Du gaz vert ou biométhane au prix juste
Optez pour notre offre 100% biométhane issu de la valorisation de déchets organiques !
On vous voit venir avec vos blagues de mauvais goût et vos jeux de mots douteux (on ne va pas se mentir, on y a pensé aussi) ! Plaisanteries mises à part, le gaz vert est une alternative 100 % écologique au traditionnel gaz naturel, dont les conséquences sur notre planète sont pour le moins dévastatrices. Eh oui, produit à partir de sources renouvelables, comme la biomasse, les déchets organiques ou la digestion de matières agricoles, le gaz renouvelable (ou vert, du coup, c’est la même chose) promet de tout péter (on n’a pas pu s’en empêcher) ! On vous en dit plus…
9 décembre 2024 à 17:15
Lecture 7 mn
Le gaz vert désigne un gaz d'origine 100 % renouvelable, issu de ressources organiques. Véritable alternative écologique au gaz naturel, il est donc produit à partir de sources renouvelables comme la biomasse, les déchets organiques ou encore les résidus agricoles.
Contrairement au gaz fossile, dont l'exploitation émet des gaz à effet de serre, le gaz vert se distingue par sa capacité à réduire l'empreinte carbone et donc… à contribuer à la transition énergétique. Ce gaz est généré grâce à un processus de méthanisation (on y reviendra un peu plus tard). En plus de sa faible empreinte carbone, le gaz vert - ou gaz renouvelable - participe à soutenir une économie circulaire. En effet, il valorise des déchets tout en répondant à une demande énergétique croissante. Grosso modo, le gaz vert est un maillon essentiel d’un cercle vertueux ✨.
Son développement est un atout majeur pour atteindre les objectifs climatiques de l’Europe et des pays soucieux de leur impact environnemental.
Le « gaz vert », le « biométhane » et le « biogaz » sont souvent utilisés de manière interchangeable. Pourtant, ils désignent tous (plus ou moins) des étapes différentes dans la production de gaz à partir de matières organiques.
Si on résume, le biogaz, c’est le gaz brut (le café sans filtre), le biométhane, c’est le biogaz épuré (le café filtré) et le gaz vert, c’est le biométhane injecté dans le réseau, une fois qu'il a atteint la qualité requise pour être utilisé comme gaz naturel (le café servi ☕💁).
Le gaz vert, ou biométhane (du coup), est principalement constitué de méthane (CH4), qui est le principal composant énergétique. Néanmoins, sa composition exacte peut varier en fonction des matières organiques utilisées dans le processus de méthanisation. En général, on y retrouve plutôt les éléments suivants :
Le gaz vert qui en résulte est principalement constitué de méthane pur, ce qui lui permet d'être injecté dans le réseau de gaz naturel et utilisé comme source d'énergie. En termes de qualité, le gaz vert, une fois purifié, a une composition similaire à celle du gaz naturel, et c’est ça qui le rend parfaitement compatible avec les infrastructures existantes.
Pour produire du gaz vert, comme pour se lancer dans une recette de cuisine, il faut veiller à respecter plusieurs étapes (enfin, on ne vous conseille pas de recevoir vos invités pour leur servir une grande plâtrée de gaz renouvelable). Découvrez, step by step, comment on s’y prend :
C'est la première étape. Les matières organiques, comme les déchets agricoles (fumier, résidus de cultures) ou alimentaires (restes de repas), sont placées dans un réacteur appelé digesteur. Dans ce digesteur, l'absence d'oxygène crée un environnement propice à l'action de micro-organismes qui vont décomposer ces matières organiques. Ce processus s'appelle la méthanisation.
En décomposant ces déchets, les micro-organismes produisent un gaz appelé biogaz, composé principalement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2), ainsi que d'autres gaz en petites quantités.
À ce stade, le biogaz brut produit dans le digesteur n'est pas encore assez pur pour être utilisé comme source d'énergie. Il contient des impuretés comme du CO2, de l'azote, de l'humidité, et parfois des substances comme le sulfure d'hydrogène (H2S), qui peut endommager les équipements.
Lors de cette étape, le biogaz est purifié grâce à différents procédés, comme la filtration, l'absorption ou l'adsorption pour éliminer le CO2, les autres gaz indésirables et l'humidité. L'objectif est d’obtenir un gaz presque pur en méthane.
Une fois purifié, le gaz qui reste est du biométhane, ou gaz vert. Ce biométhane peut être directement injecté dans le réseau de gaz naturel pour être distribué aux foyers et entreprises, ou être utilisé comme carburant pour des véhicules.
Si on résume cette fois encore, le gaz vert est produit en décomposant des matières organiques dans un digesteur (méthanisation), puis en purifiant le biogaz pour ne garder que du méthane, qui est ensuite utilisé comme énergie. Ce processus permet de valoriser des déchets tout en produisant une énergie plus propre ♻️.
En France (et un peu partout dans le monde), la production de gaz vert est encore un peu timide. Pourtant, cette ressource prometteuse peut s’avérer utile dans de nombreux secteurs !
