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Pourquoi et comment encourager les énergies renouvelables ?

Pourquoi et comment soutenir les énergies renouvelables, ces énergies dites propres car elles n'émettent pas de CO₂ ? C’est une question que beaucoup se posent ! Revenons ensemble sur ce sujet particulièrement important à l’heure de la crise écologique.

En résumé


On les voit se développer un peu partout, sur les toits, dans les champs, le long des routes. Les énergies renouvelables sont entrées dans nos paysages… et dans nos plans d’avenir.

Mais entre les bonnes intentions et la réalité du terrain, il reste du chemin. Car pour sortir du piège fossile, il ne suffit pas d’installer trois panneaux et d’attendre que le soleil fasse le reste. Il faut des choix clairs, des politiques fortes, et des citoyens·nes bien équipés·es.

Dans cet article, on passe en revue les raisons de miser sur les EnR (climat, santé, indépendance, économie…), et surtout les leviers pour les encourager, à tous les niveaux.

Pourquoi les énergies renouvelables sont nos meilleures alliées

Solaire, éolien, hydraulique, biomasse, géothermie… Derrière leurs noms un peu techniques, les énergies renouvelables cachent un superpouvoir : elles peuvent sauver le climat (rien que ça).

Le problème ? Ce bon vieux trio charbon–pétrole–gaz naturel continue de faire la loi… et de réchauffer la planète comme un grille-pain bloqué sur 9.

Résultat : plus on tarde, plus on s’approche dangereusement du seuil de +1,5 °C fixé par l’Accord de Paris. Pour l’éviter, il faut accélérer la transition, et vite.
Tous les scénarios crédibles pour rester sous ce seuil passent par un déploiement massif des renouvelables¹.

Et ce n’est pas juste une histoire de CO₂ : les centrales solaires ou éoliennes n’émettent pratiquement rien pendant leur fonctionnement. Résultat : moins de particules, moins de NOx (oxydes d’azote nocifs pour les voies respiratoires), moins de nez qui coulent et de poumons qui râlent.
Elles évitent donc des dépenses de santé publique (ça ne se voit pas dans le paysage, mais c’est sacrément efficace).

Les EnR ne sont pas que des moulins à vent pour écolos romantiques : ce sont les piliers incontournables d’un futur viable. Et en plus, elles bossent gratuitement… une fois installées. Pas mal, non ? 🌱

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Des énergies qui rendent (vraiment) service

Finie la dépendance au gaz des autres

La France n’est pas vraiment ceinture noire en autonomie énergétique. En 2022, son taux d’indépendance est tombé à 50 %. En cause ? Une addiction coûteuse aux énergies fossiles importées, et une facture énergétique record de 116 milliards d’euros² en 2022. Sans les renouvelables, ça aurait été pire.

Des ressources locales, gratuites et inépuisables

Soleil, vent, rivières, chaleur souterraine… On les trouve littéralement sous nos pieds. Pas besoin de pétroliers, de pipelines ou de géopolitique bancale : les EnR, on les produit chez nous, en circuit court, comme les bons légumes.
Et ça rapporte : entre 2000 et 2019, les EnR ont permis d’éviter ~22 milliards € d’achats de gaz et de pétrole³.

Rapides à déployer, comme un panneau sur le toit

Un parc solaire ? 24 à 40 mois à installer. Un parc éolien ? Entre 30 et 72 mois⁴ pour le mettre en route. Bien plus rapides que les grosses centrales à gaz ou à fission (nucléaire). Une centrale nucléaire met ainsi 10 ans (120 mois)⁵ pour voir le jour. Et ça, c’est quand tout va très bien, car l'exemple de Flamanville, avec un chantier qui n’a (que) 12 ans de retard⁶, démontre les diverses complications rencontrées au cours d’un tel projet.

C’est l’option la plus réactive pour muscler notre production bas-carbone. Autrement dit : quand ça chauffe, les renouvelables arrivent plus vite que leur ombre.

L’Europe appuie sur l’accélérateur

L’Union européenne s’est fixé un objectif : 42,5 % d’énergies renouvelables dans sa conso d’ici 2030⁷.
C’est ambitieux ? Oui. Nécessaire ? Carrément. C’est la clé pour :

  • atteindre la neutralité carbone en 2050,
  • réduire notre dépendance énergétique,
  • éviter que le prix du gaz ne fasse encore des loopings.

Des énergies qui boostent l’économie (et pas qu’un peu)

Des emplois à tous les étages et de vraies filières locales

Les énergies renouvelables ne font pas qu’alléger la planète, elles remplissent aussi les carnets de commandes.
En quelques années, le nombre d’emplois dans le secteur a explosé : fabrication, installation, maintenance, ingénierie… il y en a pour tous les profils.
En France, les perspectives sont très claires : les EnR sont en train de devenir un véritable moteur de l’emploi, avec 102 000 emplois équivalents temps plein en 2021⁸, liés aux énergies renouvelables.

