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chauffage d'appoint au pétrole
chauffage d'appoint au pétrole

Pourquoi ne pas utiliser de chauffage d’appoint ?

Aglagla, « il fait au moins - 8000 » 🥶. Avec le retour du froid, on a tendance à chercher le moyen le plus efficace pour nous réchauffer. Et beaucoup pensent que cela passe par le chauffage d’appoint. Pourtant, ce n’est ni une bonne idée pour votre porte-monnaie, ni pour la planète. Pourquoi ? Quels sont les inconvénients du chauffage d’appoint ? Comment se chauffer sans y avoir recours ?


Le chauffage d’appoint : une solution coûteuse

L’utilisation du chauffage d’appoint pèse sur les dépenses en énergie. En effet, il s’agit d’appareils souvent bien plus énergivores que le chauffage central. C’est pourquoi, il est conseillé de les utiliser avec parcimonie, voire pas du tout si vous pouvez vous en passer.

Prenons un exemple concret. Un radiateur soufflant, petit chauffage d’appoint, consomme environ 2 kWh en fonctionnement. A titre de comparaison, un radiateur électrique consomme 1 kWh, soit deux fois moins. 

Sur la facture d’électricité, une heure d’utilisation équivaudra à : 

  • 0,1557 € pour un convecteur classique ; 
  • 0, 3114 € pour un radiateur mobile. 

Cela vaut pour une famille disposant d’un contrat au tarif réglementé de vente de l'électricité, le tarif bleu chez EDF avec un compteur en option base d’une puissance de 6 kVA. En fonction de votre fournisseur, de la puissance de votre compteur et de votre contrat, ces chiffres peuvent varier. Mais, le rapport mathématique ne varie pas. Le chauffage d’appoint reste toujours deux fois plus cher. 💸

Le chauffage d’appoint : un équipement qui pollue

Le chauffage d’appoint est loin d’être l’ami de la planète. On l’a expliqué, il reste très énergivore. Et qui dit énergivore, dit pollution. Cela vaut pour tous les types de chauffages mobiles. 

Chauffage mobile au gaz, au fioul ou au pétrole : le problème des émissions de CO₂

Certains chauffages d’appoint fonctionnent via la combustion d’hydrocarbures (gaz, fioul ou pétrole). Ces petits poêles mobiles montent rapidement en température et sont très utilisés l’hiver. 

Seulement voilà, la combustion de ces hydrocarbures entraîne de fort rejets de CO₂, le gaz en majorité responsable du réchauffement climatique. C’est sans compter les odeurs dégagées par l’utilisation d’un poêle à pétrole ou à fioul. Certes, vous aurez plus chaud, mais la maison sentira la station essence. 😖

D’autre part, ces chauffages d’appoint peuvent présenter un danger pour la santé. Comme l’explique l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APP), « les Poêles à Pétrole (PAP) sont des appareils de chauffage mobiles dépourvus d’évacuation des gaz brûlés vers l’extérieur, qui peuvent engendrer des intoxications aigües ou chroniques au monoxyde de carbone ». Il en va de même pour les équipements au gaz ou au fioul. C’est pourquoi, il ne faut JAMAIS les utiliser dans une chambre ou dans une petite pièce fermée. En effet, le monoxyde de carbone peut entraîner des décès en une heure de temps. Inodore et incolore, il est impossible à détecter à l’œil nu. 

Quid des radiateurs soufflants ou convecteurs portables ? 

Les radiateurs soufflants ou convecteurs portables consomment énormément d’électricité. Or, il paraît qu’en France, l’électricité génère peu de CO₂. Ce n’est pas faux. En effet, le mix énergétique est dominé par le nucléaire à 70,6% si l’on en croit RTE, le gestionnaire de transport d’électricité. Selon l’ADEME, l’énergie nucléaire émet 66 grammes de CO₂ par kWh produit. Il ne s’agit donc pas d’une énergie neutre en carbone. Cela étant, le bilan carbone du nucléaire est donc bien meilleur que le gaz naturel qui de son côté, rejette 443 grammes de CO₂ par kWh produit. 

