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Est-il plus économique de cuisiner au gaz ou à l'électricité ?
Entre les ingrédients et le matériel, la cuisine peut vite devenir un véritable gouffre du côté du portefeuille. Face à ce constat, toutes les économies sont bonnes à prendre. À commencer par le mode de cuisson ! Eh oui, choisir entre le gaz et l’électricité en cuisine, ça peut rapporter gros à la fin de l’année, surtout pour les grand·e·s adeptes du « fait-maison ». Si on ne peut pas trancher l’épineuse question de la cuisine au beurre VS la cuisine à l’huile, on peut essayer de vous aiguiller sur un autre sujet : cuisine au gaz ou cuisine à l’électricité : quelle option est la moins chère ?
29 novembre 2024 à 12:59
Lecture 5 mn
En résumé
Pour la cuisson, vous pouvez opter pour une plaque de cuisson électrique, vitrocéramique, à induction ou au gaz.
À l’achat, la plaque de cuisson électrique est la moins chère, suivie de la plaque au gaz, la plaque à induction et enfin, la plaque vitrocéramique.
En termes de consommations, la plaque la moins énergivore est la plaque à induction, suivie de la cuisinière au gaz, la plaque vitrocéramique et enfin, la plaque électrique standard.
D’après l’OMS, la cuisson au gaz serait responsable de certains troubles de santés et notamment des maladies respiratoires.
Les différentes plaques de cuisson : avantages et inconvénients
Avant de trancher la question du coût, il est préférable de faire un tour d’horizon des différentes options disponibles sur le marché. Parce que oui, choisir la plaque de cuisson idéale pour votre cuisine dépend avant tout de vos besoins, de votre budget et de vos habitudes culinaires. En la matière, vous pouvez vous tourner vers…
La plaque de cuisson électrique
Simple et économique à l’achat, la plaque de cuisson électrique est un classique des cuisines, grandes ou petites. Elle fonctionne grâce à des résistances électriques qui chauffent plutôt lentement. Cependant, on ne peut pas reprocher à cet appareil de manquer d’efficacité. Côté avantages, vous pouvez donc noter :
- La facilité d’utilisation et d’installation.
- Un prix accessible.
En qui concerne les inconvénients, on n’oublie pas le temps de chauffe plus long, ainsi qu’une consommation énergétique du genre élevée.
La plaque de cuisson vitrocéramique
La plaque vitrocéramique, c’est un peu la cousine moderne et élégante de la plaque électrique. Elle fonctionne soit par des résistances, soit par halogène. Son design plat et lisse facilite son entretien. Et ça, après avoir préparé une poule au pot pour huit personnes toute une après-midi : on ne crache pas dessus ! On résume les avantages de la plaque vitrocéramique :
- Une esthétique moderne et une surface facile à nettoyer.
- Une chauffe plus rapide qu’une plaque électrique traditionnelle.
On ne peut pas avoir que des avantages, aussi, il faut noter que cet ustensile est :
- Plus énergivore qu’une plaque à induction.
- Moins précis en termes de contrôle de la température.
La plaque de cuisson à induction
On passe désormais à la Rolls des plaques électriques, avec la plaque à induction. Synonyme d’efficacité et de technologie, la plaque à induction mobilise un champ magnétique pour chauffer uniquement le récipient et pas la surface. De fait, elle est :
- Très rapide à chauffer.
- Moins énergivore que ses homologues.
- Super sécuritaire (puisque la surface reste froide).
En revanche, elle nécessite des casseroles et des poêles compatibles et présente un prix d’achat plus élevé.
La plaque de cuisson gaz
On y vient enfin… Populaire chez les amateur·e·s de gastronomie, la plaque à gaz offre un contrôle précis de la chaleur et reste un choix économique au quotidien. D’ailleurs, les grand·e·s chef·fe·s ne s’y trompent pas et la plupart des cuisines de restaurants en sont équipées. Il faut dire que le gaz présente un paquet de bons points :
- Une excellente maîtrise de la température.
- Les plaques au gaz sont compatibles avec tous les types de casseroles.
- Une cuisson plus rapide des aliments.
Le gaz n’échappe pas à la règle du « quand c’est trop beau, il y a toujours un hic », puisque son installation est plus complexe et forcément, son usage amène le risque de fuites de gaz en cas de mauvais entretien.
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Maintenant que vous êtes au point sur le monde de possibilités culinaires qui s’offrent à vous, reste à revenir à l’essentiel : le prix (le flouze, les pépettes, la thune, l’oseille… Pardon, on s’égare !). Alors, entre les plaques électriques et les plaques au gaz, lesquelles coûtent le moins cher ?
