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La cuisson représente environ 7% de la consommation énergétique d’un ménage. C’est l’un des plus petits postes de dépenses. Néanmoins, cela reste quand même une dépense.
Selon l’adage populaire, « il n’y a pas de petites économies ». Et, le choix de votre plaque de cuisson influe sur votre facture d’électricité ou votre facture de gaz. Quelle est la plaque de cuisson qui consomme le moins ? Pour répondre à cette question, Ekwateur vous a concocté un guide spécial.
7 juillet 2021 à 00:00
·Mise à jour le 15 mai 2024 à 17:00
Lecture 5 mn
En résumé
On distingue plusieurs grands types de plaques de cuisson. Parmi les modèles électriques, on a : les plaques en fonte, les plaques vitrocéramiques et les plaques à induction.
À l’heure actuelle, les plaques en fonte sont celles qui consomment le plus. Elles atteignent une puissance comprise entre 1 et 2 kW et mettent beaucoup plus de temps à chauffer que les modèles vitrocéramiques ou à induction.
Un peu plus chères à l’achat, les plaques induction sont les plus économiques. Elles disposent d’une puissance comprise entre 2 et 3 KW et permettent une montée en température rapide.
D’après la discipline scientifique de la « plaquedecuissonologie »*, on distingue plusieurs grands types de plaques de cuisson. Dans les modèles électriques, on trouve:
À côté, existent également les tables de cuisson au gaz et les modèles mixtes gaz et induction. Pour trouver la plaque de cuisson la moins chère, il faut se pencher sur le prix à l’achat mais aussi les performances énergétiques des équipements. Regardons cela de plus près.
*On nous dit dans l’oreillette qu’il ne s’agirait pas d’une discipline scientifique reconnue. En revanche, sur vos plaques de cuisson, vous pouvez pratiquer une véritable activité scientifique : la cuisine moléculaire. À vos fourneaux ! 😉
Modèle électrique, les plaques de cuisson en fonte sont celles qu’on trouve dans les vieilles cuisines ou les kitchenettes (vous savez, celle que vous aviez dans votre appartement étudiant 😉).
À l’heure actuelle, ce sont les plus énergivores. Elles atteignent une puissance comprise entre 1 et 2 kW. Elles mettent donc beaucoup plus de temps à chauffer que les modèles vitrocéramiques ou à induction. En général, elles ne sont plus proposées par les cuisinistes.
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Induction ou vitrocéramique : pour quelle plaque opter ?
Les dispositifs vitrocéramiques sont des plaques en verre trempé qui reposent sur des résistances placées sous la vitre. Ces systèmes présentent une puissance comprise entre 1,2 et 2,1 kW. Elles chauffent donc relativement vite. Bon marché, il faudra compter environ 140 € pour une plaque vitrocéramique premier prix.
Les modèles à induction sont les plus efficaces au niveau énergétique. Ils fonctionnent grâce à un électroaimant. Lorsque vous allumez la plaque, celle-ci détecte si une casserole est posée. Elle se met en fonctionnement à partir du moment ou une casserole se trouve sur le feu. À condition, bien sûr, qu’il s’agisse d’une casserole spéciale induction. Ainsi, vous limitez les déperditions d’énergie.
D’autre part, elles disposent d’une puissance comprise entre 2 et 3 kW qui permet une montée en température rapide. Vous gagnez donc en temps de cuisson. Elles sont un peu plus chères à l’achat qu’un dispositif vitrocéramique. Les premiers prix débutent à 170 €. À cela, s’ajoute le prix des casseroles et des poêles qu'il faudra remplacer car toutes ne sont pas compatibles avec l'induction. Néanmoins, elles sont vite rentabilisées. Selon l’ADEME, une plaque de cuisson à induction consomme 20 % d’électricité en moins qu’une plaque vitrocéramique.
Comme nous venons de le voir, remplacer ses plaques vitrocéramiques par des plaques à induction peut permettre une économie d'énergie de 20% à 30%. Néanmoins, il faut également prendre en compte le potentiel remplacement d'une partie de votre batterie de cuisine ainsi qu'un investissement à l'achat plus élevé.
Les économies ne seront donc pas totalement immédiates. Cependant, sur du moyen terme et une utilisation quotidienne, ce type d'appareillage sera rentable.
Les plaques au gaz fonctionnent avec des brûleurs au-dessus desquels est posée une grille. Ces derniers peuvent bénéficier d’une puissance allant jusqu’à 3,8 kW. Ces modèles assurent donc une cuisson rapide. Autre avantage du gaz, les brûleurs ont très peu d’inertie, cela signifie qu’ils n’emmagasinent pas la chaleur. La cuisson est rapidement modulable. C’est d’ailleurs pour cela que le gaz est utilisé dans les grands restaurants.
Comme nous le verrons dans la suite de l’article, le gaz reste moins cher que l’électricité. À l’achat, elles sont aussi économiques. Vous devrez débourser environ 150 euros pour vous équiper.
