Autre combustible gazeux qui fait parler de lui : l'hydrogène vert. Il s’agit d’un gaz hydrogène produit à partir de sources d'énergie renouvelables telles que l'éolien ou le solaire. Il est produit par électrolyse de l'eau en utilisant de l'électricité verte. L'électrolyse de l'eau sépare les molécules d'eau en dihydrogène (H₂) et en oxygène (O) en utilisant un courant électrique qui passe à travers des électrodes immergées dans l'eau.
Ce gaz renouvelable peut être stocké dans des piles à combustible et servir à plusieurs usages :
- L’alimentation du réseau électrique lorsque les énergies renouvelables ne produisent pas assez, pour éviter le recours aux énergies fossiles ;
- La création de voitures à hydrogène qui n’émettent pas de CO₂ ;
- La mise en place de processus industriels plus propre ;
- L’injection dans le réseau de gaz GRDF. En effet, le réseau de gaz peut supporter jusqu’à 20% d’hydrogène.
Pour le moment, l’hydrogène vert n’est pas encore monnaie courante. En effet, son prix est encore élevé. Selon le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie « La production d'hydrogène “vert” coûte en moyenne 5 à 10 euros le kilo en fonction de la taille et de la nature des unités de production, contre seulement 1,50 à 2 euros pour l'hydrogène “gris”, produit à partir de gaz naturel. ». Cependant, le prix de cette énergie devrait baisser dans les années à venir, il devrait atteindre 1,5 $/kg en 2030, soit 1,39 € au taux de change actuel. On peut penser que les usages devraient alors se développer !
Voilà, désormais vous savez tout sur les combustibles gazeux et leurs applications. On espère que cet article vous a donné l’envie de mettre les gaz sur vos connaissances sur les énergies renouvelables. Pour étancher votre soif de curiosité, on vous propose de lire notre article sur les différences entre le gaz naturel, le gaz bio et le gaz vert.
* Chose promise, chose due, voilà la réponse à notre devinette. Que dit une molécule d’hydrogène à une molécule de gaz lorsqu’elles se rencontrent ? « Hello, ça gaze ? ».