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De nombreux plats et aliments variés
De nombreux plats et aliments variés

L’empreinte carbone de nos aliments

Lorsqu’on parle des gestes destinés à réduire la pollution, on pense souvent à acheter une voiture électrique, à réduire ses déchets ou encore à recycler. Pourtant l’alimentation prend une place majeure dans notre empreinte carbone. Selon le rapport de l’ADEME de 2019, plus de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre du secteur alimentaire proviendraient de la production agricole.

Dans un contexte actuel où la population prend de plus en plus conscience de son impact sur l’environnement, une alimentation plus responsable et éthique est au cœur de nos préoccupations. Alors, comment faire pour diminuer l’empreinte carbone de notre assiette ? Quels sont les gestes et les aliments à adopter ?


Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

Chaque jour, lorsque nous nous déplaçons, que nous allumions une lumière ou que nous mangions, nous avons un impact sur notre environnement. Nos actions ont une conséquence sur le climat, car celles-ci émettent à plus ou moins fortes doses, des gaz à effet de serre, tel que le dioxyde de carbone.

L’empreinte carbone est un outil qui a été créé pour mesurer l’impact des activités humaines sur les changements climatiques.

Pour éviter toute confusion par la suite, laissez-nous d’abord éclaircir le terme d’empreinte carbone. Lors de l’utilisation de celui-ci, nous ne parlerons pas d’impact écologique total de chacun des produits que nous consommons, mais de l’empreinte générale du système alimentaire, soit : de la production des aliments, de leur transformation, de la distribution et de leur consommation.

En France un individu ingère en moyenne 2,4 kg d’aliments, dont la moitié d’aliments solides et l’autre moitié de boissons. Parmi les aliments solides, on peut compter 2/3 de produits d’origine végétale (céréales, fruits et légumes) et 1/3 de produits d’origine animale (lait, fromage et viande). Quelles sont les émissions de gaz à effet de serre de notre alimentation et d’où viennent-elles ?

Les aliments qui consomment le plus de gaz à effet de serre

La production de nos aliments est à l’origine d’environ ¼ des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) selon l’ADEME et tous les aliments ne sont pas égaux en termes d’empreinte carbone.

L’étude d’Ourworldindata publiée dans la revue Science en 2018 est basée sur l’impact de 29 produits alimentaires à travers 38 000 fermes et exploitations situées dans 119 pays et à chacune des étapes de leur production : de l’utilisation des sols, la production, la nourriture des animaux, la transformation, l’emballage, le transport et la distribution.

L’étude a démontré que la production de viande, et en particulier celle du bœuf, est l’activité qui émet le plus de gaz à effet de serre. Lorsque l’on compare la production de gaz à effet de serre pour chaque kg, nous apprenons que :

  • 1kg de bœuf équivaut à 60kg de GES,
  • 1kg d’agneau est responsable de 24kg de GES,
  • 1kg de porc produit 7kg de GES,
  • 1kg de volaille génère 6kg de GES,
  • Le fromage lui aussi serait mauvais élève avec 1kg pour 21kg de GES.

Les aliments produisant le moins de gaz à effet de serre sont les aliments d’origine végétale. Selon l’analyse ils seraient 10 à 50 fois moins consommateurs que les aliments d’origine animale.

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Comment réduire l’empreinte carbone de son assiette ?

  • On se renseigne sur le bilan carbone de notre propre alimentation à l’aide de plusieurs sites qui proposent de calculer vos émissions carbone et de les compenser, tels que la Fondation GoodPlanet, WWF ou encore Bon Pour le Climat.
  • On mange moins de produits d’origine animale et on augmente les légumineuses (lentilles, pois chiche, haricots rouges) pour faire le plein de protéines végétales.
  • On privilégie les produits issus de l’agriculture biologique, les produits n’étant pas soumis à des engrais azotés ou pesticides, ceux-ci produisent moins de gaz à effet de serre.
  • On choisit bien les endroits où l’on va manger. Sachant qu’un repas sur 7 est mangé hors du domicile, il est préférable de soutenir les chef-fe-s qui cherchent à réduire l’empreinte carbone de leurs repas. N’hésitez pas à vous renseigner et surtout à les soutenir dans leurs démarches pour trouver de belles tables avec de beaux produits sur Ecotable et Bon Pour le Climat.
  • On mange de saison : respectez le cycle des saisons et le rythme de la nature. Une tomate cultivée sous serre en décembre a une empreinte 10 fois supérieure qu’une tomate cultivée localement en pleine saison ! Le conseil est valable pour tous les aliments 😉
  • On mange plus de produits bruts, produits localement et vendus en circuits courts : on privilégie les produits en vrac ou peu emballés de nos régions, si possible en se fournissant directement chez le producteur ou par le biais d’une AMAP.
  • On lutte contre le gaspillage alimentaire : nous jetons chaque année dans nos poubelles plus de 10 millions de tonnes d’aliments en France. Autant vous dire que toutes ces ressources ont été produites, transformées et transportées pour rien. Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire vous pouvez récupérer les invendus de vos commerces de proximité à petits prix par Togoodtogo.
  • On fait des listes de courses. On sait bien que ça enlève l’envie et la surprise dans notre quotidien, mais rien ne vous empêche de vous faire plaisir avec deux ou trois aliments imprévus dans votre panier. Prévoir vos repas vous fera économiser du temps, de l’argent et évitera de laisser des produits s’abimer au fond du frigo. 

 

Privilégier une production locale nous permettra de diminuer notre impact sur l’environnement, alors pourquoi ne pas souscrire à un fournisseur d’énergie 100% renouvelable et français pour cuire et déguster vos petits plats maison ?

Source

https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-32955-etude.pdf

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