz naturel, pour alimenter les foyers, les industries ou encore les centrales de production d’électricité. Cette solution permet de rendre le réseau de gaz plus durable en remplaçant une partie du gaz fossile par une énergie renouvelable.
  • Faire rouler les véhicules : le gaz vert peut également être utilisé comme carburant pour les véhicules, notamment dans les véhicules qui fonctionnent au GNC (Gaz Naturel Comprimé). En substituant le gaz naturel fossile par du biométhane, les émissions de CO2 des transports peuvent être considérablement réduites.
  • La production d'électricité et de chaleur : le gaz vert peut être brûlé dans des centrales de cogénération pour produire de l’électricité et de la chaleur. 

En plus de tout ça, dans certains secteurs industriels, le gaz vert peut remplacer le gaz naturel pour des processus de chauffage ou comme source d’énergie pour les machines. Par exemple, il peut être utilisé dans les industries alimentaires ou chimiques et contribuer à leur décarbonation.

Quelle proportion de gaz vert en France ?

D’après la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte promulguée en août 2015, d'ici à 2030, 10 % du gaz consommé en France devra être d’origine renouvelable. De son côté, avec encore plus d’ambition, GRDF se mobilise pour atteindre 20 % de gaz verts dans les réseaux en 2030 et 100 % en 2050. 

D’après le gestionnaire de réseau, cette filière, apparue au début des années 2010, s’installe durablement dans le mix énergétique français. Preuve en est, la progression des quantités de biométhane effectivement injectées dans les réseaux de gaz : en 2023, celles-ci atteignaient les 9,1 TWh (+31 % comparé à 7,0 TWh fin 2022)³. Pourtant, à y regarder de plus près, le bilan est nettement moins encourageant qu’il y paraît. Cette même année, ce sont pas moins 417 TWh de gaz naturel qui ont été consommés⁴ ! Les chiffres laissent donc peu de place au doute : le gaz vert a encore un long chemin à parcourir avant de devenir l’énergie de référence sur l’Hexagone. 

Pour augmenter cette proportion de gaz vert en France, plusieurs défis s’imposent et de nombreux leviers devront être activés, à commencer par : 

  • Renforcer les incitations financières et réglementaires ;
  • Accélérer le développement des infrastructures ;
  • Stimuler la recherche et l'innovation ;
  • Mobiliser les acteurs locaux ;
  • Sensibiliser le grand public et encourager la demande, etc.

Le gaz vert d’Ekwateur : prêt à tout péter

Pour faire croître cette part de gaz vert, il existe un autre levier incontournable : le réclamer ! Eh oui, plus vous serez nombreux·ses à opter pour une offre de gaz renouvelable, plus il en sera produit. Logique, non ?

C’est pourquoi, nous, chez Ekwateur, nous vous proposons du gaz vert produit localement à partir de déchets organiques. Son impact carbone est 10 fois plus faible que celui du gaz naturel ! Pas encore prêt·e à vous lancer complètement ? Vous pouvez aussi choisir votre part de gaz renouvelable : 

  • 15% renouvelable & locale (et 85 % gaz naturel) : vous faites un premier pas vers la transition énergétique avec cette offre au prix le plus compétitif.
  • 100 % renouvelable & locale : vous vous engagez pleinement pour la transition énergétique.

Si vous souhaitez participer à l’essor d’une ressource renouvelable, c’est par ici que ça se passe…

notre offre gaz vert

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Gaz vert : foire aux questions

Gaz vert et gaz compensé carbone : quelle différence ?

Le gaz vert est une source d'énergie renouvelable produite à partir de matières organiques. Il est essentiellement composé de biométhane, obtenu par méthanisation de déchets organiques comme les déchets agricoles, les boues d'épuration, ou les résidus alimentaires. Après purification, ce biogaz devient un gaz de qualité équivalente au gaz naturel et peut être injecté dans le réseau de gaz.


Le gaz compensé carbone, en revanche, n'est pas nécessairement une source d'énergie renouvelable. Il s'agit de gaz fossile dont l'empreinte carbone est compensée par des actions destinées à réduire ou à absorber une quantité équivalente de CO2 émise dans l'atmosphère, généralement via des projets de réduction ou de séquestration du carbone (reforestation, agriculture durable…).

Pourquoi choisir le gaz vert ?

Réduction des émissions de CO2, choix d’une énergie renouvelable, valorisation des déchets, réduction de la pollution de l'air et de l'eau, soutien à l'économie circulaire, encouragement de l’indépendance énergétique, création d'emplois locaux, engagement pour la transition énergétique (OUF, on a plus de souffle !) : voilà autant de bonnes raisons de choisir une offre de gaz vert 😉

Comment passer au gaz vert ?

Plusieurs fournisseurs d’énergie en France proposent des offres de gaz vert et c’est notamment le cas d’Ekwateur (of course). Une fois que vous avez choisi celui qui fait battre votre cœur (nous, nous, nous ! 👋 ), il vous suffit de souscrire à une offre de gaz vert. Vous devrez fournir vos coordonnées, des informations sur votre consommation de gaz, le type d'abonnement que vous souhaitez et votre numéro de Point de Référence Mesure (PRM).

À lire aussi :

Numéro PRM : qu’est-ce que c’est ?

Une fois que vous êtes passé·e au gaz vert, n’oubliez pas de surveiller votre consommation pour vous assurer que vous faites des économies d'énergie et que vous réduisez votre empreinte carbone. Vous pouvez :

  • Optimiser votre consommation de gaz : assurez-vous de bien isoler votre maison pour limiter vos besoins en chauffage et améliorer votre efficacité énergétique.
  • Considérer des solutions alternatives : en complément du gaz vert, vous pouvez aussi explorer des solutions comme la pompe à chaleur ou les panneaux solaires, pour réduire encore plus votre dépendance aux énergies fossiles.

Et voilà, le tour est joué !

Sources

¹https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/energies-renouvelables/biogaz-et-biomethane-transformer-nos-dechets-en-energie 

²https://www.francegaz.fr/gaz-verts/#:~:text=La%20composition%20du%20gaz%20vert,eau%20et%20d'impuret%C3%A9s%20diverses. 

³https://www.grtgaz.com/sites/default/files/2024-04/panorama-des-gaz-renouvelables-2023.pdf 

⁴https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2024/13-gaz-naturel#:~:text=Champ%20%3A%20France%20enti%C3%A8re%20(y%20compris,de%20gaz%20naturel%20est%20nulle).&text=La%20consommation%20de%20gaz%20corrig%C3%A9e,4%20%25%20par%20rapport%20%C3%A0%202022. 

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