Du gaz vert ou biométhane au prix juste
Optez pour notre offre 100% biométhane issu de la valorisation de déchets organiques !
Vous en avez déjà entendu parler ? Vous ne connaissez pas du tout le biogaz ? Avec un moyen de production aux antipodes du glamour (vous allez voir 😉), le biogaz a un bel avenir devant elle. Vous voulez en savoir plus ? C’est parti !
30 novembre 2020
·Mise à jour le 2 octobre 2023
Lecture 7 mn
Le biogaz présente plusieurs avantages non négligeables ainsi que de nombreux avis favorables à son utilisation.
Le biogaz est une énergie renouvelable qui a un avantage important pour la planète : depuis sa production (en passant par son achat) et jusqu’à sa consommation finale, il émet beaucoup moins de gaz à effet de serre (GES) que le gaz naturel.
L’ADEME et GRDF ont coréalisé une étude pour mesurer l’impact de la filière biométhane dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette étude révèle que la substitution du biométhane au gaz naturel permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’équivalent de 188 grammes de CO₂ pour chaque kWh produit, injecté et consommé.
Lorsqu’il est utilisé comme carburant sous la forme de biométhane, le biogaz préserve également l’environnement et la qualité de l’air : il n’émet pas de particules fines et a une très faible présence d’oxydes d’azote, ce qui le rend beaucoup moins polluant que le diesel notamment.
Tant qu’il y aura de la vie, il y aura des déchets organiques… Et le biogaz fabriqué par méthanisation contribue aujourd’hui à une gestion intelligente de ces déchets que nous produisons chaque jour : ceux du secteur agricole, et aussi ceux issus de la restauration collective, de l’industrie agroalimentaire, des collectivités et des ménages, jusqu’aux boues des stations d’épuration.
Leur exploitation comme matière première pour la production de biogaz permet de valoriser leur potentiel énergétique, et ce n’est pas tout : la méthanisation offre aussi une excellente alternative à la combustion et à l’enfouissement des déchets, ce qui contribue à réduire la pollution de l’air et des sols !
Et cela d’autant plus que, grâce aux progrès technologiques en cours, il sera bientôt possible de produire du biogaz à partir de déchets de plus en plus variés, dont certains déchets considérés jusqu’alors comme très polluants et difficiles à valoriser : bois traité, plastiques, pneus, etc.
Tout d’abord, pour produire du biogaz ou biométhane, il faut des déchets organiques. En effet, ces derniers représentent la matière première indispensable à la production de gaz vert. Cependant, le déchet seul ne suffit pas.
Pour obtenir du biogaz, ces matières organiques, une fois privées d’oxygène, devront fermenter pendant plusieurs jours/semaines. C’est un processus naturel, qui ne nécessite pas l’intervention de l’homme et qui se produit dans toutes les décharges possédant des déchets organiques.
Néanmoins, l’intervention de l’homme est essentielle quand il s’agit de produire d’importantes quantités de biogaz. En effet, dans ce cas-là, la fermentation doit être provoquée artificiellement. De plus, l’homme doit aussi intervenir dans le stockage du biogaz au même titre qu’il intervient dans le stockage du gaz.
Enfin, la filière biogaz est décomposée en trois sous filières selon l’origine et le traitement des déchets, car ces derniers peuvent se retrouver à différents endroits :
Comme nous venons de le voir, la création du biogaz passe par un processus de fermentation. C’est un phénomène de dégradation des substances organiques. Quand celle-ci se déroule en présence d’air, on dit qu’elle est « aérobie ». C’est le cas du compostage.
En revanche, il est aussi possible de faire de la fermentation sans oxygène et c’est ce procédé qui nous intéresse. On l’appelle alors « anaérobie ». Ce type de fermentation s’appelle aussi la méthanisation. Elle peut être naturelle ou contrôlée et elle nécessite l’intervention de bactéries contribuant à produire du méthane, du gaz carbonique (CO₂) et de l’hydrogène sulfuré (responsable des odeurs désagréables).
Ce type de fermentation peut être rendu efficace à 95% avec l’aide de méthaniseurs, c’est-à-dire des enceintes fermées dans lesquelles les déchets sont homogénéisés mécaniquement et mis en contact avec les micro-organismes appropriés pour un meilleur résultat. En clair, on provoque, à l’aide de matériel, le processus naturel de fermentation. À la fin de ce processus, nous obtiendrons alors du biogaz qui passera par une étape d’épuration afin d’obtenir du biogaz ou biométhane alors compatible avec notre réseau de gaz français. Nous pouvons ensuite procéder à des injections de biométhane au sein de notre réseau.
Il peut servir à deux choses : la production de biocarburant et d’électricité ! Et dans les deux cas, le biogaz devra être épuré avant de pouvoir être mis dans un réservoir de véhicule ou dans un réseau de distribution de gaz naturel. L’épuration signifie éliminer le dioxyde de carbone, l’eau et l’hydrogène sulfuré afin d’obtenir une substance qui se rapproche du gaz naturel pour véhicule (GNV) ou du méthane comprimé.
