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Quel jour de l’année consomme-t-on le plus et le moins d’énergie ?

Chaque année, la consommation d’électricité en France joue aux montagnes russes : il y a des jours où le réseau tire la langue, et d’autres où il souffle un peu. En 2024, le record a été atteint le 10 janvier avec 1,87 million de MWh engloutis¹ en une seule journée 🥶. À l’inverse, le 18 août, la France n’a consommé “que” 0,85 million de MWh¹. 🌞.

Ces écarts ne sont pas qu’une curiosité statistique : ils montrent à quel point nos habitudes pèsent sur le réseau, et pourquoi les écogestes (et l’effacement de consommation) sont des alliés précieux pour éviter de rallumer les centrales fossiles.

Ce qu'il faut retenir


Le jour du pic : 10 janvier 2024

🔢 Le chiffre clé

Le 10 janvier 2024, la France a battu son record de l’année : 1 873 419 MWh consommés en une seule journée.
Un chiffre qui résume une vérité simple : dès que le thermomètre plonge, le réseau électrique flambe.

📈 Pourquoi une consommation si élevée ce jour-là ?

En hiver, la consommation française explose à cause de deux grands facteurs :

  • Le chauffage
    En 2020, environ 37 % des logements français étaient chauffés à l’électricité². Quand les températures chutent, radiateurs et pompes à chaleur tournent en continu pour maintenir le confort. 

L’ADEME recommande 19 °C dans les pièces à vivre³ : au-delà, chaque degré supplémentaire représente environ +7 % de consommation³. Autant dire qu’un simple passage de 19 à 21 °C multiplie vite les kilowattheures… surtout lors des grands froids de janvier.

  • La reprise industrielle et tertiaire
    Début janvier, ce n’est pas seulement les particuliers qui montent le chauffage : toute l’économie rallume les interrupteurs.

Usines, bureaux, commerces : machines, éclairages, ventilation, serveurs informatiques… tout redémarre après la trêve des fêtes 🎉.

L’électricité n’est pas qu’une affaire de radiateurs domestiques : usines, commerces et bureaux rallument eux aussi la machine en janvier. Et comme le souligne le Bilan Électrique 2024 de RTE⁴, cette reprise d’activité pèse lourd dans la hausse de la consommation.

🏭 Les conséquences sur le mix énergétique

En hiver comme en été, la France produit surtout grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables. Cependant, en janvier — et plus largement pendant l’hiver — la demande est forte à cause du chauffage. Quand cela ne suffit pas, il faut remettre en marche des centrales fossiles, donc polluantes (gaz, fioul et charbon).

Les centrales à gaz

Elles sont les « pompiers de service » du réseau de par leur capacité à démarrer très vite pour amortir un pic de consommation5. Pratique, certes… mais en plus d’émettre beaucoup de CO₂, c’est aussi un moyen de production coûteux, soumis aux tendances du marché international. 

Une des alternatives serait d’utiliser du biométhane car ce dernier n’ajoute pas de gaz à effet de serre. Cependant, il n’est pas encore majoritaire dans le mix (et c’est un doux euphémisme).

Et c’est justement là qu’Ekwateur (fournisseur de biogaz) entre en scène : en accélérant la bascule vers des alternatives durables.

Les centrales à charbon

Censées être rangées au musée, les centrales à charbon sont parfois sollicitées, dans des cas très rares, pour aider le réseau lors de pics de consommation. Leur redémarrage s’accompagne automatiquement de très fortes émissions, ce qui en fait l’un des leviers les plus dommageables pour le climat. Autrement dit, chaque fois qu’ils redémarrent, c’est un bond en arrière pour le climat et pour la santé publique.

Les centrales à fioul

Elles produisent très peu d’électricité en France. Chaque MWh reste extrêmement coûteux et polluant, avec des émissions de CO₂ et de particules bien plus fortes que pour le gaz ou même le charbon. Elles sont appelées uniquement en ultime recours, lors de tensions locales ou nationales.

Le 10 janvier, ces “roues de secours” fossiles ont produit plusieurs centaines de milliers de MWh.
Autrement dit, un pic de consommation se traduit directement par un pic d’émissions.
Et tout ça aurait pu être évité avec un peu plus d’effacement et quelques écogestes bien placés.

Le jour le plus bas : 18 août 2024

🔢 Le chiffre clé

Le 18 août 2024, la consommation d’électricité en France a touché son plancher annuel : 873 182 MWh.
Un chiffre qui illustre un autre principe simple : quand le pays vit au ralenti, le réseau respire.

📉 Pourquoi si peu d’électricité ce jour-là ?

En été, la demande s’effondre sous l’effet de trois grands facteurs⁶ :

  • Activité industrielle en pause
    Chaque été, de nombreuses usines réduisent ou stoppent leurs lignes de production. Moins de machines, moins de consommation : les besoins chutent mécaniquement.
  • Bureaux et commerces fermés
    Août, c’est la trêve hexagonale. Open spaces désertés, commerces fermés, administrations en mode ralenti : autant d’éclairages, de ventilations et de serveurs informatiques qui restent hors tension.
  • Consommation domestique allégée
    Pas de chauffage, des journées plus longues, donc moins d’éclairage. La climatisation existe certes, elle reste toutefois marginale comparée à la boulimie hivernale⁷.

Les enjeux de ces variations

Ces montagnes russes de la consommation ne sont pas de simples courbes sur un graphique : elles ont un vrai impact sur le climat et sur le système énergétique.

