Le chauffage d’appoint au gaz est-il économique et écologique ?

Un chauffage d’appoint, c’est un peu comme ces plaids-manteaux ou les pyjamas pilou-pilou qui couvrent tout le corps : on ne s’en sert pas tous les jours, mais quand le froid mord, on se demande comment on a pu vivre sans (frileux comme je suis, j’écris ces mots en portant fièrement un). 🧶

On le sort quand le chauffage principal fait grève, que la salle de bains ressemble à un igloo ou qu’une pièce mal isolée ruine vos ambitions de cocooning. C’est le compagnon des soirées fraîches, pas le remplaçant du système principal.

Et puisqu’on parle de froid, rappelons une vérité universelle : aucun chauffage ne compensera une mauvaise isolation. Une fenêtre qui fuit, un toit mal isolé…et c’est toute votre chaleur qui part dire bonjour au nid de pigeons installé juste à la sortie de la fuite. 🕊️

Pour éviter de chauffer les nuages, pensez aux aides de l’État :

Avant de choisir un chauffage d’appoint, il est essentiel de savoir combien il coûte réellement à l’achat et à l’usage. Le gaz séduit par sa puissance de chauffe et sa simplicité d’installation, mais son intérêt dépend du budget, de la durée d’utilisation et du prix de l’énergie.

Voyons ensemble comment il se positionne face aux autres systèmes.

Acheter un chauffage d’appoint, c’est une chose. L’alimenter tout l’hiver, c’en est une autre. Entre le prix du kWh, la puissance de l’appareil et le temps d’utilisation, la facture peut vite grimper plus haut que le thermostat. Jetons un œil à ce que cela donne sur trois heures de chauffe.

Le chauffage d’appoint au gaz est un peu plus cher à l’usage, plutôt intéressant pour un usage ponctuel. Il chauffe vite, bien, et apporte un vrai coup de chaud quand on en a besoin, à condition de ne pas en faire son meilleur ami tout l’hiver.

C’est souvent le moment où la flamme vacille : côté budget, le gaz tient encore la route, côté planète, c’est une autre histoire. 🔥

Pour évaluer son empreinte réelle, il suffit de regarder les émissions de CO₂ par kWh. Et là, la différence saute aux yeux : entre énergies fossiles et renouvelables, on ne joue pas dans la même ligue.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le gaz classique reste l’une des énergies les plus émettrices, loin derrière le bois ou le biogaz.

Le gaz vert, produit à partir de matières organiques, divise par dix* les émissions tout en valorisant les déchets. Autrement dit : la flamme reste la même, seule son empreinte carbone change. ✨

Notre gaz vert, c’est de la 💩… au sens littéral du terme.
Des déchets agricoles, alimentaires, ou encore organiques transformés en énergie propre grâce à la méthanisation : un processus qui donne une seconde vie à tout ce que l’on pensait perdu. 

Résultat ? Une chaleur douce, locale et renouvelable, sans trace de culpabilité carbone au fond du plaid.

Chez Ekwateur on vous propose deux options :

Aucune coupure, zéro paperasse, pas d’engagement… juste la satisfaction de se dire qu’on chauffe sa maison avec de l’énergie propre. Même le Grinch aurait du mal à râler devant ça.

Certains diraient qu’il y a le bon chauffage d’appoint… et le mauvais chauffage d’appoint.

Le bon chauffe la pièce, fait fondre la morosité et garde les orteils au chaud. Le mauvais chauffe aussi, mais finit par vider la bouteille (de gaz) et votre portefeuille.

Pour éviter les mauvaises surprises (et les doigts gelés), voici quelques critères à garder en tête avant de choisir son chauffage d’appoint :

Pour bien chauffer sans gaspiller, visez environ 100 W par m².
Un salon de 20 m² nécessitera donc un appareil de 2 000 W environ.
L’idée, c’est de trouver l’équilibre : assez de chaleur pour se sentir bien, sans transformer votre salon en hammam scandinave.

Le butane reste la star des intérieurs : il fonctionne bien à température ambiante et s’installe facilement.
Le propane, plus robuste face au froid, est mieux adapté aux espaces extérieurs ou non chauffés (atelier, garage, véranda…).

💡 Pensez toujours à vérifier la compatibilité entre le gaz choisi et votre modèle de chauffage.

Un bon chauffage d’appoint n’est pas seulement puissant, il doit aussi être sûr.
Choisissez un modèle équipé :

Un appareil bien entretenu dure plus longtemps et consomme moins.
Vérifiez que le modèle choisi est compatible avec le gaz vert, qu’il dispose de pièces détachées disponibles et qu’il reste simple à nettoyer.
Un petit coup d’œil au manuel d’entretien peut déjà en dire long sur la longévité de l’appareil.

💡Modèle recommandé : Favex Riga Catalyse (4,2 kW) : Compact, fiable et efficace, ce chauffage d’appoint au gaz allie sécurité, performance et confort. Il est doté d’un brûleur catalytique pour une chaleur douce, de plusieurs niveaux de puissance (ex. 1 500 / 1 900 / 3 000 W), d’un système ODS et d’un thermocouple pour couper automatiquement le gaz en cas d’anomalie. Il peut couvrir jusqu’à 30 m² selon les conditions.

💡 Modèle recommandé : Delonghi VBF2 Blue Flame (4,2 kW) : Puissant, stable, et doté d’un système thermostat + double sécurité, ce modèle permet de moduler la flamme entre 1 400 et 4 200 W selon les besoins. Il intègre un dispositif d’arrêt automatique si la flamme s’éteint ou si la qualité de l’air devient critique. Il est aussi conçu pour être manipulé en toute sécurité (panneau arrière métallique, roulettes, poignées). Il est donc un excellent choix pour un usage intérieur durable et sécuritaire.

Le chauffage d’appoint au gaz reste une solution efficace pour un usage ponctuel : il chauffe vite, s’installe facilement et offre un bon confort thermique.
Cependant, il n’est ni le plus économique ni le plus écologique à long terme. Pour limiter son impact, mieux vaut privilégier une utilisation raisonnée et, si possible, opter pour une énergie plus propre comme le gaz vert. 😉

*Calcul réalisé pour des facteurs d’émission de 227g CO2eq / kWh PCI pour le gaz naturel (Source Base Carbone®) et de 23,4g CO2eq / kWh PCI pour le biométhane (Source Etude ENEA Quantis 2017).