Il y aura toujours des personnes pour vous juger et malheureusement, on sait qu’il est difficile de faire Paris-Tokyo en train par exemple. Pour celleux d’entre vous qui ne sont pas totalement prêt-e-s à abandonner ce moyen de transport, nous avons quelques conseils à vous proposer afin de prendre l’avion plus sereinement (même si, on ne va pas se mentir, l’objectif reste de ne plus le prendre 😉).
Éviter absolument les vols intérieurs et intra-européens
Sur une même distance, on sait désormais que le TGV émet 40 fois moins que l’avion. Même la voiture est moins polluante dès lors qu’il y a deux passager-e-s à bord de celle-ci. Quand on sait qu’un aller en TGV Paris Marseille ne dure que trois heures, il est tout à fait possible d’envisager le train. Pour les distances inférieures à 1 500 kms, vous pouvez aussi opter pour le covoiturage ou l’autocar.
Choisir minutieusement ses vols internationaux
Si vous voulez vraiment opter pour l’avion lors de vos déplacements internationaux, commencez par privilégier les vols sans escale (la consommation de kérosène est plus importante au décollage et à l’atterrissage). Voyagez léger et de préférence en classe éco (les émissions associées à un vol en classe affaire sont trois fois plus importantes qu’en classe éco compte tenu d’un nombre de passager-e-s réduit pour une quantité de kérosène équivalente (les sièges sont plus spacieux en classe affaire).
Enfin, pensez à choisir une compagnie aérienne dont la flotte est récente (donc moins énergivore) et dont le taux de remplissage est élevé.
Opter pour la mobilité douce
Rendez-vous à l’aéroport en transport en commun, une fois arrivé-e à destination, utilisez le vélo ou le train ou encore restez plus longtemps sur place. Cela vous permettra d’amortir le coût carbone de votre vol.
Compenser vos émissions carbone
Généralement, l’émission carbone de votre vol doit être indiquée sur vos billets. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez calculer les émissions CO₂ de votre vol (la Direction générale de l’aviation civile en met un à disposition).
Ensuite, vous pouvez verser une somme finançant la réduction d’une quantité équivalente de gaz à effet de serre à une association spécialisée dans la compensation carbone. Certaines compagnies aériennes peuvent proposer directement ce service lors de la réservation de vos billets.
En conclusion : être écolo n’est pas incompatible avec le fait de prendre l’avion. Du moins, cela ne nécessite pas tant de haine. 😉 En revanche, tendre vers une mobilité plus douce et petit à petit supprimer l’avion de vos modes de transport habituels ne pourra que vous être bénéfique dans votre démarche écologique et la planète vous remerciera.