Quel est le prix de l’électricité en Allemagne en 2025 ?

Au 2ᵉ semestre 2024³, le prix de l’électricité pour les ménages en Allemagne était d’environ 0,2797 €/kWh HT.
En comparaison, la France affichait sur la même période un prix moyen de 0,2223 €/kWh HT.

Toujours au 2ᵉ semestre 2024, le prix de l’électricité résidentielle en Allemagne atteignait 0,3943 €/kWh TTC, soit l’un des plus élevés de l’Union européenne.
En France, il était limité à 0,2926 €/kWh TTC.

Début 2025, malgré une légère détente, le prix moyen payé par les ménages allemands reste élevé, autour de 0,38 €/kWh TTC⁴.

Entre 2020 et 2021, rien de très croustillant : le prix du kWh allemand se balade gentiment autour de 0,30 à 0,32 € TTC. On est encore dans une époque « pré-crise », avec des factures salées certes. Toutefois, pas (encore) de quoi provoquer un choc thermique.

En 2022, ça commence à chauffer 🔥. La guerre en Ukraine fait flamber les marchés de l’énergie, le gaz russe se fait rare, et l’électricité grimpe à 0,3357 €/kWh en fin d’année⁵. Les ménages allemands découvrent alors que leur bouilloire coûte presque aussi cher qu’un café en terrasse. 

L’année 2023, c’est carrément la claque. Au 1ᵉʳ semestre, le prix bondit à 0,4125 €/kWh TTC : record battu.
La combinaison gagnante ? Des prix de gros délirants, des frais de réseau en hausse et des aides publiques pas suffisantes pour amortir la note. Résultat : l’Allemagne décroche son titre peu envié de « championne d’Europe du kWh le plus cher ». La deuxième moitié de l’année voit une petite accalmie (0,4020 €/kWh), mais pas de quoi sabrer le champagne.

En 2024, l’orage se calme un peu⁶. Les prix reculent légèrement : 0,395 €/kWh au 1ᵉʳ semestre, 0,394 €/kWh au 2ᵉ. De quoi respirer… un tout petit peu. Car si la crise immédiate est derrière, la facture reste bien plus lourde qu’avant 2022.

En Allemagne, l’électricité n’est pas seulement chère à produire : les taxes et contributions représentent elles aussi une part importante de la facture des ménages, comme en France⁷.  Pendant longtemps, elles représentaient même plus de la moitié du prix final, de quoi donner l’impression de financer un festival plutôt qu’une ampoule. Aujourd’hui encore, la fiscalité reste au-dessus de la moyenne européenne, ce qui explique une bonne partie de l’écart avec la France⁸.

Deuxième poste de dépense : les frais de réseau⁹. En clair, faire circuler l’électricité dans tout le pays coûte cher, et les Allemands·des en paient directement la note. Ces frais représentent environ un cinquième de la facture et, sans surprise, ils ont tendance à grimper d’année en année.
L’État tente de mettre un peu de baume au portefeuille en subventionnant une partie de ces coûts, mais cela ressemble plus à un pansement qu’à une guérison¹⁰.  En toile de fond, Berlin prévoit des investissements colossaux pour moderniser et étendre les réseaux électriques d’ici 2045. Bonne nouvelle pour la transition, moins bonne pour les factures à court terme¹¹.

En 2023, l’Allemagne a dit adieu au nucléaire : une énergie « bon marché » sur le papier, génératrice de déchets ingérables et de risques lourds pour les générations futures.

Cette sortie a laissé plus de place au gaz (notamment russe, avant la guerre en Ukraine), ce qui a accentué la dépendance aux marchés fossiles et leurs montagnes russes tarifaires.

En parallèle, la fameuse Energiewende, cette transition énergétique ambitieuse, a propulsé l’Allemagne au rang de championne de l’éolien et du solaire. Une mutation qui coûte cher à court terme, car les investissements sont répercutés sur les factures.

L’enjeu est clair : investir aujourd’hui dans la transition pour réduire demain la dépendance aux fossiles et leurs crises. Le kWh allemand reste élevé, et selon une étude BCG/BDI relayée par Reuters¹², une meilleure coordination pourrait rendre l’Energiewende plus de 20 % moins chère d’ici 2035. Chaque éolienne et chaque panneau solaire installés sont à la fois un pari écologique et la promesse d’une facture plus soutenable à long terme. 🌍

En 2025, l’écart reste flagrant : l’électricité allemande coûte environ 30 % de plus que l’électricité française, malgré un léger reflux depuis les sommets de 2023.
Deux grands facteurs expliquent cette différence :

La France reste moins chère grâce à son parc nucléaire historique, plus amorti, et à un niveau de taxes plus bas que chez son voisin.

L’Allemagne n’est pas restée les bras croisés face aux factures XXL :

En clair, l’Allemagne jongle entre rustines budgétaires et factures salées. Derrière ces turbulences se dessine un horizon plus serein : plus d’éolien, plus de solaire, moins de gaz importé, avec à la clé des coûts d’acheminement et de production allégés sur le long terme.

L'indépendance énergétique devient le ticket gagnant pour sortir du yo-yo des prix fossiles et offrir une électricité plus stable… et plus verte.

En août 2025, l’électricité verte chez Ekwateur coûtait entre 0,172 et 0,208 €/kWh TTC, avec un abonnement dès 15,94 €/mois. Des prix stables, transparents, et surtout adossés à des Garanties d’Origine : chaque kWh consommé est réinjecté dans le réseau par des producteurs renouvelables (hydro, solaire, éolien).

À comparer aux 0,38 €/kWh payés par les ménages allemands la même année : en France, la facture peut être presque deux fois moins chère, tout en étant 100 % verte.

Avec Ekwateur, chaque client participe à une Energiewende à la française :

Choisir Ekwateur, c’est prouver qu’on peut allier pouvoir d’achat et pouvoir d’agir !

En 2025, l’Allemagne continue de payer au prix fort ses choix énergétiques passés, entre sortie du nucléaire, dépendance au gaz et financement massif des réseaux. La France, de son côté, a vu sa facture contenue par le bouclier tarifaire, même si la fiscalité et les frais de réseau repartent à la hausse.

L’électricité peut coûter cher… ou devenir un levier pour reprendre la main sur son avenir énergétique. Avec Ekwateur, la transition se vit au quotidien : collective, engagée et sans la facture XXL. 😉