À savoir : depuis maintenant quelques années, aucun risque d’explosion. Les gazinières vendues dans le commerce sont fabriquées avec une sécurité thermocouple. Ce procédé permet de couper l’alimentation de gaz si la flamme venait à s’éteindre. Vous pouvez donc cuisiner en toute sûreté. ♨
Si vous êtes raccordés au gaz, c’est la meilleure solution de cuisson. Sinon, préférez la plaque à induction.
Pour les indécis.es, la plaque de cuisson mixte est peut-être le meilleur compromis. Induction et gaz, vous pourrez choisir votre mode de cuisson. Afin de faire des économies, nous vous conseillons de privilégier la cuisson au gaz.
En cas de panne de gaz, ou pour certaines recettes, vous pourrez passer sur la table électrique. À l’inverse, en cas de coupure de courant, vous pourrez continuer à cuisiner (on vous l’accorde dans le noir, ce n’est pas très facile 😉).
Le gros désavantage de la plaque de cuisine mixte ? Son prix. Les plaques mixtes les plus compétitives tournent autour de 380 €.
Pour trouver une plaque de cuisson économique, il faut aussi prendre en compte le prix de l’énergie qui va l’alimenter. Plus les tarifs de l’énergie sont bas, plus la cuisson sera économique. Alors, plutôt gaz ou électricité ?
En termes de prix, le gaz reste l’énergie la moins chère. Le prix du kWh de gaz s’avère deux à trois fois moins cher que celui de l’électricité.
C’est ce que l’on constate lorsque l’on regarde les tarifs réglementés d’Engie et d’EDF, les fournisseurs historiques de gaz et d’électricité. Notez bien que ce ne sont pas les prix les plus avantageux du marché. Mais, comme ils sont déterminés par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), on peut s’en servir comme baromètre.
Au tarif Bleu d’EDF, en option base pour un compteur de 6 kVA, le prix du kWh d’électricité est porté à 0,1557 €. Pour le gaz, il varie en fonction de votre consommation annuelle et de votre zone tarifaire. Il faut compter au tarif réglementé (de juillet 2021) :
Pour rappel, il existe 6 zones tarifaires du gaz en France. Elles sont déterminées en fonction de la proximité avec les centres de stockage, de votre commune de résidence. La zone 1 correspond aux zones les plus proches, la zone 6 aux zones les plus éloignées. Plus vous êtes éloigné, plus le prix du kWh grimpe.
Cela étant, même en zone 6, le prix du kWh de gaz reste largement inférieur à celui de l’électricité. Si votre maison dispose d’un raccordement au gaz naturel, vous aurez donc tout intérêt à choisir le gaz pour faire des économies de cuisson.
Le choix des bonnes plaques de cuisson permet de faire des économies d’énergie en cuisine. Les moins énergivores seront bien entendu les meilleures. Et pour prolonger leur durée de vie et diminuer votre consommation de gaz ou d’électricité, voici quelques astuces.
Pour ne pas laisser la chaleur s’échapper, le couvercle est votre allié. Selon le ministère de la Transition écologique, « Couvrir les casseroles pendant la cuisson = 4 fois moins d'électricité ou de gaz consommés ». Une équation, on ne peut plus simple !
Et pour aller encore plus loin, on opte pour la reine des casseroles couvertes : la cocotte-minute. 👑 Appelé aussi l’autocuiseur, c’est le moyen le plus rapide de cuisiner des aliments. Par exemple, à la cocotte, en 14 minutes, les carottes sont cuites (vous apprécierez ce petit jeu de mots culinaire 😉) contre 30 minutes dans l’eau bouillante. Avec cet outil, c’est donc deux fois moins d’énergie utilisée. Intéressant, non ?
Enfin, entretenir ses appareils de cuisson est essentiel pour réaliser des économies d’énergie. Entre les taches de gras, les bouts de légumes collés, la sauce qui a coulé, nos plaques de cuisson sont mises à rude épreuve. Et tout cela peut nuire à leurs performances.
Gaz ou électricité, les plaques auront tendance à davantage consommer si elles sont mal-entretenues. En effet, la saleté et les restes alimentaires sont des « obstacles » entre votre plaque et votre casserole ou poêle. Ces obstacles seront chauffés inutilement ce qui entraînera une surconsommation.
D’autre part, l’entretien, comme pour tout équipement, garantit un bon état de marche sur le long terme. Vous aurez moins besoin d’en changer. Et puis, côté hygiène, c’est tout de même bien mieux une cuisine propre ! 😉
Et pour faire baisser encore plus votre facture, si vous optiez pour une offre moins chère ? Chez Ekwateur, on vous propose une offre de gaz renouvelable et d’électricité verte à bas prix. Moins cher et plus vert, la crème de la crème de l’énergie ! 😊
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