Fonctionnement d’une éolienne : fonctionne-t-elle quand il n’y a pas ou peu de vent ?
Tout d’abord, il faut savoir que pour pouvoir démarrer, une éolienne a besoin d’une vitesse de vent minimale d’environ 10 à 15 km/h. Sa vitesse de vent optimale est de 50 km/h. Sachez également que, pour des raisons de sécurité, l’éolienne se coupe automatiquement si la vitesse du vent dépasse 90 km/h.
Vous l’avez donc compris, l’éolienne produit de l’électricité grâce au vent (jusque-là, rien de nouveau). Sous l’effet de l’impulsion de celui-ci, le rotor (le nez de l’éolienne) se met en marche et actionne les pales. Et ce n’est pas tout ! La vitesse du mouvement des pales est ensuite accélérée par un multiplicateur (situé à l’intérieur de la nacelle) avant de transmettre cette énergie mécanique à un générateur électrique (la vitesse normale des pales étant trop lente pour que le générateur puisse créer de l’électricité). Le générateur électrique peut donc convertir cette énergie mécanique en énergie électrique.
L’énergie mécanique devenue électrique, c’est au tour du transformateur (situé à l’intérieur du mât) d’élever la tension du courant électrique produit par notre fameux générateur afin qu’il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à moyenne tension du réseau électrique.
Voici un schéma explicatif des différents éléments composant une éolienne pour que vous puissiez y voir plus clair :
À savoir : grâce à un système automatique, la turbine est toujours capable de tourner en direction du vent, et ce, quelle que soit la direction de ce dernier. Cela permet d’optimiser au maximum la production d’énergie. Les éoliennes disposent également d’un système de protection contre la foudre via la lumière UV installée dans les pales du rotor.
Il est rare de croiser une éolienne à l’arrêt (et pourtant cela peut arriver) néanmoins elles ne chôment pas et tournent à plus de 80% du temps à des vitesses variables en fonction de la puissance des vents.