L'électricité verte au prix juste
Changez pour une électricité 100% renouvelable et sans engagement.
C’est décidé, vous allez vous présenter à Top Chef ! Et, pour vous entraîner, vous avez besoin de plaques de cuisson rapides comme l’éclair (au chocolat). C’est vrai, mais il ne faudrait pas faire flamber votre facture d’électricité. 😉
Quelle plaque de cuisson choisir ? Vaut-il mieux opter pour une plaque vitrocéramique ou à induction ? Lequel de ces modèles consomme le moins ? Inutile de vous faire mijoter plus longtemps, on vous apporte la réponse dans ce guide.
22 mars 2022
Lecture 6 mn
Avant de nous pencher sur la différence de consommation entre une plaque vitrocéramique et induction, il convient de savoir combien celles-ci utilisent d’électricité. Pour cela, il faut effectuer un calcul rapide. Prêt-e pour un petit cours de maths ? 🤯 Rassurez-vous, ça reste simple !
Commençons par préciser les variables de « l’Ekwation d’Ekwateur » 😉. La consommation d’une plaque de cuisson dépend toujours de deux facteurs, à savoir :
Afin de réaliser combien consomme votre plaque, il faut établir le calcul suivant :
Puissance de cuisson (en W) x durée d’utilisation en minutes (en h) / 60 = Consommation de votre plaque (en Wh).
Ce calcul est général. Il peut s’appliquer aux plaques de cuisson à induction comme aux plaques vitrocéramiques. Regardons cela plus précisément.
La table de cuisine à induction repose sur un principe d’électroaimant. Une fois allumée, si elle note la présence d’une casserole ou d’une poêle, elle se met à chauffer.
Si l’on retire la casserole, le chauffage lié à l’aimant s’arrête automatiquement. À ce moment-là, la plaque perd très vite en chaleur. Cela évite les gaspillages énergétiques. D’autre part, c’est pratique pour des raisons de santé. Il y a moins de risque de brûlures.
La puissance maximale d’une plaque de cuisson à induction varie entre 2000 W et 3000 W. Elle monte rapidement en température.
Admettons qu’une plaque de cuisson à induction standard témoigne d’une puissance maximale de 2500 W. Pour faire bouillir de l’eau, il faudra compter environ 2 minutes de cuisson à pleine puissance.
Si l’on reprend notre petit calcul, pour vous préparer un thé, votre plaque consommera environ 83,33 W. En effet, 2500 x 2 / 60 = 83,33 Wh.
Pris tout seul, ce chiffre n’a pas beaucoup de sens. Comparons donc maintenant avec une plaque vitrocéramique.
Les plaques vitrocéramiques sont des modèles plus anciens. Ces systèmes sont constitués d’une résistance placée sous une vitre en verre trempé. Ces plaques chauffent dès qu’on les allume. Elles sont incapables de détecter la présence d’une casserole ou non. Elles montent moins rapidement en température et baissent également plus lentement.
En général, elles disposent d’une puissance comprise entre 1200 et 2100 W. Basons-nous sur une moyenne de 1650 W.
Vous aurez besoin de 4 minutes environ pour porter à ébullition l’eau de votre thé (ou tisane, comme vous préférez). Le calcul est donc le suivant : 1650 x 4 / 60 = 110.
Lors de cette opération, votre table vitrocéramique utilisera 110 W d’électricité, soit 30% de plus qu’avec un système à induction.
Bon à savoir : pour faire des économies d’énergie avec une plaque vitrocéramique, vous pouvez utiliser l’inertie thermique comme atout. Comme la plaque conserve la chaleur un certain temps, pensez à l’éteindre quelques minutes avant la fin de la cuisson. Elle continuera à chauffer vos aliments sans utiliser d’électricité. Astucieux, non ?
On l’a vu, le mode de cuisson influe sur la quantité d’énergie utilisée. Avec le cas du thé, on note qu’il existe une différence de consommation entre les deux catégories de plaques. Ces divergences sont plus ou moins prononcées selon le modèle exact de la table, son étiquette énergie, l’entretien, etc.
D’un point de vue global, selon l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, « une plaque à induction consomme 20% d’énergie en moins qu’une plaque vitrocéramique ». Et, plus concrètement, comment se traduit cet écart de consommation sur nos factures d’électricité ? Préparez-vous, il va à nouveau falloir chausser vos lunettes de prof de maths. 😉
Prenons l’exemple d’un foyer au tarif réglementé d’EDF, en option base et avec un compteur d’une puissance de 6 kVA. Pour ce ménage, en mars 2022 le prix du kWh d’électricité est de 0,1740€, conformément à la grille du tarif bleu.
Avec une plaque vitrocéramique, cette famille utilise 400 kWh d’électricité par an pour la cuisson. Avec une calculette, vous pourrez facilement faire la multiplication pour déterminer le montant de la facture de cuisson. Si vous êtes fort.e en calcul mental, vous pouvez aussi faire ça de tête ! 😉
0,1740 x 400 = 69.60.
