Voiture thermique ou électrique : bilan Carbone et rentabilité

Afin de déterminer le bilan carbone des deux types de véhicules, nous nous attarderons sur des études scientifiques dont “a global comparison of the life-cycle greenhouse gas emissions of combustion engine and electric passenger cars” de l’International Council on Clean Transportation, une ONG spécialisée dans l'écologie et les transports, datant de 2021.

Pour bien comparer les deux types de voitures, penchons-nous sur plusieurs facteurs : 

🚗 Le cycle de vie des véhicules (cela concerne la production et le recyclage)

🚘 Les émissions et les coûts liés à l’entretien pendant la phase d'utilisation

🚙 Les émissions et les coûts liés à l’usage

Penchons-nous d’abord sur le bilan carbone des deux types de véhicules.

L’étude compare en premier lieu les émissions de GES liées à la production et au recyclage du châssis et du groupe motopropulseur (hors batterie et système à hydrogène).

Dans ce tableau, les émissions de gaz à effet de serre totales, diffusées lors de la fabrication et du recyclage du châssis et du moteur des voitures électriques et hybrides, sont inférieures.

Afin de comparer les types de voitures, on regarde les émissions par rapport à leur poids. Une voiture plus lourde peut en effet générer plus d'émissions de GES. On parle alors d’émissions par tonne de véhicule (t CO₂ eq./t véhicule).

On remarque donc que, sans prendre en compte le cycle d’utilisation, la production et le recyclage du véhicule électrique ou hydrogène est le moins émetteur de GES.

Le tableau ne prend pas en compte une donnée très importante, la production des batteries au lithium pour les voitures électriques. Or, celle-ci est très émettrice de GES. Il en va de même pour les réservoirs. 

Selon l'étude, les batteries lithium-ion ont une durée de vie de 1 500 à 15 000 cycles de charge et décharge, jusqu'à ce que leur capacité soit réduite à 80 %.

Malgré leurs coûts environnementaux importants, il est souligné que les batteries des véhicules électriques (VE) peuvent tenir bien plus longtemps que la durée de vie moyenne d'une voiture, et peuvent même être réutilisées (dans la stabilisation des énergies renouvelables sur le réseau) pendant des années, voire des décennies. Cette solution permet ainsi de répartir les émissions de GES liées à leur production sur une période plus longue, ce qui diminue leur impact à court et moyen terme.

♻️ Plus encore, la filière de recyclage des batteries électriques est en pleine expansion et les auteurs-ices de l'étude sont confiants-es sur le fait que les batteries seront largement recyclées dans les années à venir.

À titre d’exemple, la fabrication du système hydrogène (réservoir et pile à combustible) génère 3,4 à 5 t CO₂eq, à cause de la production intensive en énergie de la fibre de carbone pour le réservoir haute pression.

Dans ce contexte, c’est la voiture thermique qui passe donc devant la voiture à hydrogène et électrique. Toutefois, cela ne reflète que ce facteur, c’est lors de l’utilisation que le gouffre entre les deux types de véhicules apparaît réellement.

C’est cette donnée qui explique, en partie, pourquoi certaines personnes pensent que la mobilité électrique n’est pas réellement verte.

Ici, on s’attarde sur les émissions liées à l’entretien du véhicule durant sa phase d'utilisation. On parle donc de réparations, visites techniques et autres dépannages.

Les véhicules électriques et à hydrogène sont plus économes en termes d’émissions de GES sur l’entretien.

Toutes les voitures ont besoin d’une énergie pour avancer. Certains carburants sont ainsi plus polluants que d’autres. À cela, il faut ajouter la provenance de certaines énergies. En effet, l'électricité peut être décarbonée (nucléaire et énergies vertes) ou carbonée si elle est produite à partir d’énergies fossiles.

Selon ce tableau, on peut donc remarquer que : 

Les voitures émettent d’autres GES, parfois plus polluants que le dioxyde de carbone comme le méthane ou le protoxyde d'azote (N₂O), qui ont un effet de serre bien plus fort que le CO₂ (respectivement 30 et 265 fois plus).

Ces émissions varient en fonction des carburants :

Ces GES sont à prendre en compte lors d’un bilan carbone.

🚨 Comme précisé, selon la source d’hydrogène ou d'électricité utilisée, les émissions de GES peuvent varier. Une électricité produite avec de l'essence aura naturellement un bilan carbone plus lourd qu’une autre produite avec des énergies vertes.

Les émissions de GES liées à l’électricité utilisée pour les véhicules électriques, l'hydrogène et les e-carburants dépendent donc du mix énergétique régional.

Toutefois, quel que soit le mix énergétique du pays, les émissions de GES restent toujours inférieures à celles d’un véhicule thermique.

Produire de l'électricité avec de l’énergie renouvelable représente donc un gain puisqu'il réduit encore un peu plus le bilan carbone des véhicules électriques. Plus les énergies renouvelables vont se développer, plus l’impact carbone des véhicules électriques sera bas.

Attardons-nous maintenant sur la rentabilité économique entre les deux types de voitures.