Le vrai problème du nucléaire réside dans les déchets radioactifs qu’il engendre. Ils sont, par exemple, enfouis dans les sols ou sous l’eau. Ces éléments toxiques contribuent à dégrader notre planète. Côté sécurité, le nucléaire présente, bien évidemment, des dangers. D’autant plus que le traitement des déchets n’est pas complètement optimal en France. D’après la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN), 7% des déchets « sont entreposés sur les sites de production ou dans des sites dédiés dans l’attente de solution de stockage pérenne ». 

Gagner en confort thermique : ces petits gestes qui changent tout

Faire des économies d’énergie ne doit pas rimer avec mourir de froid. Votre confort est bien évidemment quelque chose de primordial. Alors, sans chauffage d’appoint, comment faire pour bien se chauffer ? Voici quelques astuces pour passer l’hiver au chaud (et l’automne, avant le 21 décembre, il peut faire un peu frais, tout de même 😉). 

Aérer son logement 

Première chose à faire, ouvrir les fenêtres. « Mais l’air froid va rentrer ! ». C’est vrai, et c’est bel et bien le but de l’opération. En aérant 10 minutes par jour, vous pourrez renouveler l’air de votre appartement ou de votre maison. Résultat ? L’air est bien moins humide donc plus facile à chauffer. 

Niveau santé, cela permet de prévenir l’apparition de champignons et de disposer d’une meilleure qualité de l’air intérieur

Pour ne pas oublier, ouvrez les fenêtres le matin en vous levant. Après avoir pris votre douche et mis vos plus beaux habits de lumières, il sera temps de les fermer. Facile, non ?

Calfeutrer les portes et fenêtres 

Afin d’éviter d’allumer votre chauffage d’appoint, le mieux reste de limiter les échanges thermiques entre l’air extérieur et l’air intérieur. Et pour ce faire, il faut traquer les fuites. 

En général, elles se situent au niveau des portes et des fenêtres. Il faudra donc vérifier que les joints des fenêtres sont tous en bon état. Sinon, vous devrez les refaire. Le pistolet à silicone sera votre meilleure arme. 😉 En deux trois coups, vous pourrez arranger les joints des fenêtres, portes et baies vitrées. Ensuite, avant de partir de chez vous, le matin, pensez à fermer les rideaux et volets. Ce sont d’autres barrières contre le froid. 

Concernant les portes, vous pouvez placer des boudins ou des bas de portes. Vous en trouverez à partir de 4 ou 5 euros dans les magasins de bricolage. Ils sont faciles à poser et à retirer. 

Chauffer à la bonne température

Enfin, la température de chauffage influe énormément sur votre bien-être. Pour allier écologie, confort et économies d’énergie, il faut chauffer à la juste température. Et, pour cela, nous vous conseillons de faire confiance à l’ADEME. Celle-ci recommande : 

  • 17°C dans les chambres ; 
  • 19°C dans les pièces à vivre ; 
  • 22°C dans la salle de bain en cours d’utilisation. Sinon 17°C suffisent amplement le reste de du temps. 

Sachez qu’un degré en moins sur les radiateurs se traduit par 7% d’économie sur la facture de chauffage. Plutôt efficace, qu’en dites-vous ? 

Afin de ne pas avoir froid, les gros pulls et les chaussettes sont aussi un excellent atout. En plus, ils mettent en valeur votre silhouette. Les stylistes les plus reconnu.es le disent : « les chaussettes en laine, c’est un must-have » ! 😉

Et pour faire matcher vos nouvelles chaussettes vertes avec votre contrat d’énergie, pourquoi ne pas opter pour de l’électricité verte ou du gaz vert ? Chez Ekwateur, on vous propose des offres d’énergie à petits prix et 100% renouvelables. Se réchauffer sans faire chauffer vos factures, c’est possible ! 😉

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