L’usage de la plaque vitrocéramique lui revient à 69,60 € par an. En changeant pour une plaque à induction, elle consommera 20% d’énergie en moins, soit 320 kWh par an.
De cette manière, elle portera sa facture de cuisson à 55,68 € par an. Sur l’année, cela permet donc de faire 13,92 € d’économies.
On ne va pas se mentir, ce ne sont pas des économies mirobolantes. Mais, c’est toujours bon à prendre ! 😊 Surtout quand l’on sait qu’un repas entrée-plat-dessert dans l’Hexagone est évalué à 6 euros. Il s’agit d’une moyenne pour les déjeuners ou dîners pris à la maison. Selon Charles Henry d’Auvigny, directeur de l’institut de sondage Opinion Way, « 6 euros par personne est le coût de référence quand les Français arbitrent entre prix et qualité pour nourrir leur famille. ».
À lire aussi
Induction ou vitrocéramique : pour quelle plaque opter ?
Puisque la plaque de cuisson à induction consomme moins que son homologue vitrocéramiques, elle est de fait plus écologique. C'est de loin le mode de cuisson le plus écologique sur le marché. De plus, les ustensiles de cuisine à induction sont résistants et durables.
Pour ce qui est des plaques vitrocéramiques, elles sont un peu plus polluantes que les plaques à induction. Pour pallier la lenteur de la montée en température, éteignez la plaque quelques minutes avant la fin de votre cuisson puisque la plaque reste chaude jusqu'à une demi-heure après l'arrêt de celle-ci. Elles restent néanmoins moins polluantes que les autres modes de cuisson.
On a tous-tes chez nous une plaque de cuisson qu'elle soit à gaz, à induction ou vitrocéramique. Seulement savez-vous comment elles fonctionnent ? Pour le gaz on pense que oui puisqu'il n'y a rien de bien compliqué. Pour celles à induction et vitrocéramique c'est une autre affaire. On va donc vous expliquer le fonctionnement de celles-ci et les technologies qui les composent 😉.
Même si le fonctionnement d'une plaque à induction n'est pas des plus simple à comprendre, si vous n'avez pas pris l'option physique au lycée ne vous inquiétez pas on va simplifier au maximum.
La table à induction est composée d'une plaque en verre vitrocéramique et d'un électroaimant en dessous de cette dernière. Sur cette plaque on va venir poser notre récipient (casserole, poêle etc.). Les récipients doivent obligatoirement être revêtus de métal pour fonctionner avec l'électroaimant. Grâce au champ magnétique de l'électroaimant, les électrons libres présents dans le métal vont s'affoler et va alors se créer un courant induit qui va à son tour créer de la chaleur. Alors nos petits physiciens en herbe, pas trop compliqué ce cours ?
Il existe deux types de plaques vitrocéramiques :
👆Bon à savoir : pour faire des économies d’énergie avec une plaque vitrocéramique, vous pouvez utiliser l’inertie thermique comme atout. Comme la plaque conserve la chaleur un certain temps, pensez à l’éteindre quelques minutes avant la fin de la cuisson. Elle continuera à chauffer vos aliments sans utiliser d’électricité. Astucieux, non ? Vous pouvez également adapter l’ustensile à la taille du feu comme l'indique le site fournisseurs-electricte.com. Cette meilleure répartition de la chaleur va représenter jusqu'à 30 % d'économie supplémentaire.
On va vous faire un tour d'horizon des différences des deux tables de cuisson pour vous aider dans votre choix si vous décidez de changer ou d'investir dans une table de cuisson.
La plaque à induction est donc bien plus avantageuse que la plaque vitrocéramique. Elle offre une meilleure conduction de la chaleur pour une consommation en énergie bien moins importante. Elle a aussi une meilleure polyvalence pour la disposition des ustensiles de cuisine sur la plaque puisqu’elle est modulable.
À l’heure actuelle, elle est plus chère que la plaque vitrocéramique au niveau de son coût d'achat. De plus, il faudra racheter toute une batterie d'ustensiles de cuisine adaptés à l'induction. Elle sera cependant de plus en plus démocratisée et présente dans toutes nos cuisines. Si vous n'arrivez cependant pas à vous décider, il reste encore l'option micro-ondes. Le menu risque néanmoins d'être un peu moins sympa.
Et pour faire baisser encore vos factures d’énergie, pourquoi ne pas opter pour de l’électricité verte ? C’est l’occasion de faire baisser vos dépenses en cuisine et aussi celles liées au chauffage, à la production d’eau chaude et à l’utilisation de l’électroménager. De quoi faire d’une pierre, quatre coups. Pas mal, non ? On vous laisse faire le calcul ! 😉
L'électricité verte au prix juste
Changez pour une électricité 100% renouvelable et sans engagement.