💶 Parce que les deux types de voitures peuvent être utilisés pendant un temps équivalent et que leur prix d’achat dépend de multiples facteurs (modèles, constructeurs, options sur la voiture, etc), la rentabilité ne peut être déterminée dans ce cas.

💶 Lorsqu'on compare les coûts d'entretien entre les voitures thermiques et électriques, les véhicules électriques présentent généralement des frais d'entretien annuels inférieurs. Toutefois, ces données sont à relativiser puisque les coûts peuvent varier d’une année à l’autre, et d’une voiture à l’autre.

Cela peut s'expliquer grâce à la différence de conception mécanique entre les deux types de véhicules. La mécanique de la voiture électrique étant simple et comportant moins de pièces d'usure, l'entretien est moins coûteux. Plus encore, les vidanges, le remplacement des filtres, des courroies de distribution, etc, sont autant de manœuvres qui n'existent pas pour les voitures électriques.

À l’usage, il ne fait aucun doute que la voiture électrique est plus économique. Si l’on prend le prix du KWh en France et qu’on le compare avec l’essence, ce dernier ne fait pas le poids ! 

Observons cela avec des tarifs réalistes en février 2025 pour chaque carburant : 

Essence : 1,82 €/L

Diesel : 1,57 €/L

Gaz naturel : 2,03 €/kg

Électricité : 0,2016 € au tarif réglementé en option base

La réponse semble assez simple, avec un différentiel certain (si on compte les batteries) sur la production et le recyclage, la voiture électrique prend la première place (et le large, ironique pour une voiture) dès que l'on parle de l’usage, ce qui représente la majeure partie de la vie de la voiture. Plus écologique dans son entretien comme dans sa consommation d'énergie, elle dépasse sans difficulté son homologue thermique. Ce n’est pas pour rien que les voitures thermiques neuves ne seront plus vendues dans l’UE en 2035, avec pour perspective d’améliorer les chances d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

À l’usage, l'impact carbone d’une voiture diesel ou essence sera toujours plus grand.

Avec un coût du carburant bien moins cher, un entretien moins régulier et moins coûteux et une durée de vie équivalente, il est plus économique de rouler en voiture électrique ! C’est en effet deux fois moins cher en moyenne !

🧑‍🔧 Attention, certains véhicules électriques sont plus difficiles à réparer. Dans le but d’améliorer cet aspect, des lois sont en discussion au parlement européen afin d’obliger les constructeurs à prévoir des systèmes qui permettront de réparer les véhicules électriques sans changer la moitié de la voiture, quand elle n’est pas bonne pour la casse.

Dans notre article “ Quel est le coût annuel d’une voiture électrique ?”, on découvre que le coût annuel d’une voiture électrique en 2025 sera de 4321,67 € avec une assurance tout risque contre 5 257,68 € pour un modèle essence.

Chez Ekwateur, on aime tout ce qui est vert et issu des énergies renouvelables ! Travailler à la démocratisation de la mobilité électrique fait entièrement partie de notre mission pour la transition énergétique et un mode de consommation des énergies plus respectueux de l'environnement ! Alors, si on est team voiture électrique, sans surprise, on va encore plus loin avec un partenariat qui participe à son succès en France ! 

Opter pour un véhicule électrique peut être un bienfait pour la planète comme le portefeuille. Pour cela, une des règles principales est de recharger son véhicule la nuit si possible, et chez soi pour profiter des taux les plus bas. En effet, pas besoin de payer de service, il suffit de brancher la voiture à sa borne et elle sera prête pour le lendemain !

Pensée et fabriquée en Norvège, pays européen précurseur de la mobilité électrique, cette borne est capable d’aller jusqu’à 22 kW pour une recharge 10 fois plus rapide qu'une prise classique ! En plus, la fonction délestage dynamique ajuste automatiquement la puissance de charge pour éviter les incidents électriques et les disjonctions. Garantie 3 ans, elle résiste à toutes les intempéries pour s’installer à l’intérieur comme à l’extérieur, et ce, même avec sa petite taille (elle est plus petite qu’une feuille A4 et ne pèse que 1,5kg) ! 

Bien entendu, elle est programmable et il suffira de brancher la prise à la voiture avant d’aller se coucher pour que la borne gère la recharge de A à Z !

Avec les caractéristiques de la borne de recharge Easee alimentée par une énergie verte, c’est un double combo dans la face du réchauffement climatique ! En effet, la voiture électrique étant déjà moins polluante que les voitures thermiques, si elle est alimentée par une énergie verte, son bilan carbone diminue encore un peu plus ! 

C’est possible grâce à l’offre électricité verte Ekwateur qui permet d’alimenter tous les appareils de la maison avec de l'électricité issue des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien ou encore l'hydraulique ! Concrètement, comment cela se passe-t-il ? Grâce au système des Garanties d’Origine, on va faire en sorte que chaque kilowatt/heure d’électricité que vous consommez sur une année soit injecté dans le réseau sous forme d’électricité verte !