Plaques électriques ou plaques au gaz : le prix à l’achat
Un coup d’œil rapide sur les sites des grands revendeurs hexagonaux suffit à se faire une idée du prix moyen des différents appareils de cuisson disponibles sur le marché. Ces tarifs varient généralement en fonction de la puissance, de la marque ou encore des différentes fonctionnalités. Cependant, les fourchettes sont généralement les suivantes :
- La plaque de cuisson électrique : entre 100 € et 300 € ;
- La plaque de cuisson à induction : entre 150 € et 500 € ;
- La plaque de cuisson vitrocéramique : entre 200 € et plus de 1 000 € ;
- La plaque de cuisson gaz : entre 100 € et 600 €.
Pour résumer, du côté de l’achat, la plaque de cuisson électrique « standard » gagne haut la main la compétition en matière de prix, suivie cependant par la plaque au gaz. Très loin devant, on retrouve la plaque vitrocéramique. Pour résumer : 1 - 0 pour l’électrique.
Plaques électriques ou plaques au gaz : coût de la consommation
Vient ensuite la question de la consommation et pour ça, quoi de mieux qu’un petit tableau récap’ ? Pour ce faire, nous avons pris comme référence le prix du kWh du tarif Bleu d’EDF pour l’électricité (Option Base) et le prix du kWh du prix repère de la CRE (Cuisson/eau chaude) pour le gaz…
| Appareil | Consommation annuelle moyenne | Coût annuel (kWh - hors abonnement) |
|---|---|---|
| Cuisinière au gaz | Environ 50 m³ de gaz naturel (ou environ 500 kWh équivalent énergie). | 70 € |
| Plaque électrique standard | Environ 400 à 500 kWh par an. | Entre 100 et 125 € |
| Plaque à induction | Environ 400 à 500 kWh par an. | CEntre 100 et 125 € |
| Plaque à induction | Environ 175 à 200 kWh par an. | 44 et 50 € | Plaque vitrocéramique | Environ 300 à 400 kWh par an. | 75 et 100 € |
*Taris en vigueur en novembre 2024
Pour résumer, en ce qui concerne la consommation, la cuisinière électrique au gaz dégringole de son piédestal et coûte bien plus cher à l’année que ses consœurs. Pour résumer, niveau conso, voici le classement des types de cuisson, du moins cher au plus cher :
- Plaque à induction ;
- Cuisinière au gaz ;
- Plaque vitrocéramique ;
- Plaque électrique standard.
Grosso modo, à l’achat, la plaque au gaz est moins chère que la plaque à induction. Cette seconde est cependant légèrement moins chère sur la consommation. La plaque électrique standard quant à elle est un peu moins chère à l’achat que la plaque au gaz. Toutefois, en matière de consommation, elle présente un coût bien supérieur.
Pour résumer, il est globalement moins cher de cuisiner au gaz si on se réfère au prix à l’achat ainsi qu’à la consommation. Cependant, sur la durée, les économies réalisées grâce à la faible consommation d’une plaque à induction (donc, électrique) sont importantes et peuvent largement rivaliser avec le gaz.
En passant, vous pouvez également opter pour une offre d’électricité avantageuse avec Ekwateur et qui vous permet en prime de profiter d’une énergie 100 % renouvelable. De cette façon, vous faites un geste pour la planète ET pour votre porte-monnaie. Comment dit-on, déjà ? D’une pierre, deux coups 😉
La cuisine au gaz est-elle dangereuse pour la santé ?
On parle argent, certes (il faut dire que par les temps qui courent, c’est important), néanmoins, avant d’opter pour un mode de cuisson, parlons un instant santé. Parce que c’est encore plus essentiel, non ?
Depuis quelque temps, le gaz est pointé du doigt. En effet, les cuisinières et tables de cuisson à gaz peuvent être dangereuses pour la santé, et ce, même éteintes. Elles émettent dans les foyers des contaminants nocifs, voire toxiques, comme le dioxyde d'azote, le méthane ou encore le benzène (un cancérigène).
Selon une étude menée l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO) pour l'ONG CLASP et l'association Respire, une majorité des foyers français·ses est d’ailleurs confrontée à une surexposition au dioxyde d'azote, le même polluant produit par les pots d'échappement des voitures¹.
D’après l'OMS, une surexposition à ce composé chimique est « associée aux maladies respiratoires », en particulier l'asthme. Cette exposition entraînerait également « des symptômes respiratoires (tels que la toux, un sifflement ou des difficultés à respirer), des hospitalisations et des visites aux urgences ».
144 millions de personnes vivant dans l'UE (35 % de la population) sont régulièrement
exposées à la pollution de l'air intérieur causée par la cuisson au gaz².
Si la cuisine au gaz peut s’avérer moins coûteuse que la cuisson électrique, elle n’est cependant pas sans risques. Aussi, avant d’arrêter votre choix, n’hésitez pas à vous renseigner sur les conséquences de ces appareils. Et n’oubliez pas, si vous décidez de passer à l’électrique, vous pouvez toujours choisir Ekwateur 😉
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Sources
¹https://respire-asso.org/la-cuisson-au-gaz-une-menace-silencieuse-pour-les-foyers-francais/
²https://www.clasp.ngo/wp-content/uploads/2023/01/FR_Final-EU-Gas-Report-Phase-I.pdf
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