Il s’agit certainement de l’axe qui a le plus été commenté car 2 milliards d’euros vont être destinés au développement d’une filière d’hydrogène vert en France. Cette somme servira à financer des projets dans le domaine de l’hydrogène « vert » produit par électrolyse de l’eau.
L’hydrogène « vert » tel qu’il est appelé dans le plan de relance désigne l’hydrogène produit avec de l’électricité renouvelable ou bas carbone (incluant donc le nucléaire).
Au total, le financement pour le développement de l’hydrogène en France s’élève à 7,2 milliards d’euros d’ici à 2030.
Une enveloppe de 200 millions d’euros est également prévue pour aider le secteur nucléaire afin de « maintenir les compétences indispensables à la filière et soutenir la compétitivité des entreprises par leur modernisation » tout en favorisant l’innovation. Ces aides devraient être renforcées dans le cadre du quatrième programme d’investissement d’avenir. Le soutien à la filière nucléaire devrait donc s’élever à 470 millions d’euros au total.
Enfin, le plan de relance prévoit également une enveloppe de 3,4 milliards d’euros destinée aux innovations dans la « transition écologique ».
On observe donc que le plan du Gouvernement ne permet pas de consolider entièrement la place des fournisseurs d’énergie verte dans le secteur de l’énergie. Des startups comme Ekwateur ont consacré du temps et des financements pour mettre en place les outils et les structures nécessaires afin que chacun puisse consommer de l’énergie verte. Les startups impliquées travaillent dans une optique économique (réduction du prix), environnementale (lutte contre la pollution générée par l’extraction du fossile) et sociale (création d’emplois, vision inclusive, d’égalité hommes-femmes). Les activités et échanges constituant les interactions permettent à chacun des acteurs de se situer dans un écosystème socio-économique au sein duquel la seule valeur créée n’est pas que monétaire.
Quid du biogaz et du biométhane ?
Alors que la course à l’hydrogène bat son plein et que les « innovations dans la transition écologique » sont fortement soutenues, le biogaz et le biométhane sont les grands absents de ce plan de relance. Cela signifie donc que les aides pouvant être apportées à ce secteur risquent de diminuer ou d’être laissées à l’appréciation des différents acteurs gouvernementaux…
Les conséquences pourraient être une perte de vitesse pour la filière et une mise en difficulté des acteurs du secteur.
Chez Ekwateur, on s’étonne de ne pas voir apparaître cette énergie renouvelable dans le plan de relance. Comme vous le savez, nous sommes de fervents défenseurs du biogaz et biométhane et nous croyons vraiment au potentiel de cette alternative au gaz naturel à condition que sa production soit encadrée et surveillée.
Notre mission consistera donc, dans le suivi de « France relance » à dynamiser les prises de position et à accompagner le développement des énergies renouvelables sur le long terme. Ça vous tente ? Vous pouvez, dès à présent, profiter de nos offres d’électricité verte ou nos offres de gaz vert (on ne va pas arrêter d’en proposer sous prétexte qu’il n’est pas mentionné dans le plan de relance 😉) si le cœur vous en dit.