  • Quand la demande grimpe en flèche (pic de janvier)
    Le réseau doit mobiliser ses centrales fossiles rapides à allumer, mais très gourmandes en CO₂. Résultat : plus il fait froid, plus nos émissions s’emballent.
  • Quand la consommation plonge (creux d’août)
    C’est au contraire une fenêtre d’opportunité. Moins d’activités  : c’est le moment idéal pour tester l’effacement, la flexibilité et un pilotage plus fin de la demande.
  • Un cycle qui se répète chaque année
    Un pic hivernal, un creux estival. Ces variations rappellent que notre consommation d’électricité n’est pas une fatalité : elle suit nos habitudes, et donc elle peut être optimisée. 😉

Comment agir pour limiter les pics ?

Bonne nouvelle : on n’est pas condamnés à subir les montagnes russes de la consommation. Chacun peut contribuer à lisser la demande… sans se transformer en moine ascète (minimaliste) de l’énergie.

Trois gestes simples qui font la différence

  • Décaler certains usages
    Lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau… programmés la nuit ou en heures creuses, ils soulagent le réseau au moment où il en a le plus besoin⁸.
  • Baisser le chauffage d’1°C
    Selon l’ADEME, un degré en moins, c’est environ 7 % d’économies d’énergie3. À l’échelle nationale, c’est colossal. La température idéale en hiver est ainsi de 19°C dans le salon.

Chasser les veilles inutiles
Box internet, consoles, chargeurs : en les éteignant plutôt qu’en les laissant roupiller en veille, on réduit une consommation invisible mais bien réelle⁹.

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Le secret ?

Si chacun joue sa partition, c’est toute la symphonie électrique qui s’accorde mieux. Moins de pics = moins de fossiles = moins de CO₂.

Un peu comme le mythe du colibri : à son échelle, chacun peut agir. Éteindre une multiprise ne remplacera pas la fermeture d’une mine à ciel ouvert ni la gestion calamiteuse des ressources. Pourtant, ces gestes allègent un peu la pression et montrent qu’une autre manière de consommer est possible.

Une manière plus responsable, plus renouvelable… celle qu’on défend chez Ekwateur.

Pourquoi Ekwateur mise sur la sobriété

Chez Ekwateur, on ne vous pousse pas à consommer toujours plus. Normal : on achète l’électricité et le gaz au même prix qu’on vous les revend. Plus vous consommez, plus la planète trinque… et pour nous, fournisseur engagé, ça va à l’encontre de tout ce qu’on défend.

C’est pour ça qu’on préfère mettre notre énergie dans des solutions concrètes qui allègent vos factures et les émissions de CO₂.

Le thermostat connecté gratuit : votre nouvel allié

On a donc noué un partenariat avec Voltalis pour vous équiper gratuitement d’un thermostat connecté. Gratuit à l’achat, gratuit à l’installation, gratuit à vie. Pas de mensualités cachées, pas de petites lignes qui font grimacer, pas de clubs louches où l’on vous promet des “avantages exclusifs” pour mieux vous plumer. Juste un thermostat malin, offert pour de vrai.

Le deal en clair

Rien à payer. En échange, vous rendez juste un petit service au réseau. Lorsqu’il y a une forte tension, RTE module très légèrement vos radiateurs, pendant quelques minutes seulement, c’est ce que l’on appelle l’effacement. C’est tellement subtil que vous ne le remarquez même pas : pas de baisse de confort, pas de froid qui s’installe. En revanche, côté climat, la différence est énorme puisqu’une centrale fossile reste éteinte.

🙋 Ce que ça change pour vous

  • Jusqu’à 15 % d’économies d’énergie¹⁰.
  • Pilotage à distance de vos radiateurs via une appli pratique.
  • Suivi de votre conso en temps réel, toutes les 10 minutes.
  • Conseils personnalisés selon vos usages et la météo.

🌍 Ce que ça change pour la planète

  • Des émissions de CO₂ en moins liées à votre chauffage.
  • Chaque foyer équipé participe à l’effort collectif.
  • On réduit collectivement la demande électrique lors des pointes, ce qui aide à éviter ou retarder le démarrage de centrales fossiles.

Et tout ça, sans trous dans vos murs, sans bricolage, sans frais cachés. Un petit boîtier qui fait une grande différence.

Le 10 janvier et le 18 août ne sont que les deux faces d’une même pièce énergétique : des pics qui chauffent le climat et des creux qui montrent qu’un autre équilibre est possible.

Chez Ekwateur, notre mission n’est pas de vendre toujours plus de kilowattheures. Notre rôle, c’est d’aider à réduire la consommation globale. Chaque geste, chaque équipement, chaque pas vers la sobriété fait avancer la transition. Et ensemble, on peut écrire une histoire énergétique plus légère, plus verte et plus joyeuse.

FAQ

Dans la semaine, quel est le jour où la consommation est la plus élevée ?

Il n’existe pas de classement officiel. La tendance montre que le milieu de semaine est plus chargé que les week-ends, quand bureaux et usines tournent à plein régime.

Pourquoi janvier est-il toujours le mois le plus consommateur ?

Le combo gagnant : chauffage électrique et reprise d’activité économique après les fêtes. Résultat : nos kilowattheures fondent plus vite que la galette des rois.

Pourquoi août marque-t-il systématiquement un creux ?

La France s’arrête : vacances scolaires, usines fermées, administrations en pause. Même le réseau prend un air de carte postale.

La climatisation compense-t-elle la baisse du chauffage en été ?

Non. La clim gagne du terrain, mais son poids reste encore très loin derrière celui du chauffage électrique. L’été consomme donc beaucoup moins que l’hiver.

Que fait Ekwateur pour éviter les pics ?

On ne se contente pas d’observer les courbes. Avec l’effacement, vos radiateurs lèvent un peu le pied pendant quelques minutes, ce qui évite de rallumer une centrale fossile. Avec les CEE, on finance vos travaux de rénovation pour consommer moins toute l’année.

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