Quels pays participent à la COP 28 ?

Les pays (ou parties) qui ont participé à la COP 28 de Dubaï sont tous signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 1992. Cela représente 198 pays, soit presque tous les pays du monde entier ! 

Au total, pas moins de 85 000 personnes se sont réunies aux Emirats-arabes-unis pour prendre part aux discussions. Parmi les types de participants, on trouve : 

À noter : l’absence de Joe Biden et du pape François, pour des raisons de santé tous les deux.

Les COP sont l’occasion de réunir les décideurs du monde entier afin de trouver des accords sur la manière de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle internationale. Elles servent également à faire le bilan de ces engagements et d’aboutir à de nouvelles négociations pour adapter la trajectoire et les objectifs fixés au regard des résultats obtenus à l’échelle mondiale. 

Plus particulièrement, la COP 28 avait pour objectif de dresser le tout premier bilan mondial des engagements (“Global Stocktake” ou GST) pris dans le cadre de l’Accord de Paris en 2015. Pour rappel, cet accord visait à maintenir l’augmentation des températures en dessous des 2 degrés Celsius.

Autres points devant être abordés par les pays participants à la COP 28 : 

D’après le communiqué de presse publié sur le site web de l’UNFCCC, Simon Stiell secrétaire exécutif d’ONU Climat a déclaré : “l'accord de la COP 28 marque le "début de la fin" de l'ère des combustibles fossiles”. Sommes-nous en train de vivre un tournant historique ? 

Après d’âpres négociations, c’est le mot “transition” (“transitionning away”) et non pas “sortie” (“phase-out”) des énergies fossiles qui a été retenu. En effet, les pays du golf et d’Afrique, encore très dépendants de ces combustibles, se sont fermement opposés à leur abandon complet. Selon Isiaq Adekunle Salako, le ministre nigérian de l’Environnement, cela reviendrait à “arrêter de respirer sans assistance respiratoire”. 

La COP 28 appelle donc plutôt à “s'éloigner des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d'une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l'action dans cette décennie cruciale, afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques”. Une manière de réconcilier les points de vue tout en envoyant un signal fort !

Pour François Gemenne, co-auteur du sixième rapport du GIEC, c’est une très belle avancée : “Réalisons que nous sommes aujourd’hui face à une situation où les pays viennent de points de départ complètement différents, où les pays ont des contraintes, des régimes politiques, des économies complètement différents. Parvenir à les mettre d’accord sur un texte ambitieux, sur un sujet aussi fondamental, dans un monde qui est aussi morcelé et fracturé qu’aujourd’hui, ça tient du tour de force.”

Qui dit transition énergétique, dit énergies vertes ! 118 pays se sont engagés à tripler les capacités d’énergie renouvelable dans le monde afin qu’elles atteignent 11 000 gigawatts (GW) d’ici 2030. À titre de comparaison, fin 2022, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) les estimait à 3 372 GW. 

En parallèle, 20 pays se sont engagés à tripler les capacités nucléaires d’ici 2050. La France y est favorable : le président de la République a en effet affirmé que ces deux énergies (nucléaire et ENR) sont le “seul moyen de sortir du charbon” en fermant les dernières centrales thermiques.

Autre avancée de taille : la création d’un Fonds de pertes et préjudices dès le premier jour de la COP 28. 700 millions de dollars serviront ainsi à financer la réparation des dommages causés par les dérèglements climatiques qui ne peuvent être évités malgré les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Enfin, les Fonds déjà existants ont été renforcés : 

Malgré toutes ces bonnes nouvelles, des critiques ont été émises à l’encontre de la COP 28. 

Pour Bon Pote, média spécialisé environnement, “Lors de la COP28 à Dubaï, ce sont cette fois les énergies fossiles qui sont mentionnées, sans que les mots gaz et pétrole n’apparaissent. Un “progrès” notable, prenant en compte le chemin pour y arriver. Mais à l’heure où les énergies fossiles font des millions de morts chaque année, il est normal d’exiger plus.” 

Et oui, chez Ekwateur on attend pas 2050 pour viser la neutralité carbone puisqu'on vous propose depuis 2016 de l'électricité et du gaz 100% renouvelables et produits localement. Saviez-vous que passer à l'énergie renouvelable est 7 fois plus efficace que trier vos déchets pour réduire votre empreinte carbone ? Ça prend seulement 5 minutes, c'est sans engagement et on s'occupe de résilier votre ancien contrat. Adieu la charge mentale, bonjour la bonne conscience pour la planète 👋
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