Plus encore, éoliennes, panneaux solaires, pompes à chaleur… Le développement des énergies renouvelables réactive l’industrie locale. Il fait tourner les ateliers, fait surgir des PME un peu partout, et redonne de l’élan aux territoires. En 2021, c’est 14,4 milliards d’euros d’investissements⁹ qui ont été injectés dans ces filières. Autant dire que la transition ne se contente pas de verdir le mix : elle pèse aussi dans l’économie bien concrète.

De moins en moins chères

Bonne nouvelle pour le porte-monnaie : produire de l’électricité verte coûte de moins en moins cher.
En dix ans, les coûts du solaire et de l’éolien ont fondu comme neige au soleil, jusqu’à devenir plus compétitifs que les énergies fossiles.

Et ce n’est pas une vague impression : c’est confirmé chaque année par l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA), dans son rapport de référence sur les coûts mondiaux, avec un tournant en 2022¹⁰.

Technologie Coût moyen 2022 (USD/kWh) Coût moyen 2023 (USD/kWh) Évolution moyenne 2021–2023 Réduction depuis 2010
Solaire photovoltaïque (au sol) 0,049 0,04€ – 7,5 % – 89 %
Éolien terrestre 0,033 ≈ – – 4 % – 69 %
Éolien en mer 0,081 ≈ – – 2,5 % – 59 %
Solaire thermodynamique (CSP) 0,118 ≈ – – 2 % – 69 %
Bioénergie 0,061 ≈ stable – 6,5 % ≈ – 25 %
Géothermie 0,056 ≈ stable – 11 % ≈ + 6 %
Hydroélectricité 0,061 ≈ – 0,055 0,47

En 2022, une très large majorité des nouvelles installations renouvelables produisaient déjà moins cher que les centrales fossiles¹¹.
Et pendant que le prix du gaz faisait des loopings, les renouvelables, elles, restaient stables.
Autrement dit : quand les énergies fossiles paniquent, le soleil et le vent gardent leur sang-froid. Et ça, c’est bon pour la planète… et pour les factures.

Et tout ça, sans salir la nappe phréatique

Pas de fumées toxiques, pas de combustibles à extraire, pas de déchets à enfouir pour des siècles.
Les énergies renouvelables, ce sont aussi des technologies propres dans leur fonctionnement quotidien¹² :


🌿 moins de pollution,
💧 beaucoup moins d’eau consommée,
♻️ un impact environnemental bien plus léger que les énergies fossiles ou nucléaires.

Alors que certaines centrales doivent être refroidies en permanence¹³, les parcs solaires et éoliens, eux, fonctionnent sans puiser dans les réserves d’eau. Et ça fait une vraie différence, surtout quand les nappes sont à sec. À titre de comparaison, produire de l’électricité avec du biométhane émet jusqu’à 10 fois moins de CO₂ que le gaz naturel. Alors imaginez avec du solaire ou de l’éolien !

Comment encourager les énergies renouvelables ?

Encourager les EnR passe par une multitude d’initiatives et de leviers d’action, à la fois du côté des citoyens·nes, avec des projets individuels ou collectifs, et du côté des collectivités, de l’industrie ou des pouvoirs publics.
L’idée ? Avancer ensemble vers un modèle plus propre, plus local, et plus durable.

On vous présente ici quelques axes concrets pour accélérer la transition, en distinguant les démarches citoyennes des mesures publiques et industrielles.

Initiatives citoyennes : les EnR, c’est aussi l’affaire de chacun

On l’oublie parfois, mais les citoyens·nes ont un superpouvoir dans la transition énergétique. Produire, choisir, s’impliquer, partager… il existe plein de manières d’encourager les renouvelables sans avoir besoin d’un doctorat en énergie. Petit tour d’horizon des gestes qui comptent :

☀️ Produire sa propre énergie : avec le soleil, c’est vous le patron

Installer des panneaux solaires sur son toit, un chauffe-eau solaire ou une pompe à chaleur chez soi, ce n’est pas seulement bon pour la planète : c’est aussi un bon plan pour alléger sa facture.
En France, l’État propose des aides financières (primes, crédits d’impôt, prêts verts) et un tarif de rachat garanti si vous revendez votre électricité.

Les particuliers sont de plus en plus nombreux à passer à l’action. Et avec l’autoconsommation, on devient “prosommateur” (producteur + consommateur). Ce n’est pas le mot le plus sexy de la langue française, mais c’est rudement utile pour la planète, comme pour la facture.

👋 Les prêts verts sont des prêts bancaires dédiés aux travaux de rénovation énergétique ou à l’installation d’équipements verts (comme des panneaux solaires). Ils offrent souvent un taux avantageux, parfois bonifié par l’État ou la Banque des Territoires.

