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Les gaz à effet de serre sont un concept que nous connaissons toutes et tous, grâce aux travaux des scientifiques compilés dans les rapports du GIEC. Si l’on sait ainsi que nos activités provoquent des émissions de gaz, notamment du dioxyde de carbone, on ne les connaît pas bien.
Partons donc en speed dating (on a connu des rencards moins toxiques😉) avec les gaz à effet de serre du monde pour déterminer ceux qui accentuent le plus ce phénomène, responsable du réchauffement du climat.
4 octobre 2024 à 13:06
Lecture 4 mn
En résumé
Le phénomène de l’effet de serre est naturel, c’est son accentuation qui est la conséquence des activités humaines.
Pour classer les GES, on utilise le PRG.
Le PRG est une unité qui mesure la puissance d’effet de serre d’un gaz, on parle alors de forçage radiatif.
Les 4 principaux gaz à effet de serre sont :
- Le gaz carbonique ou dioxyde de carbone
- Le méthane
- Les halocarbures
- L’ozone
Si un article présente déjà l’effet de serre en détail, rappelons que c’est un phénomène naturel qui permet à la planète d’être vivable pour les êtres vivants dans notre genre. Ainsi, des gaz à effet de serre naturels ont toujours existé.
Le problème n’est pas tant le phénomène lui-même que son accentuation. Avec les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre, ce dernier devient de plus en plus fort, ce qui provoque le dérèglement climatique et ses conséquences.
☀️ Les émissions de gaz à effet de serre ont changé le climat comme si le soleil avait augmenté sa puissance de 1 %. Si cela parait dérisoire, c’est énorme à l’échelle de notre petite planète et des écosystèmes qui y habitent.
👋 Le changement climatique et le réchauffement climatique sont deux concepts distincts.
Si l’on veut savoir quels sont les principaux gaz à effet de serre, il faut pouvoir les classer. C’est ici que le Potentiel de Réchauffement Global (PRG) entre en scène.
Pour faire simple, le PRG est une unité qui mesure la puissance d’effet de serre d’un gaz, on parle alors de forçage radiatif.
🔎 Dans les faits, on observe la puissance radiative que le gaz désigné renvoie vers le sol.
Cette puissance (le forçage radiatif) est couplée à une durée qui est, en général, d’un siècle (100 ans).
Un PRG est donc la puissance d’effet de serre d’un gaz sur une période donnée.
L’échelle de cette unité est basée sur le dioxyde de carbone. Le PRG du dioxyde de carbone est de 1.
Un gaz avec un PRG de 2 est donc deux fois plus puissant que le CO₂ en même quantité sur une période de 100 ans.
Parce qu’un gaz présent dans l’atmosphère peut entraîner des conséquences sur les autres gaz à effet de serre (le méthane et le protoxyde d’azote absorbent les mêmes longueurs d’ondes par exemple) et que les effets de serre dépendent de plusieurs facteurs, cette valeur reste relative.
🚨 Le PRG n’est pas l'équivalent carbone. Le PRG prend en compte le poids du gaz. L’équivalent carbone ne prend en compte que le carbone contenu dans le gaz.
Eh oui, le premier gaz à effet de serre du monde est bel et bien l’eau sous forme de gaz ! Rassurons-nous tout de suite, ce n’est pas le hammam du week-end ou le bain chaud qui provoque le dérèglement climatique. L’eau joue un rôle dans l’effet de serre depuis toujours.
Si c’est le premier gaz à effet de serre, il faut se rendre compte que les quantités d’eau évaporées par an sont immenses et que donc, notre contribution ne vaut pas grand-chose dans l'augmentation ou la baisse de la présence de ce gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
🏭 Pour cette raison, les émissions de vapeurs d'eau provoquées par nos activités (usines, centrales électriques, irrigation, barrage, etc.) ne sont pas des acteurs du réchauffement climatiques pour la communauté scientifique.
Il y a plusieurs raisons qui expliquent ce choix :
🌧️ la vapeur d’eau ne reste que très peu de temps dans l’atmosphère (une semaine en moyenne), ensuite, elle redescend sur terre sous forme de pluie.
🌐 A l’échelle de la planète, les émissions annuelles de vapeur d’eau d’une industrie n'atteignent pas les émissions naturelles de vapeur d’eau par jour, notre “contribution” est donc marginale.
🌊 Si l'humanité possède un pouvoir de nuisance sur les mers de la planète (il existe un continent de plastique en mer, trois fois plus grand que la France), cela n’a rien à voir avec les émissions de vapeur d’eau dans l'atmosphère.
✈️ Exception notable, la vapeur d’eau est prise en compte dans le calcul des émissions de gaz à effet de serre des avions !