Et ce n’est pas tout ! il peut également être valorisé via la combustion qui permet de produire de la chaleur (sous forme de vapeur) que l’on peut ensuite intégrer dans les chaudières et qui sera consommée aussitôt après avoir été élaborée. Il peut également servir à la cogénération qui permet de créer simultanément chaleur et électricité. La chaleur est utilisée sous forme d’eau chaude ou de vapeur (de la même façon que pour la combustion).
Rassurez-vous, les cours d’histoire barbants, ce n'est pas notre tasse de thé non plus. Nous allons donc nous contenter de vous donner les étapes importantes de l’avènement du biogaz. 😉
Premièrement, il faut savoir que la production spontanée de biogaz et de « gaz de fumier » à partir de matières organiques animales est aussi vieille que l’élevage lui-même (pour le coup nous n’étions certainement pas né-e-s 😉).
La vie suit alors son cours jusqu’en 1884, année durant laquelle l’agronome Ulysse Gayon observe la présence de « gaz carburés forméniques » et démontre leur pouvoir énergétique pour des applications au chauffage et à l’éclairage.
En 1897, un premier digesteur est construit par les Anglais en Inde avec pour objectif de produire du carburant pour véhicule. C’est le premier projet d’installation qui associe la digestion anaérobie à la valorisation énergétique du biogaz produit. La digestion anaérobie est jusqu’alors exclusivement utilisée pour traiter les pollutions. Cependant, ce projet sera remplacé en 1907 par un petit moteur destiné à produire de l’électricité et de la chaleur.
Faisons un saut dans le temps jusqu’à l’entre-deux-guerres où de nombreux travaux font progresser la digestion anaérobie des boues des stations d’épuration, notamment en Angleterre, en Allemagne et aux USA. C’est suite à ces travaux que plusieurs digesteurs commencent à entrer en service dans les années 30-40 avec le souci d’optimisation énergétique du biogaz produit. Cette optimisation fait suite à de nombreuses études menées sur la réinjection du méthane en réseau.
Parallèlement à cela, dans les années 1930 en France, les enseignants Isman et Ducellier mettent au point un digesteur basé sur un système rechargeable avec une pré-fermentation aérobie afin d’éviter l’acidogénèse lors du démarrage de la réaction biologique. Ils font breveter leur digesteur.
Et c’est donc sur la base de ce brevet que, dans les années 80, les premiers essais de digestion anaérobie des ordures ménagères furent conduits en France par la société Valorga.
Aujourd’hui, il existe trois méthodes pour produire du biogaz :
La réaction qui permet de créer le biogaz a toujours existé dans la nature ! En effet, il provient de la décomposition de matière organique d’où le préfixe bio qui signifie vivant. Lors de leur décomposition, les matières organiques libèrent ce biogaz via un processus de fermentation. Le biogaz se nomme également « gaz des marais » au fond duquel se décomposent des matières végétales et animales.
Petite anecdote amusante, c’est ce fameux biogaz qui est à l’origine des feux follets dans les cimetières ou encore de l’embrasement spontané des décharges non contrôlées.
Non, le biogaz ne sent pas mauvais et les méthaniseurs non plus. En effet, une unité de méthanisation correctement construite ne peut émettre des odeurs. Il faut savoir que la méthanisation prive les déchets d’oxygène et tout se fait à l’intérieur du digesteur. Il ne doit donc pas y avoir d’odeurs. En revanche, la valorisation de déchets en extérieur est une autre méthode différente de la méthanisation et qui peut produire des odeurs.
Néanmoins, lors de la construction d’une structure isolée et sans élevage à côté, l’import de déchets sera donc obligatoire et peut, en effet, produire ponctuellement des odeurs. Il est donc préférable, dans ces cas-là, de s’équiper d’un bâtiment avec un traitement de l’air ou avoir des réserves de déchets les plus faibles possibles pour éviter les désagréments.
Le biogaz en tant que tel subit les mêmes traitements que le gaz naturel. En effet, étant inodore, une molécule lui donnant une odeur de soufre lui ait ajouté avant de l’intégrer dans le réseau de gaz français. Cette odeur lui permet d’être détecté et de diminuer les accidents liés au gaz.
Le biogaz ou biométhane a le même comportement que le gaz naturel qui sillonne notre réseau de gaz. Il transite par les mêmes canaux et possède des caractéristiques très similaires à son homologue fossile. Il n’est donc pas plus dangereux pour la cuisine que notre bon vieux gaz naturel.
Le biogaz est un gaz pauvre dont la composition peut fortement varier et être incompatible avec notre méthode de transport du gaz actuelle. C’est pourquoi le biogaz doit être filtré ou, plus exactement, épuré afin de pouvoir nous servir aussi bien que le gaz naturel. 😉
Pour cela, le biogaz passe par trois étapes :
Vous êtes désormais un expert sur le biogaz, nous n’avons plus rien à vous apprendre. 😉 On espère avoir éclairé votre lanterne et vous avoir donné envie de vous tourner vers cette filière en plein essor que l’on soutient depuis la première heure ! 😊
Du gaz vert ou biométhane au prix juste
Optez pour notre offre 100% biométhane issu de la valorisation de déchets organiques !