⚡ Choisir une électricité vraiment verte

Même sans produire sa propre énergie, on peut agir en changeant de fournisseur.
Opter pour une offre d’électricité 100 % renouvelable, c’est soutenir directement les producteurs d’énergie verte.

Et le label VertVolt, alors ?

On nous pose souvent la question : “Pourquoi Ekwateur n’a pas le label VertVolt de l’ADEME ?”
C’est simple : on ne l’a pas demandé.

Pas par flemme, hein. Juste parce que le mécanisme des garanties d’origine (GO) nous permet déjà de prouver l’origine renouvelable de l’électricité qu’on fournit.
Et on va même plus loin : on achète les GO en direct auprès de petits producteurs français, pour soutenir concrètement la transition.

Bref, pas besoin d’un autocollant de plus quand on est déjà clean dans l’assiette. 🌱

🤝 Rejoindre une coopérative citoyenne

Pas besoin de lancer son propre parc éolien pour s’impliquer. Partout en France, des habitants·es se regroupent pour créer des coopératives d’énergie renouvelable : toitures solaires sur des écoles, parcs éoliens collectifs, méthaniseurs agricoles partagés…

Ces projets sont locaux, démocratiques et rentables (même avec un petit investissement).

En plus, ils renforcent l’adhésion des riverains et créent du lien dans les territoires.
Aujourd’hui, on compte au moins 350 projets citoyens d’énergie en France¹⁴, et ça grimpe vite. 

💡 Chez Ekwateur aussi, on soutient l’électricité locale : avec notre offre dédiée, vous pouvez même choisir votre producteur d’électricité parmi des projets concrets, comme deux collèges et une crèche du Val-de-Marne, ou un lycée à Boulogne-Billancourt.

C’est local, transparent… et ça donne du sens à chaque kilowattheure.

💬 Sensibiliser et soutenir localement

Pas besoin de casquette de ministre pour défendre les renouvelables. Informer, discuter, relayer un projet, c’est déjà agir.
Participer à une réunion publique, soutenir une consultation ou simplement partager une info fiable sur les EnR peut faire la différence.
Les idées reçues sont coriaces, mais un citoyen·ne bien renseigné peut vraiment faire pencher la balance.

Et puis, il y a la sobriété, ce mot un peu sérieux qui cache une idée simple : consommer moins, mieux, et intelligemment. Moins on gaspille, plus les renouvelables peuvent couvrir nos besoins.
Le GIEC lui-même le souligne : sobriété + renouvelables, c’est le combo gagnant pour limiter le dérèglement climatique¹⁵. Et c’est à la portée de tous·tes.

Côté institutions : le turbo des renouvelables

Les citoyens·nes, c’est bien. Mais quand les lois, les collectivités et les grands groupes s’y mettent aussi, c’est mieux encore. Heureusement, tout ce beau monde commence à appuyer sur le bouton vert.

📊 Des objectifs gravés noir sur blanc

Pas de transition sans direction. En France, on vise 40 % d’électricité verte d’ici 2030, 38 % de chaleur renouvelable, et du gaz vert à profusion¹⁶. L’Europe, elle, veut carrément passer à 42,5 % d’EnR dans le mix¹⁷. Bref, fini les discours flous, place aux plans costauds.

💶 Des coups de pouce (et de gros chèques)

Tarifs garantis, subventions ADEME, crédits d’impôt, appels d’offres, primes solaires, coups de pouce à l’autoconsommation… Les pouvoirs publics sortent le chéquier. Et plot twist : en 2023, c’est l’État qui a touché le jackpot grâce aux EnR (13,7 milliards € de recettes)¹⁸. Comme quoi, l’énergie verte peut aussi faire rougir Bercy.

📄 Moins de paperasse, plus de kilowatts

On connaît tous la paperasse française… Mais là, on passe la seconde : avec les zones d’accélération créées par la loi de 2023, les projets solaires, éoliens ou hydro peuvent être instruits plus vite, sur des terrains déjà identifiés par les communes. Moins d’attente, plus de renouvelable. Même l’UE s’en mêle pour alléger le tout¹⁹. Parce que le climat, lui, ne prend pas de pause-café.

🏙️ Les collectivités montrent l’exemple

Toitures solaires sur les écoles, réseaux de chaleur au bois, soutien aux projets citoyens… Certaines villes visent carrément l’autonomie énergétique. Et sans faire de bruit, elles prouvent qu’écologie et politique locale peuvent faire bon ménage²⁰. Si, si.

🏭 Les entreprises sortent les muscles

SNCF²¹, L’Oréal, Orange²²…, elles signent des contrats d’électricité verte longue durée comme on passe chez le coiffeur. Même la finance flaire le filon et multiplie les investissements dans les projets verts. De quoi se réjouir, ou rester prudent : tout ce qui brille n’est pas forcément durable.

