Le premier gros avantage des énergies renouvelables, c’est qu’elles sont écologiques et durables.
Écologiques, d’abord, car elles émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre (les gaz responsables du réchauffement climatique) et de polluants que les autres formes d’énergie les plus utilisées dans le monde. Par exemple, selon le GIEC, alors que le charbon émet près de 800 g de CO₂ pour produire 1 kWh d’électricité, les éoliennes, elles, n’en émettent que 11 g ! Le charbon émet également de nombreux polluants atmosphériques comme les particules fines ou les NOx. Et bien sûr, les éoliennes n’en émettent pas : il suffit que le vent fasse tourner les hélices.
Face au réchauffement climatique, de plus en plus de pays misent donc sur les énergies renouvelables, afin de réduire l’empreinte carbone de leur production énergétique. En France, les énergies renouvelables sont au centre de la feuille de route de la Loi pour la Transition Énergétique et la Croissance Verte (LTECV) qui vise notamment à lutter contre le réchauffement climatique. Il est prévu que la France augmente sa production d’énergies renouvelables, et que ces dernières passent de 23% de renouvelable dans la consommation d’énergie en France en 2020 et 32% d’ici 2030.
Avec les grandes décisions internationales comme la COP21, la plupart des pays du monde se sont lancées dans des réformes pour réduire leurs émissions et ils investissent donc massivement dans les énergies renouvelables : c’est le cas notamment en Chine, en Inde, en Allemagne, mais globalement, presque partout dans le monde.
Deuxième avantage : les énergies renouvelables sont… renouvelables ! C’est-à-dire durables ! Eh oui, même pour les climatosceptiques qui n’auraient pas envie de lutter contre le réchauffement climatique, les énergies renouvelables ont un avantage de poids : elles ne risquent pas de s’épuiser de sitôt. À priori, du vent et du soleil, il y en aura toujours, en tout cas à notre échelle de temps. À l’inverse, le charbon, le gaz naturel, ou l’uranium qui sert à produire l’énergie nucléaire ne sont pas illimités. On estime qu’il reste peut-être quelques décennies de réserves pour ces matériaux sur Terre seulement !
Alors bien-sûr, les énergies renouvelables aussi utilisent des ressources naturelles, notamment des métaux et ce que l’on appelle des terres rares. Mais contrairement au charbon ou à l’uranium, la plupart de ces matériaux sont recyclables et les réserves mondiales sont encore très larges ! Cela signifie que lorsque les panneaux solaires ou les éoliennes que l’on construit aujourd’hui ne fonctionneront plus, il sera toujours en théorie possible de les recycler pour en fabriquer d’autres.