L’agence pour la transition énergétique, ADEME, a publié récemment une étude sur les effets rebonds induits par le télétravail. Alors, est-ce que le télétravail est aussi bénéfique qu’on le pense pour notre belle planète bleue ? Tout ce qui touche au bien-être de notre Terre nous tiens très à cœur, vous le savez. C’est pourquoi, on s’est penché sur la question pour étudier tout ça de très près et vous aider à y voir plus clair.
29 septembre 2020
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C’est un fait. Cependant, Jérémie Almonsi, chef du service Transports et mobilité au sein de l’ADEME est un peu plus nuancé. Jérémie Almonsi affirme effectivement que « En diminuant les trajets domicile-bureau, le télétravail permet de réduire notre empreinte carbone ». En effet, cela permet de réduire les embouteillages (gros émetteurs de CO₂) tout en améliorant également la qualité de l’air (moins d’embouteillage, moins de pollution donc un air plus respirable CQFD 😉). Néanmoins, « pour évaluer réellement l’impact environnemental du télétravail, il faut prendre en compte les autres effets de celui-ci », ajoute le chef du service Transports et mobilité de l’ADEME.
Le télétravail peut aussi avoir un effet néfaste et si l’on regarde les choses plus en détail et cela, l’étude de l’ADEME le démontre ainsi : admettons qu’un salarié réside, pour le moment, près de Paris et « dépense » 7,6 kilogrammes équivalent CO₂ par trajet aller-retour pour se rendre à son travail. S’il s’éloigne de Paris grâce au télétravail et devait, malgré cela, se rendre régulièrement à Paris en prenant sa voiture pour rejoindre la gare ferroviaire la plus proche, son impact carbone doublerait. Selon Jérémie Almonsi, « il faudrait au minimum trois jours à la maison par la suite pour compenser ses émissions de CO₂ ». En revanche, si cette même personne à la possibilité de se rendre à la gare en vélo ou à pied avant de prendre le train, son empreinte carbone serait alors moindre que celle qu’il avait avant de déménager.
De la même façon, si l’employé est majoritairement chez lui et doit se rendre seulement rarement à son bureau en avion, il émettrait 40 fois plus de CO₂ que s’il habitait toujours à proximité de Paris.
Effectivement, l’étude de l’ADEME démontre également que, avec la diminution des allers-retours et, tout simplement, des temps de transports, les gens ont plus tendance à se déplacer autour de chez eux à pied ou à vélo. Exit l’arrêt à la grande surface sur le retour du bureau ! Cela même donc à un retour à une consommation de proximité plus locale.
La pollution numérique n’est pas un mythe. Même si l’on ne peut pas voir à l’œil nue les gaz à effet de serre s’échapper de notre ordinateur ou de notre téléphone mobile, elle est pourtant bien réelle. Pour rappel, toutes les données que nous consultons sur internet sont stockées dans de grandes salles aussi grandes que 10 terrains de football, appelées data centers. Ces data centers fonctionnent en permanence (oui, il y a toujours quelqu’un pour être sur internet, quel que soit l’heure ou le jour 😉) et chauffent énormément.
Pour les maintenir à une température raisonnable pour eux, il est nécessaire de les refroidir constamment par air conditionné (ou climatisation). Toujours selon l’ADEME, la pollution digitale est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. 4%, c’est également les émissions de gaz à effet de serre de toute l’aviation civile. En clair, internet pollue autant que l’aviation civile mondiale. Ce chiffre pourrait même être amené à doubler d’ici 2025 si aucune solution n’est mise en place pour diminuer l’empreinte carbone d’internet.
L’ADEME relève également que l’impact d’une visioconférence lorsque l’on est en télétravail n’est pas à négliger. Une minute de réunion à distance relâche un gramme de CO₂ dans l’atmosphère. Multiplié par le nombre de minutes, d’heures, d’employés et d’entreprises… on vous laisse faire le calcul ?
Néanmoins, le télétravail a également des impacts positifs pour les entreprises. Moins d’impressions, moins d’encre consommée, moins de papiers, moins de gobelets utilisés (bon pour ce point-là, chez Ekwateur ça fait longtemps qu’on s’en est débarrassé 😉), moins de chauffage également, cela représente une baisse globale des coûts.
Selon Jérémie Almonsi, « en supprimant mes trajets domicile-bureau un seul jour par semaine, j’économise 271 kilogrammes équivalent CO₂ par année. Je peux encore gagner 140 kilogrammes par an en faisant la somme des effets négatifs et positifs du télétravail (habiter en zone rurale tout en prenant l’avion même rarement, restez chez soi plus souvent, ect…,). Le télétravail a donc des incidences positives sur l’environnement à condition d’accompagner sa mise en place. »
Nous avons donc la certitude aujourd’hui que le télétravail peut jouer un rôle positif sur l’environnement. Pour cela, l’ADEME préconise d’éviter le télétravail sur des demi-journées, jugé trop énergivore puisqu’il multiplie la prise des transports dans une même journée.
Ensuite, l’ADEME ajoute également qu’il est plus judicieux d’augmenter le nombre de jours et de salarié-e-s en télétravail afin d’amplifier les effets positifs de ce dernier.
Enfin, l’agence de la Transition énergétique invite les pouvoirs publics à privilégier le vélo, les transports en commun ou encore la marche à pied (bonne pour l’environnement et la santé 😉) pour un impact toujours plus positif sur l’environnement.
Chez Ekwateur nous aimons beaucoup la convivialité et nous aimons aussi beaucoup aider notre belle planète. Le télétravail n’est donc pas une inconnue pour nous. Savez-vous également que la majeure partie des salarié-e-s est alimentée en énergie verte à son domicile ? C’est un bon moyen de maximiser les effets du télétravail (si, si on vous l’assure 😉). On nous dit dans l’oreillette que vous avez envie de faire pareil et de nous rejoindre ? Alors là, nous en sommes ravis ! Suivez-nous, c’est par ici ! La planète et nous-mêmes vous remercions chaleureusement pour votre engagement en faveur de l’environnement.