👪 On distingue donc l’effet de serre naturel et l’effet de serre anthropique (provoqué par l’homme).
Le dioxyde de carbone joue lui aussi un rôle depuis des millénaires dans l’effet de serre naturel présent sur la surface de la terre.
Le problème c’est que nous en ajout
ons un peu trop à cause de nos activités. En effet, le CO₂ est le gaz qui pèse 65 % de nos émissions de gaz à effet de serre (et avec les émissions de CO₂ du numérique, cela va encore augmenter) !
Les causes des émissions du CO₂ :
🛢️ les activités liées à la combustion d’énergies fossiles (les combustibles comme le pétrole, le gaz naturel, le charbon) ;
🌳 la déforestation (on n’émet pas forcément plus, toutefois, on enlève des puits de carbone naturels qui éliminent ce gaz présent dans l'atmosphère) ;
🏭 les autres industries qui propagent aussi particulièrement du CO₂ (construction, transport).
💨En tant que gaz de référence, le potentiel de réchauffement global (PRG) du CO₂ est de 1.
Voilà un autre gaz que l’on connaît pour réchauffer nos plats ! Ce gaz est aussi présent à l’état naturel, toutefois, il est, comme le CO₂, produit en trop grandes quantités par les activités humaines pour être parfaitement absorbé par la planète. Le méthane naturel est issu de la décomposition de matières organiques présentes dans le sol ou la mer, les marécages et autres marais.
Ce gaz est responsable de 15 à 17 % de l’effet de serre anthropique.
Le méthane est émis via certaines de nos activités, parmi lesquelles :
🍚 la riziculture (les rizières émettent la bagatelle de 60 millions de tonnes de méthane (CH4) par an. Selon le GIEC, elles représentent 7 % des émissions mondiales de méthane d’origine anthropique en 2010) ;
🐄 les élevages animaux, on le sait, dont les bovins et les ruminants plus généralement, émettent de larges quantités de méthane ;
🔥 la combustion de matières organiques ;
🚮 les ordures et des déchets en décomposition ;
🛢️ l'industrie des hydrocarbures (le gaz naturel est principalement constitué de méthane).
💨 Le méthane possède un PRG de 25. Son effet de serre est donc 25 fois plus puissant que celui du CO₂.
Que ce soit la vapeur d’eau, le méthane ou le dioxyde de carbone, ces gaz sont tous présents à l’état naturel et agissent sur l’effet de serre.
“La nature est un livre écrit en langage mathématique” disait Galilée. Puisque ces gaz se trouvent naturellement dans l’atmosphère, il existe aussi des puits naturels de carbone, de méthane, ou de vapeur d’eau pour équilibrer cet effet de serre.
🌦️ Pour la vapeur d’eau, le puits est simple, c’est la pluie qui tombe !
🌴 Pour le CO₂, les plantes en absorbent une partie pour rejeter de l'oxygène, une symbiose qui nous permet à chaque instant de respirer ! L’océan est aussi un puits de CO₂ !
🛢️Pour le méthane, ce sont principalement des formations géologiques qui servent de “réservoirs” pour enfermer le méthane. Ce sont ces réservoirs que l’on perce pour puiser du gaz naturel.
Les gaz à effet de serre “naturels” ont donc des puits qui permettent de contrer leurs impacts et d’équilibrer ainsi leur proportion dans l'atmosphère, pour maintenir la vie. En augmentant les émissions de gaz à effet de serre, tout en diminuant parallèlement leurs puits, on déséquilibre la relation entre le puits et le gaz à effet de serre.
La déforestation est l’exemple criant d’une activité qui émet des gaz à effet de serre et, en même temps, réduit la capacité qu’ont les arbres à absorber ces gaz et assainir l’atmosphère de la planète.
Le problème est donc encore plus grand quand les gaz sont artificiels !
Les halocarbures sont des gaz inventés par l'humanité (on parle alors de gaz synthétiques). Ils sont à l'origine de 10 % de l'effet de serre anthropique. Parmi les gaz synthétiques on retrouve :
Extrêmement puissants, ces gaz sont utilisés dans la fabrication des objets électroniques, de ceux en aluminium et dans les anciens climatiseurs (les climatiseurs réversibles modernes utilisent un autre gaz).
💨 Les perfluorocarbures possèdent un PRG qui se situe entre 7 390 et 12 200.
Cela veut dire que pour le “plus faible” de ces gaz, un kg dans l'atmosphère pendant 100 ans équivaut à plus de 7 tonnes de CO₂ !
Ces gaz qui contribuaient aussi à la formation du trou de la couche d’ozone (pas le groupe moldave de musique 😉) ont été largement utilisés pour les aérosols ou des correcteurs liquides (ce fameux correcteur qui faisait des gros pâtés et qui sentait l’essence sur nos copies dans les années 2000).