Le gaz vert a plusieurs utilisations possibles, et il représente un atout majeur dans la transition énergétique, comme :
En plus de tout ça, dans certains secteurs industriels, le gaz vert peut remplacer le gaz naturel pour des processus de chauffage ou comme source d’énergie pour les machines. Par exemple, il peut être utilisé dans les industries alimentaires ou chimiques et contribuer à leur décarbonation.
D’après la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte promulguée en août 2015, d'ici à 2030, 10 % du gaz consommé en France devra être d’origine renouvelable. De son côté, avec encore plus d’ambition, GRDF se mobilise pour atteindre 20 % de gaz verts dans les réseaux en 2030 et 100 % en 2050.
D’après le gestionnaire de réseau, cette filière, apparue au début des années 2010, s’installe durablement dans le mix énergétique français. Preuve en est, la progression des quantités de biométhane effectivement injectées dans les réseaux de gaz : en 2023, celles-ci atteignaient les 9,1 TWh (+31 % comparé à 7,0 TWh fin 2022)³. Pourtant, à y regarder de plus près, le bilan est nettement moins encourageant qu’il y paraît. Cette même année, ce sont pas moins 417 TWh de gaz naturel qui ont été consommés⁴ ! Les chiffres laissent donc peu de place au doute : le gaz vert a encore un long chemin à parcourir avant de devenir l’énergie de référence sur l’Hexagone.
Pour augmenter cette proportion de gaz vert en France, plusieurs défis s’imposent et de nombreux leviers devront être activés, à commencer par :
Pour faire croître cette part de gaz vert, il existe un autre levier incontournable : le réclamer ! Eh oui, plus vous serez nombreux·ses à opter pour une offre de gaz renouvelable, plus il en sera produit. Logique, non ?
C’est pourquoi, nous, chez Ekwateur, nous vous proposons du gaz vert produit localement à partir de déchets organiques. Son impact carbone est 10 fois plus faible que celui du gaz naturel ! Pas encore prêt·e à vous lancer complètement ? Vous pouvez aussi choisir votre part de gaz renouvelable :
Si vous souhaitez participer à l’essor d’une ressource renouvelable, c’est par ici que ça se passe…
Du gaz vert ou biométhane au prix juste
Optez pour notre offre 100% biométhane issu de la valorisation de déchets organiques !
Le gaz vert est une source d'énergie renouvelable produite à partir de matières organiques. Il est essentiellement composé de biométhane, obtenu par méthanisation de déchets organiques comme les déchets agricoles, les boues d'épuration, ou les résidus alimentaires. Après purification, ce biogaz devient un gaz de qualité équivalente au gaz naturel et peut être injecté dans le réseau de gaz.
Le gaz compensé carbone, en revanche, n'est pas nécessairement une source d'énergie renouvelable. Il s'agit de gaz fossile dont l'empreinte carbone est compensée par des actions destinées à réduire ou à absorber une quantité équivalente de CO2 émise dans l'atmosphère, généralement via des projets de réduction ou de séquestration du carbone (reforestation, agriculture durable…).
Réduction des émissions de CO2, choix d’une énergie renouvelable, valorisation des déchets, réduction de la pollution de l'air et de l'eau, soutien à l'économie circulaire, encouragement de l’indépendance énergétique, création d'emplois locaux, engagement pour la transition énergétique (OUF, on a plus de souffle !) : voilà autant de bonnes raisons de choisir une offre de gaz vert 😉
Plusieurs fournisseurs d’énergie en France proposent des offres de gaz vert et c’est notamment le cas d’Ekwateur (of course). Une fois que vous avez choisi celui qui fait battre votre cœur (nous, nous, nous ! 👋 ), il vous suffit de souscrire à une offre de gaz vert. Vous devrez fournir vos coordonnées, des informations sur votre consommation de gaz, le type d'abonnement que vous souhaitez et votre numéro de Point de Référence Mesure (PRM).
À lire aussi :
Numéro PRM : qu’est-ce que c’est ?
Une fois que vous êtes passé·e au gaz vert, n’oubliez pas de surveiller votre consommation pour vous assurer que vous faites des économies d'énergie et que vous réduisez votre empreinte carbone. Vous pouvez :
Et voilà, le tour est joué !
¹https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/energies-renouvelables/biogaz-et-biomethane-transformer-nos-dechets-en-energie
²https://www.francegaz.fr/gaz-verts/#:~:text=La%20composition%20du%20gaz%20vert,eau%20et%20d'impuret%C3%A9s%20diverses.
³https://www.grtgaz.com/sites/default/files/2024-04/panorama-des-gaz-renouvelables-2023.pdf
⁴https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2024/13-gaz-naturel#:~:text=Champ%20%3A%20France%20enti%C3%A8re%20(y%20compris,de%20gaz%20naturel%20est%20nulle).&text=La%20consommation%20de%20gaz%20corrig%C3%A9e,4%20%25%20par%20rapport%20%C3%A0%202022.