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Des jardinières de balcon pour diminuer son impact carbone
Des jardinières de balcon pour diminuer son impact carbone

Diminuer son impact carbone avec des jardinières de balcon

Les balcons sont toujours plus jolis quand ils sont fleuris. En plus de l’apport esthétique indéniable des végétaux, ceux-ci contribuent activement à réduire l'empreinte carbone des habitant-es.

Comment optimiser ses jardinières de balcon pour réduire son impact carbone ? Quelles espèces utiliser ? Quelles sont les étapes pour organiser des jardinières de balcons aussi belles que efficaces ? On vous dit tout dans cet article !


Une plante vaut mieux que pas de plante du tout

Bien entendu, l’efficacité des jardinières de balcon pour lutter contre l'impact carbone des individus est toute relative. Pour autant, c’est avec cette logique que notre environnement semble de moins en moins vert. Déposer des plantes sur son balcon ne semble pas une chose difficile et permet de végétaliser des espaces qui ne le sont pas. Or, c’est bien par la végétalisation que l’on peut lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences.

Il faut donc voir votre balcon ou autre espace extérieur comme une oasis dans le désert urbain, l'une des milliers de bouffées de verdure en ville.

Les plantes, des filtres naturels aux toxines

Si le rôle des plantes en tant que capteur du dioxyde de carbone est connu, elles ne jouent pas que ce rôle. Une étude américaine dirigée par la NASA pour améliorer le bien-être et l'atmosphère des habitats spatiaux comme la station orbitale internationale montre en effet que les plantes sont des filtres extraordinaires  pour toutes sortes de toxines mauvaises pour le genre humain. Plus il y a de plantes, plus l’air que nous respirons est sain. Une excellente solution pour lutter contre la pollution intérieure aussi bien qu'extérieure.

La végétation, une régulatrice naturelle de température

En participant à l'humidification de l'air, les plantes contribuent à diminuer la température ambiante. Il suffit de se promener dans une forêt en plein été pour comprendre le rôle régulateur des végétaux pour la température. Une chose essentielle quand on sait que le réchauffement climatique pourrait atteindre 7°C d’ici 2100.

Comment avoir des jardinières de balcons réellement respectueuses de la planète ?

Pour créer un véritable petit écosystème qui s'adapte parfaitement à votre lieu de résidence, il faut prendre en compte plusieurs paramètres pour choisir les heureuses élues.

Constater l’orientation du balcon et son exposition au vent

Certaines plantes aiment le soleil, tandis que d’autres préfèrent évoluer à l'ombre. Un balcon situé au nord ou plein sud ne verra naturellement pas les mêmes espèces s’y épanouir. Il en va de même pour le vent et la pluie. Il faut donc regarder en amont les espèces qui pourraient convenir à votre balcon afin de choisir les pots les plus adaptés. Si vous êtes au nord, le lierre ou un fraisier pourra s’y plaire. Si vous êtes au sud en revanche, un plant de tomate ou un rosier pourrait s'épanouir avec tant de lumière.

Bien choisir ses jardinières

La taille comme la profondeur des jardinières sont importantes pour des plantes qui restent en bonne santé. Un lierre demandera un pot assez profond tandis que des aromates pourront être plantés dans quelques centimètres de terre.Les plantes qui sont originaires  de votre lieu de résidence auront naturellement plus de chances de survivre, étant habituées au climat de l’endroit. Sélectionner des espèces locales, c’est vous garantir une plus grande tranquillité tout en préservant une démarche respectueuse de la planète.

Privilégier des espèces locales

Les plantes qui sont originaires  de votre lieu de résidence auront naturellement plus de chances de survivre, étant habituées au climat de l’endroit. Sélectionner des espèces locales, c’est vous garantir une plus grande tranquillité tout en préservant une démarche respectueuse de la planète.

Un mini potager sur une jardinière ? C'est possible !

Bien entendu, faire pousser des courges de plusieurs dizaines de kilos sur votre balcon est déconseillé (sauf en cas de litige avec les voisins). Plus sérieusement, si un véritable potager ne peut pas se développer sur des jardinières, les plantes aromatiques, les tomates cerises ou encore les fruits rouges pourront parfaitement pousser sur votre balcon. Dans ce cas-là, il vaut mieux séparer les jardinières de plantes et les jardinières de potagers afin que les différentes espèces ne se fassent pas de concurrence. Pour autant, vous pouvez appliquer le principe de la permaculture pour enrichir les différentes espèces de l’apport des autres. Les feuilles mortes de vos plantes peuvent ainsi servir d’engrais pour votre potager, comme les déchets verts. Manger engagé permet de diminuer son empreinte carbone, une bonne manière de faire une pierre deux coups !

Une consommation d’aromates maison pour diminuer son empreinte carbone

En faisant pousser de la menthe, du thym, de la lavande ou encore de la citronnelle, on évite de les acheter en boutique (car, oui, tous les aliments ont une empreinte carbone). Si cela peut paraître minime, c'est déjà un grand pas vers une sobriété qui ne semble pas frustrante. En effet, quoi de mieux que de couper la menthe fraîche directement avant de l’inclure dans une salade ou un thé ? Le goût sera meilleur que la menthe vendue en boutique, souvent coupé des jours avant la dégustation.

Avoir un balcon fleuri, c'est multiplier les démarches éco-responsables.

Quelques conseils pour optimiser l’organisation des jardinières de son balcon

Pour optimiser ce petit espace vert, il existe quelques astuces simples à mettre en place.

Éviter les espaces trop exposés au vent pour vos plantes

Si certaines plantes se délectent des rafales, ce n'est pas le cas de la majorité. Le vent dessèche en effet les feuilles et la toge de la plante, lui demandant plus de ressources en eau. Dans une optique de sobriété énergétique, il est donc préférable d'éviter les espaces très venteux. Pour limiter l’évaporation de l’eau, protégez votre jardin des vents dominants asséchants à l’aide d’une haie. Mettre en place un épais paillage permet aussi de conserver la fraîcheur du sol et de réduire les besoins en arrosage tout en garantissant un environnement optimal pour les végétaux (et ce, sans avoir besoin de planter un slip pour mesurer la qualité des sols).

Récupérer l’eau de pluie

Si vous avez un balcon ou une terrasse sans toiture, pouvoir récupérer l’eau de pluie peut s'avérer être une excellente chose. En effet, en plus d'économiser l’eau, celle-ci est dépourvue de calcaire, de désinfectant ou d’autres métaux lourds souvent présents dans l’eau du robinet. C'est gagnant pour votre portefeuille et gagnant pour la plante !

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Varier les espaces pour la biodiversité

Comme les autres espaces, les plantes s'enrichissent de leurs différences. Il est ainsi possible de penser un balcon organisé selon les principes de la permaculture en laissant certaines plantes en protéger d'autres. Recréer l’harmonie de la nature sur votre balcon peut alors être un objectif.

Si la diminution de l’impact carbone grâce aux jardinières de balcons ne peut être mesurée concrètement, il est évident que si tous les balcons étaient fleuris, l’impact de toutes ses plantes sur notre atmosphère serait significatif. Une seule plante peut purifier une pièce de 10m selon la NASA, imaginez alors ce que quelques jardinières remplies de plantes, de fleurs ou de fruits et légumes peuvent faire ! 😉

Sources

https://spinoff.nasa.gov/Spinoff2019/cg_7.html

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