Les derniers nés remplacent les deux autres types de gaz dans les climatiseurs, dans les agents isolants, dans les systèmes de réfrigération, etc.
Un mauvais entretien du climatiseur ou une mise à la décharge peut entraîner des fuites de ce gaz dans l'atmosphère.
Ces gaz ont un rendement énergétique supérieur aux autres sans attaquer la couche d’ozone. En plus, comme ils sont plus efficaces, on peut en utiliser moins pour un résultat similaire !
💨 Les hydrofluorocarbures possèdent un PRG qui se situe entre 12 et 14 800. Avec un spectre aussi large, certains de ces gaz sont donc plus de 1 200 fois plus puissants que les autres, en termes d'effet de serre.
Outre le fait qu’ils n’ont pas de puits naturels pour contrôler leur proportion dans l'atmosphère, ces gaz ont de propriétés qui accentuent l’effet de serre :
🔴 Les gaz synthétiques absorbent les infrarouges en plus grande quantité que le CO₂.
Ces gaz peuvent généralement rester bien plus longtemps dans l'atmosphère que les gaz à effet de serre naturels, c’est notamment le cas des perfluorocarbures (PFC).
🇨🇦 Le Protocole de Montréal visait à interdire les chlorofluorocarbures ou CFC et autres substances qui réduisent la couche d'ozone.
Responsable de près de 10 % de l’effet de serre anthropique, l’ozone est aussi naturellement présent dans l'atmosphère (dans la haute atmosphère plus précisément) et nous protège des ultraviolets du soleil.
🚗 Toutefois, ce gaz est aussi rejeté par la combustion d'hydrocarbures comme l’essence. En plus d'être nocif pour nos poumons, il contribue à l’effet de serre anthropique.
L’ozone à plus de 10 km d’altitude, c’est oui, pas au sol et surtout pas en trop grande quantité, là où il contribue à augmenter l’effet de serre.
Utilisé dans l'industrie chimique et l’agriculture (avec des engrais) le protoxyde d’azote est aussi connu sous le nom de gaz hilarant.
Responsable de 5 % de l’effet de serre anthropique, il est très puissant, et reste longtemps dans l'atmosphère (plus de 100 ans !).
💨 Le protoxyde d’azote (N2O) a un PRG de 298.
Il est donc près de 300 fois plus puissant que le CO₂.
Comme nous l’apprend cet article, les activités liées à l’extraction de gaz naturel émettent des gaz à effet de serre et en rejettent aussi des naturels qui étaient enfermés jusque-là (une partie du gaz naturel s’échappe parfois dans l'atmosphère). Toutefois, nos sociétés demeurent encore trop dépendantes à ce type d'énergies. Heureusement, l’humanité, avec son ingéniosité, a développé des énergies alternatives et renouvelables pour pallier ce problème ! A la place du gaz naturel, on peut par exemple opter pour un gaz vert avec Ekwateur ! Le biométhane, ou biogaz c’est du gaz 100 % renouvelable issu de la décomposition de la matière organique (ce que l'on appelle aussi la valorisation organique). C'est la méthanisation de déchets qui permet de produire du biométhane. Ce gaz renouvelable utilise le déchet comme matière première, pas mal non ? C’est un peu comme si nos déchets étaient des "déchets renouvelables." 😉
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Nous achetons notre gaz vert à des producteurs de biogaz situés dans différentes régions françaises et ce gaz est réinjecté dans le réseau de gaz naturel en France. La provenance de la production de gaz et la qualité de notre biométhane sont garanties par le système des Garanties d’Origine.
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L’effet de serre, en augmentation durant ces dernières décennies, est dû aux activités humaines et aux pays les plus pollueurs. Qu'ils soient naturels ou synthétiques, c’est notre activité qui augmente la proportion de GES à des niveaux qui ne sont plus gérables par la planète, sans oublier les GES qui ne possèdent pas de puits naturels ! Les GES naturels ne sont donc pas un problème en soi, mieux, ils permettent la vie sur terre. C’est notre ajout qui dérègle le climat. Heureusement, les choses changent, comme en France où les émissions de GES baissent. Un ajout qui déséquilibre des millions d’écosystèmes qui interagissent les uns avec les autres. Quand Galilée disait “La nature est un livre écrit en langage mathématique ”, et il semble que l’humanité est en train de fausser les calculs !
https://jancovici.com/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/quels-sont-les-gaz-a-effet-de-serre-quels-sont-leurs-contribution-a-leffet-de-serre/
https://www.cnrs.fr/fr/presse/bilan-mondial-du-methane-2024-un-record-demission-par-les-activites-humaines-qui-ne-peut