🌍 À l’international, ça ne traîne pas non plus

Green Deal européen, alliances industrielles, projets transfrontaliers… Le virage est planétaire. Et les chiffres le prouvent : en 2023, les énergies renouvelables ont représenté 86 % des nouvelles capacités électriques installées dans le monde (selon l’IRENA)²³. Du jamais vu.

⚠️Toutefois, attention à ne pas tout confondre :

Les EnR sont en tête des nouvelles capacités installées (en gigawatts), elles n’ont pas encore dépassé le charbon en production mondiale d’électricité (en TWh) cependant.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, ce franchissement historique est attendu pour 2025²⁴, mais ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. Il est donc important de bien distinguer :

  • Capacité installée = puissance disponible (ex : un parc solaire de 100 MW)
  • Production effective = énergie réellement produite dans l’année (ex : en TWh)

En clair : les renouvelables prennent la tête de la course, mais le charbon reste pour l’instant le plus gros producteur mondial… encore pour quelques tours de piste.

Cela ne change pas les faits : les énergies renouvelables sont l’avenir de l’électricité ! 

Les énergies renouvelables ne sont plus une option, ni une utopie : elles sont la boussole du présent. Moins polluantes, plus locales, plus rapides à déployer et désormais plus compétitives, elles cocheent presque toutes les cases du quiz du futur. Mais pour qu’elles passent la seconde, il faut que chacun monte à bord : citoyens·nes, élus·es, boîtes, États… La transition ne se décrète pas, elle se construit, panneau après panneau, idée après idée. Et bonne nouvelle : elle a déjà commencé. À nous de l’accélérer.

Sources :
  1. https://reseauactionclimat.org/synthese-du-rapport-du-giec-lurgence-climatique-est-la-les-solutions-aussi/#:~:text=L%E2%80%99une%20des%20principales%20sources%20de,indique%20que%20les%20flux%20financiers 
  2. https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/des-chiffres-cles-pour-comprendre-la-situation-energetique-de-la-france 
  3. https://www.france-renouvelables.fr/leconomie-et-les-emplois/ 
  4. https://iceds.anu.edu.au/files/ZCEAP_CCEP_WP_Lead%20times%20solar%20wind.pdf 
  5. https://www.oecd-nea.org/upload/docs/application/pdf/2019-12/7195-nn-build-2015.pdf 
  6. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/05/09/les-derapages-de-l-epr-de-flamanville-en-graphiques-le-cout-multiplie-par-six-la-duree-du-chantier-par-quatre_5480745_4355771.html 
  7. https://www.touteleurope.eu/environnement/l-union-europeenne-vise-425-d-energies-renouvelables-a-l-horizon-2030/#:~:text=Jeudi%2030%20mars%2C%20les%20n%C3%A9gociateurs,le%20double%20du%20niveau%20actuel 
  8. https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-des-energies-renouvelables-edition-2024 
  9. https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-des-energies-renouvelables-edition-2024 
  10. https://www.irena.org/Publications/2023/Aug/Renewable-Power-Generation-Costs-in-2022/ 
  11. https://www.reuters.com/business/energy/record-renewables-growth-fuels-cost-competitiveness-irena-report-shows-2024-09-24/ 
  12. https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/chapter/chapter-6/
  13. http://insideclimatenews.org/news/28032023/corporate-interests-watered-down-the-latest-ipcc-climate-report-investigations-find/
  14. https://energie-partagee.org/communique-un-350eme-projet-labellise-energie-partagee/
  15. https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/downloads/report/IPCC_AR6_WGIII_Chapter05.pdf
  16. http://openenergytracker.org/en/docs/france/renewables/
  17. https://energy.ec.europa.eu/topics/renewable-energy/renewable-energy-directive-targets-and-rules/renewable-energy-directive_en 
  18. https://www.cre.fr/actualites/nos-lettres-dinformation/la-cre-reevalue-les-charges-de-service-public-de-l-energie-a-compenser-en-2023-et-evalue-les-charges-de-service-public-de-l-energie-a-compenser-en.html 
  19. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A32023L2413 
  20. https://librairie.ademe.fr/air/4734-emissions-de-composes-organiques-volatils-biogeniques-covb-par-les-sols-agricoles.html 
  21. https://www.groupe-sncf.com/fr/groupe/fournisseurs/contrat-ppa-photovoltaique-sncf-energie-reden 
  22. https://www.telecompaper.com/news/orange-france-signs-deal-for-90-gwh-per-year-of-solar-power-from-ze-energy--1500425 
  23. https://www.irena.org/News/pressreleases/2024/Mar/Record-Growth-in-Renewables-but-Progress-Needs-to-be-Equitable 
  24. https://www.iea.org/reports/electricity-2025/supply 

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