Pour comprendre l’effet de serre, prenons une boule à neige. Mais si, ces petites sphères transparentes renfermant un chalet que l’on agite pour que les flocons artificiels imitant la neige retombent. Eh bien, l'atmosphère est un peu comme cette couche de verre ou de plastique, sauf qu’elle est composée de gaz (78,087 % de diazote, à 20,95 % de dioxygène, à 0,93 % d'argon, à 0,041 % de dioxyde de carbone, et d’autres gaz). Cette couche nous protège des rayonnements très puissants du soleil tout en laissant passer une partie qui vient réchauffer le sol. Cette chaleur emmagasinée sur la surface de la planète est ensuite rejetée sous la forme d’un rayonnement infrarouge, ce qui refroidit la planète (comme pour Mercure et ses températures glaciales la nuit). Parce que les gaz à effet de serre sont presque imperméables aux rayons infrarouges, la chaleur rejetée par le sol de la planète est comme emprisonnée au sein de l'atmosphère, ce qui la réchauffe naturellement. 🌞
Les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère sont invisibles. Il suffit de lever la tête pour voir le soleil en journée, ou les étoiles la nuit. Pourtant, si notre vision avait la faculté de voir les rayons infrarouges, le ciel nous semblerait totalement opaque, couvert par les gaz à effet de serre.
Les gaz, qui composent l'atmosphère et causent l’effet de serre, servent autant de barrières en filtrant les rayonnements solaires que de chauffage pour la planète en emprisonnant les rayonnements infrarouges que renvoie la surface terrestre.
Selon le CNRS, sans l’effet de serre sur Terre, la température de la planète à la surface serait d’en moyenne… -19°C 🥶 ! Une illustration de la nécessité de ce phénomène pour que la vie se développe sur Terre. Certaines planètes ont des effets de serre, plus ou moins prononcés, d’autres, comme Mercure ou Pluton en sont dépourvues, car elles n’ont pas d’atmosphère, et sans cette barrière protectrice de gaz, pas d’effet de serre!